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Set List de l’été dans la smala (tenez-vous aux branches !) BEAUTÉ

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Chez nous, chacun a le droit d’apporter ses CD et de les mettre sur la platine à condition de respecter quatre règles essentielles :


- Pas de son « hystérique » et d’heavy-metal avant dix heures du matin (surtout si c’est Quatre qui fait la programmation matinale !),


- Pas deux fois le même CD dans la journée (surtout si ce dernier dépasse les cinquante-cinq minutes),


- Pas plus de trois artistes français ou anglais dans la foulée (sauf dérogation exceptionnelle ou despotisme familial !),


- Une heure de repos auditif minimum (compensée par l’écoute religieuse de Liszt, Mahler, Brahms ou Lully au choix !).


 


Alors quand vous séjournez avec Un (accro à la variété française ; ses dieux du moment étant Bénabar, Benjamin Biolay, Camille… avec un amour démesuré pour Julien Clerc), Deux (accro au R’n B, au Rap français avec une pointe d’hystérie pour Rihanna…), Trois (qui ne jure que par Johnny –Hallyday of course, pas Cash, malheureusement pour nous ! – et par les « vieux chanteurs et la musette »), Quatre (qui rassemble à lui tout seul une programmation de radio – Rap, Métal, Hip-Hop, Rock, Electro et Dance – en mode aléatoire !) et bibi (qui n’aime que le Pop/Rock anglo-saxon – avec un net intérêt – obsession ? – pour les sujets de Sa Gracieuse Majesté !), l’accès à la platine relève de la compétition olympique.


 


La plupart du temps, Trois étant la première à se lever (enfin, après moi, mais je suis généralement dans mon bureau pour lire ou écrire, mon MP3 scotché à mes oreilles !), elle est alors la première à mettre un CD (toujours un truc « de vioque » dixit Quatre qui se balade, en été, avec des Boules Quiès©) et nous inflige les morceaux « d’anthologie » de la musique française.


 


Pas plus tard qu’hier, nous avons eu droit à Florent Pagny « chantant Brel, quand même, merdus ! ». Quatre et moi avons avalé notre petit-déjeuner sans objecter tout en partageant, le plus discrètement possible, une oreillette (même le son de Blink 182 me sembla agréable !). Deux lançait des œillades à Un qui, le nez dans son thé, ne releva pas le blues qui avait saisi les quatre-cinquième de la smala. Trois chantait évidemment en duo (et le plus faux possible) avec « le merveilleux Florent ». Quatre a avalé sa sixième tartine en moins de quatre minutes pour éviter tout commentaire. Pour ma part, je me suis limitée à une concentration totale sur Blink 182 (c’est dire mon niveau de frayeur matinale !).


 


Plus tard dans la matinée, Deux a pris les platines d’assaut (Trois ayant entre-temps remis le couvert avec Daniel Guichard et Hervé Villard) et nous a infligé dans l’ordre d’apparition : NTM, 113, et Orelsan. Quatre a adoubé NTM mais n’a pas suivi le « flow » de Deux (lancée dans un grand numéro de cirque, mini short et t-shirt trop serrés…. Le tout débordant allégrement !). Au dernier (auto)rappel, Deux a balancé du Rihanna en duo avec Eminem (ce qui a eu le don de me faire lever l’oreille – oui, moi, Eminem, je l’aime bien !). Un et Trois en étaient à renifler dans la pharmacie pour s’abrutir au plus vite.


 


Après ce déluge auditif, la pause fut salvatrice. Bon, chez nous, la pause c’est (aussi) les informations de treize heures. La plupart du temps, Un, Deux et Trois finissent par se disputer sur : la tenue du présentateur/trice, la politique étrangère, le sport et la météo. Quatre semble, à chaque repas, sur une autre planète et dodeline de la tête assez discrètement. Quant à moi, je suis trop occupée à courir entre le réfrigérateur, le cuit-vapeur, l’évier et la table pour pouvoir participer à la conversation. Encore faudrait-il que je puisse en placer une avec Un qui disserte sur tout ! Je finis le repas en imitant Quatre, c’est-à-dire en balançant de la tête tout en chantant silencieusement.


 


La reprise des hostilités arriva en fin d’après-midi quand Un se décida à nous honorer de sa présence au rez-de-chaussée. Il se retire dans la bibliothèque pour « méditer sur la course du monde » tous les après-midis. Je le soupçonne de s’adonner à la gnôle depuis le repas en plein air !


 


A ce moment-là, Un nous a assénés, avec un sourire carnassier,  du Camille pendant une heure en tapant sur tout ce qui se trouvait à sa portée de mains (casseroles, chaises, tables, Quatre ?). Ce n’est pas que je sois contre cette chanteuse, mais j’ai frôlé la crise de nerfs au troisième morceau. Quatre a bien essayé de s’éclipser mais Trois lui a, gentiment, rappelé que si nous nous « tapions cette merde », il fallait qu’il « s’y plie aussi ! ».


 


Après les « tapages camilliens », Quatre nous a annoncé son intention de nous « secouer un peu » et a monté le son pour diffuser « The Song, putain ! ». Je peux vous assurer que si nous n’étions pas encore réveillés (ou morts), 50 Cent nous aurait balancés dans tous les sens ! J’ai appuyé la programmation en raison des étroits liens de 50 Cent et Eminem et j’ai, cependant, vite regretté mon aval. Quatre ayant relancé la chanson en question six fois d’affilée !


 


A vingt heures, nous étions à la limite de l’agonie. Il pleuvait depuis dix heures du matin et je sentais un peu de moue dans les troupes. Le journal télévisé commençait  sous les hourrah de la foule (Deux, Trois et bibi) qui savourai(en)t la présence du joli damoiseau de France 2 (Julian Bugier pour ceux qui ne suivent pas…) et nous en étions à nous disputer sur le menu du soir quand, soudain, la coupure d’électricité estivale (un agriculteur arrose son champ, l’eau tombe sur la ligne électrique et hop, tout disjoncte !) déboula.


 


Devant la déception familiale de ne pas pouvoir se gaver devant la télévision, j’ai mis des piles dans le radio-CD et j’ai enclenché l’album qui (je le pensais) allait nous instruire, tout en nous distrayant. A peine eussé-je mis le CD que j’ai entendu un concert de doléances dans mon dos ! La plus commune fut : « On est de retour à l’église, ou quoi ? ».


 


Pourtant, j’avais juste mis « Dr. Dee » de Damon Albarn ! Oui, je suis d’accord, la première plage s’ouvre sur un bruit d’oiseaux et d’eau ainsi que des cloches. J’ai alors essuyé le reproche connu de tous : « Encore lui ! ».


Le retour de l’électricité (au bout « d’une minute quarante-deux  de cette agression » précisa Quatre) fut accueilli, par l’assemblée (sauf bibi, vexée !), avec un enthousiaste digne d’une médaille d’or !


 


Il ne nous manquait que les hymnes nationaux (familiaux).


 


Article rédigé par ItemLiz Girl.



 
 


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J’ai testé pour vous : le retour en train avec la smala (pitié, plus jamais ça !) BEAUTÉ




 


Déjà quand le taxi (la fourgonnette, oui !) est arrivé nous chercher, cela gueulait déjà dans la maison ! Quatre s’était levé très en retard, Deux n’était toujours pas prête (elle repassait sa jupe pour la énième fois !) et Trois attendait la fin de Télématin pour lever ses fesses du fauteuil !


 


Quant à Un, il était sur le pas de la porte avec ses valises depuis une heure ! Moi ? J’étais affalée dans le canapé de la bibliothèque à maudire la fin des vacances.


 


Trente minutes plus tard, nous étions tous assis, aussi sagement que possible, dans le véhicule sous l’œil amusé du chauffeur. Il a nettement déchanté quand, au bout de cinq cents mètres, Deux a braillé un « Merdus, j’ai oublié mon rimmel ! » et exigé un « retour à la maison ». Trois, l’œil sur la montre, a décrété que « cela pourrait se résoudre au Monop’ du coin » et le taxi a redémarré sous les cris et larmes de Deux.


 


Lorsqu’il nous a déposés à la gare, il affichait un sourire de soulagement qui en disait long sur son calvaire des quarante dernières minutes.


 


La gare ? Un abribus en rase campagne avec à droite une route départementale desserte et à gauche un chantier abandonné. Pas de réseau (Quatre et Un s’agitaient les bras en l’air), limite un trou à rats typiquement parfait pour un serial-killer !


 


Trois commençait à stresser. Quatre s’était affalé à même le sol pour « récupérer de ces vacances de fous ».


 


Quand l’heure du TER a sonné (ouais, ne croyez pas non plus monter dans un TGV ici ! Ils passent néanmoins ils n’arrêtent jamais !), tout le monde était droit comme un piquet avec valises à la main, prêts à se jeter dans la fosse aux lions (les locaux ?). Lorsque le TER est arrivé en gare, nous avons compris le nom Régional dans la dénomination de la bête ! « Quoi, y’a pas la clim dans cette merde ? » lança Deux épouvantée. « Et, c’est crados ! » renchérit Quatre qui n’arrivait pas à distinguer le sol des fauteuils.


 


Deux s’assit sur sa valise (au risque de la plier en deux !) et Quatre jugea plus sûr de rester debout et s’évertua pendant une heure quarante-cinq à esquiver toute tendance du train de le toucher. Il remuait dans tous les sens avec une aisance incroyable pour un mec si figé d’ordinaire.


 


Trois s’est assise sagement sur un fauteuil en dépliant son carré Hermès et en sortant un sac de congélation, « pour l’isoler et le laver à la maison ».  Un suivît le mouvement de Trois en posant les pieds sur le fauteuil d’en face « crade pour crade ! » en lançant des œillades à son iPhone qui avait, enfin, un réseau « acceptable à une vie sociale normale ».


 


Quant à Bibi ? J’étais dans un état second (je cumulais le stress post-vacances, l’idée de revenir à la réalité, l’hystérie de Deux, le cynisme d’Un, la bonne humeur de Trois et la consternation de Quatre sur le genre humain !) et j’étais, également, assise sur ma valise à fixer mes ballerines.


 


Après le trajet en TER (et les arrêts toutes les dix minutes dans des coins paumés, tous shootés à l’iPhone par Quatre, histoire de bien montrer son « supplice » à ses potes), nous avons pris un train « civilisé », c’est-à-dire avec sièges propres, bar ambulant, prise électrique pour brancher iPhone/iPad/Nano, climatisation, valises partout, gens agités et peu aimables et surtout, surtout des voisins à qui parler (essentiel pour Trois).


 


Quand Trois a investi sa place, elle a engagé la conversation avec la petite vieille accompagnée de son chat et n’a pas cessé de papoter pendant quatre heures. Quatre était collée à moi (histoire de ne pas répéter le traumatisme du repas en plein air !) et Deux croisait et décroisait ses longues jambettes pour attirer l’œil des deux surfeurs, passablement amorphes,  à deux rangées de nous. Un gérait comme il le pouvait tous les messages qui s’amoncelaient sur son « bébé » et avait retrouvé son aspect habituel (air renfrogné et concentré – « con tout court » dixit Quatre, grognement de joie à chaque sms, demi-sourire pour les dépêches du Monde !), sans compter les chats dans leurs cellules de voyage.


 


A nous seuls, on occupait la moitié du wagon et on faisait du  bruit pour l’ensemble du train (surtout Trois et Deux qui avait enfin attiré l’œil des deux blondinets).


 


Quatre m’a proposé un film « pour nous isoler des cons » et j’ai acquiescé. « N’importe quoi pourvu que je n’entende plus Deux ! » ai-je répondu.


 


Bon, vous me direz, passer deux heures à regarder un film sans queue ni tête en « couple » avec Quatre, ce ne fut pas non plus une sinécure !


 


A l’arrivée, les adieux entre Trois et la mémé à chat-chat furent déchirants ; elles s’échangèrent leurs numéros de téléphone « fixe » et s’embrassèrent les yeux humides.


 


Un était en transe à l’idée de retrouver « enfin » la civilisation et s’était déjà énervé après un chauffeur de taxi. « Ah, la vraie vie ! ». Deux donna, sans préavis, ses adresses mail/twitter/facebook/Yahoo/MSN/Badoo/Blackberry aux blondinets (qui n’en demandaient sûrement pas autant !) et sautilla comme une gazelle jusqu’au taxi.


 


Quatre avait retrouvé son allure de citadin, traînant les pieds, soupirant d’un air peu avenant et surtout, le top du top chez Quatre, son portable sonnait toutes les deux secondes avec comme cri de ralliement « Ouaaaaaaaaaaaais, mec !! ».


 


Je ne vous parle même pas de Bibi. J’étais désormais éteinte, en mode « veille sanitaire » pour les mois qui allaient suivre. Je m’adapte mal à la ville.


 


Article rédigé par ItemLiz Girl.



 
 


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La Smala fête Noël #2 BEAUTÉ



photo-de-famille
 
Pour (re)lire l’épisode de la Smala fête Noël, c’est par ici !


 


« Debouuuuuuuuuuuuuuuuuut ! Tous sur le pont, moussaillons ! ».



 


Voilà comment Cousin Edmond nous a tous réveillés à 6 heures 18 le lendemain matin. Lord of the Rings est tombé du lit, Quatre s’est planqué sous les couvertures, Deux a geint, et les chats se sont camouflés sous le divan ! Quant à Bibi ? J’étais déjà en bas en train de préparer le pain d’épices pour le lendemain matin.


 



Il faut dire qu’à 5 heures 30, Suprême m’avait un peu réveillée par le talkie-walkie posé sur ma table de nuit en me hurlant un « Tu dors encore, Bibi ? » qui n’avait pas réveillé mes acolytes (dommage).


 


Je luttais depuis près de quarante-cinq minutes contre l’envie d’enfourner Cousin Edmond dans la cuisinière à bois et découper Suprême au couteau électrique.


 



Pendant ce moment, les chants de Noël étaient en action (de ma propre initiative, par ailleurs largement contestée par la smala qui, je cite, en a « ras-le-bol des chants pourris de Bibi. Si elle ressort Tino Rossi et Frank Sinatra, on la zigouille ! »), et, étaient massacrés par les deux énergumènes qui reprenaient la version « de la Royale » (autant dire la version « paillarde » que Cousin Edmond avait appris pendant ses classes de Sous-off sur son destroyer !).


 



J’étais à bout de nerfs quand le troupeau est descendu. Cela a fini par un petit déjeuner complètement délirant entre liste au Papa Noël (Lord of the Rings), menu à « changer pour l’adapter à mon nouveau régime » (Pétunia), plan de table à modifier « légèrement » (FlowerPower pour écarter Bis du duo), la musique à planifier (Ah, on ne met plus les chants de Noël en boucle ?), la tenue officielle exigée (GAT), la quantité de sauce au foie gras à faire (Suprême et Un), quand on pourra manger des chocolats (Trois), le moment de remise des pré-cadeaux – avant le Papa Noël- (Quatre, Deux, Cousin Edmond, Lord of the Rings, Cousine Sidonie, Bibi et GAT)… Bref, que du lourd !


 



A 10 heures, tout le monde a filé à la salle de bains et a tiré au sort l’ordre de passage en minutant le temps de chacun (quinze minutes, montre en main, par personne…. GAT étant au chronomètre !).


 



A midi trente, tout le monde était « fin prêt, merdus » dans la cuisine pour « suivre le plan ». Nous avons tous des tâches (et des taches) assignées selon nos « compétences » (ouais, je doutais que Trois soit compétente dans le plan de table, mais bon, passons !) et nous avons mangé sur le pouce ; tout le monde s’est jeté sur le frigo et a picoré des toasts, du fromage, des crevettes, de la mayonnaise et deux « ou trois < » petits gâteaux (pardon, paquets de gâteaux)… Bref, nous avons tous  commencé à manger à 9 heures et avons continué jusqu’à la veillée à l’église.


 



L’après-midi a été mémorable (si je vous racontais les détails, cela s’étalerait sur dix épisodes, au minimum) et le clou du spectacle a été quand le sapin de la cuisine s’est effondré sur le fauteuil où se reposait (se vautrait ?) Un depuis dix minutes. L’attentat pur du sapin contre le « tueur d’arbres » dixit Lord of the Rings qui n’avait toujours fait son deuil de la mort de son noisetier depuis l’automne précédent !


 



Outre les cris d’offrais qu’il poussait, Trois et Pétunia hurlaient de concert à nous en faire péter les tympans ! Suprême fut à deux doigts (de pineau ?) de rajouter sur le menu du jour « Dindes de Noël déjà fourrées au cognac et chocolat » et l’expliqua à Bis qui  s’étouffait de rire.


 



La montée vers l’église se déroula dans le plus grand silence et recueillement (Un portait les stigmates de « l’agression » du siècle). En réalité, on évitait de se regarder de peur de pouffer de rire dans l’église. Devant notre silence et nos têtes baissés, le curé a même félicité GAT d’avoir une famille « si unie, recueillie et pleinement ancrée dans l’arrivée du Christ, notre Sauveur, contrairement à d’autres ! ».


 



Après un discours enflammé sur la naissance du Christ et un « Mon Beau Sapin » entonné par cinquante personnes chantant plus faux les unes que les autres, le curé a demandé au « plus jeune de l’assemblée » de venir déposer le petit Jésus. « Oh, merdus, c’est Lord of the Rings ! » a glissé Cousine Sidonie à Cousin Edmond qui a répété à Bis, qui lui-même l’a dit à Un qui l’a dit à Suprême qui l’a expliqué à Trois qui a gueulé un « Lord of the Rings ? Oh merdus alors ! ».


 



GAT a, malgré tout, poussé Lord of the Rings sur le devant de la scène qui a grandement assuré son rôle de « poseur de miracle chrétien ». Bon, la suite a été moins bonne, il s’est pris les pieds dans la chaise de GAT et s’est étalé sur les petites vieilles derrière nous. Le désordre et le bruit ont réveillé le diacre et l’organiste.


 


 


Article rédigé par ItemLiz Girl.



 
 


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La Smala fête Noël #3 (suite et fin) BEAUTÉ



SMALA


 



Après le premier épisode sur les préparatifs du réveillon puis le récit de la journée elle-même


 


Bon, je vous passe la descente vers la maison « en formation tortue », le repas, les vannes foireuses de Cousin Edmond, le cours magistral sur l’Histoire de la « c’est de la merde » Gaulle de Suprême, l’explication dans le texte du « pourquoi le noisetier a été abattu l’année dernière » de Un, les pleurs de Lord of the Rings, le baiser qui tue entre les FlowerPower, Bis qui se saoule au cognac, Cousine Sidonie qui finit par ne manger que des chocolats sous prétexte d’un régime « spécial », Quatre qui jouait au Cochon qui Rit sous la table avec Deux, Bibi qui flirtait avec l’ennui mortel (et un joli damoiseau sur Twitter… heu, oui, entre temps, on avait rebranché, discrètement, le Wifi avec Quatre et Lord of the Rings), Trois mangeait tout et GAT discourait sur sa vie passée et ses anciens amants avec Pétunia….


Bref, la routine dans la smala !


 


A minuit moins quatre, Quatre (ah) a commencé à s’agiter en direction du sapin et a précisé qu’un cadeau par personne serait ouvert à minuit « pile poil » et le reste « demain matin ». Lord of the Rings a précisé que « techniquement, demain serait, alors, aujourd’hui » et s’est fait engueulé par Deux qui n’avait pas tout (ou trop ?) assimilé.


 


A minuit « pile », GAT s’est levée et a fait signe magnanimement : « Allez, donc, mes enfants ! ».


 


Vous vous imaginez un troupeau d’éléphants qui fuient dans la savane ? Oui, eh bien c’était pareil, mais en version à deux pattes avec des guirlandes autour du cou pour certains (Trois, Pétunia,  FlowerPower, Deux, etc.).


 


Bon, il faut expliquer que le « un-cadeau-chacun » n’a pu se dérouler qu’après que nous ayons, tous, choisi avec discernement (autant que faire se peut à cette heure et dans cette famille) « LE » cadeau de « Minuit pile poil ». Car comme l’a dit justement Deux « Si j’ouvre une merde maintenant, je vais mal dormir et je vais être trop pas dégoûtée ! » (sic). Lord of the Rings a donc examiné tel Sherlock Holmes ses trois cadeaux et a soupesé chacun avec une délectation digne d’un des plus fins limiers du 20e siècle.


 


Après une bonne heure de « alors c’est quoi ? », « Merdus, tu pourrais me donner un indice ? », « Ah, il est lourd celui-là ! », nous avions tous un cadeau devant nous à table et GAT donna le signal de l’ouverture.


 


Les bolducs ont volé, les papiers ont fini en avion, les étiquettes ont atterri au sol, et tous étions surexcités ! Cela a duré dix secondes. Les dix secondes pendant le déballage du cadeau !


 


Après ? Les doléances ont commencé par Trois qui demandait qui était « l’imbécile heureux » qui lui avait acheté une paire de pyjamas en soie avec « des volants partout » alors qu’elle dort en chemise de nuit pilou depuis quarante ans, « allez disons soixante et vous serez proches de la réalité » a soufflé Suprême.


 


GAT a, un peu, râlé sur sa « boîte à pilules » faite main (compte tenu du rougissement de Lord of the Rings, nous avons su qu’il l’avait faite avec amour), mais a remercié à la délicate « attention » d’avoir gravé son prénom « sans faute d’orthographe, pour une fois ! ».


 


Quatre a, bien évidemment, été déçu de ne pas apercevoir un chèque de dix millions d’euros mais s’est consolé (si on peut dire cela, vu sa tête !) avec une énième tablette numérique (« Fait-il un élevage ? » m’a demandé Pétunia consternée) ; Deux a hurlé de joie devant un bon pour « se faire du bien » (en Institut, on vous arrête tout de suite !) pendant quatre mois ; FlowerPower avait des billets aller/retour (« Dommage » dixit Bis) pour Venise ; Cousin Edmond était aux anges devant son cinquantième volume de La Pléiade ; les cousines Aglaé et Sidonie avaient « enfin » leurs Best-of de Claude Barzotti et Alain Barrière (« Oh merdus, il faut planquer le lecteur CD ! » m’a susurré Quatre) ; Lord of the Rings a eu droit à un livre sur la physique quantique (« Aquatique ? » a lancé Deux), etc.


 


Ah, oui, et qu’a eu Bibi ? Un livre de cuisine… Doit-on y voir comme un signe pour les repas qui se profilent ou une attaque ciblée sur le côté dictature des légumes ?


 


Nous sommes montés nous coucher en pestant un peu contre nos cadeaux (sauf Cousin Edmond, les FlowerPower, les Cousines et Lord of the Rings) et nous nous sommes retrouvés sept heures plus tard autour du sapin avec les autres cadeaux, avec les autres déceptions profondes et joies intérieurement contenues (« Oh merdus, encore ! »).


 


La journée de Noël s’est passée doucement entre deux toasts et trois verres de Cognac, deux siestes, trois belotes, quatre explications « torrides » chez les FlowerPower et une crise de rire monumentale entre Trois, Quatre, Bibi et Pétunia à cause de la chute d’une feuille (oui, oui, c’était marrant, mais irracontable !).


 


Ouf, on avait survécu à la première semaine…. Et on devait encore fêter le nouvel An !


 


Article rédigé par ItemLiz Girl.



 
 


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Les aventures de la Smala – Le Meeting annuel de rentrée ! BEAUTÉ




 


GAT et Trois avaient dans l’idée de rassembler tout le monde (enfin les plus proches) pour le repas traditionnel dit « de rentrée ». Celui qui préparerait donc le planning de la fin d’année (Qui recevra à la Toussaint ? Qui s’occupera des chrysanthèmes ? Qui refusera de creuser une citrouille pour Halloween au prétexte que c’est « hérétique » ? Qui occupera les enfants le jour de la St Nicolas ? Qui aura l’honneur d’être l’hôte à Noël ? Qui aidera le Papa Noël ?) et, de faire le point sur quelques « détails familiaux » (Qui n’a pas rendu l’album photo n°45-4-22-1-A ? Qui n’a pas réglé sa cotisation au journal du curé ?) ! Bref, que du lourd.


 



GAT avait demandé à ce que cette réunion se fasse chez elle car Tante Aglaë et Cousine Sidonie pourraient officier en cuisine. Un a donc accepté l’invitation tout en googlant sur son iPhone « pharmacies de garde ».



 


Trois était surexcitée par les membres présents, les piliers (ou les sacrifiés, au choix) et émit un premier plan de table, qui fut retoqué immédiatement par Un et Suprême qui se refusaient de faire duo avec, réciproquement, Lords of the Rings et Pétunia.


 



Après dix tentatives d’arrangement à l’amiable (et autant de reproches et sorts jetés sur dix générations), le plan de table fût approuvé et tous étaient présents, en grande pompe, chez GAT.



 


Après l’introduction d’usage (« Tout le monde va bien, bien, bon, passons »), Trois lança l’idée directrice du déjeuner « préparer au mieux les fêtes de Noël ».



 


Un intervint en demandant un peu plus de « discernement dans l’organisation en raison du départ calamiteux de l’année dernière ». Il appela l’histoire de la dinde farcie, non cuite à dix minutes du repas, à cause de « l’oubli » des FlowerPower de recharger la cuisinière à bois, « régulièrement ».



 


Hormis ce léger détail (4,280 kg), le repas commença sous les meilleurs auspices jusqu’à l’intervention « divine » de Suprême qui lança un tonitruant « Mais t’es blonde, Pétunia ? ».



 


Il s’en suivit un débat sur la blondeur, les femmes, Marilyn Monroe, les fantasmes de l’Oncle Edmond (il craque sur Juliette Gréco !) et les détails de la nuit de noces des FlowerPower.



 


Nous avions attaqué le plat principal (ah, oui, je vous écris le menu en fin d’article !) que personne n’avait abordé le thème principal « Noël ».



 


GAT commença à se plaindre de douleurs aux genoux, suivit par Un qui pleurait sur une rayure de son iPhone ; Trois évoqua sa tension « à la limite mortelle » (13,7) ; Pétunia « ses amants » ; Oncle Edmond « sa nouvelle cave à vin » ; Suprême « sa nouvelle fiancée » et Quatre « son niveau excellent en gym » (grosse rigolade générale, par ailleurs) et Bibi « sa propension à la veille sanitaire renouvelable ».


 



Deux et Tante Dinde essayèrent de ramener les moutons dans l’enclos mais GAT, sourde comme pas deux, décréta que Noël se ferait « comme à l’ancien temps », ce qui fit s’évanouir Deux.



 


A l’ancien temps, chez nous, c’est synonyme de « on sort l’argenterie, les services, les nappes, les serviettes, les chandeliers, les verres à pieds, à pas pied etc. » avec le risque de casser la vaisselle historique et d’entendre des reproches pour les dix années suivantes !


 



Bref, on est finalement reparti pour le classique « Noël typique de la famille » avec deux entrées, deux plats, dix desserts et autant de merdouilles à manger à l’apéritif. Car, c’est cela aussi la smala, l’hystérie culinaire. Personne n’est jamais d’accord sur le menu.



 


Ah, oui, bien sûr, tout le monde donne son aval à GAT (tu m’étonnes, on a tous la trouille !), mais une fois sur place (trois jours avant) et surtout au supermarché (notre Super U préféré), l’avant-veille, tout le monde glisse discrètement « son plat principal » dans le caddie et provoque, en cela, le tsunami du lendemain matin (quand GAT s’aperçoit, à l’aide de sa loupe, qu’il y a des milliers d’ingrédients exotiques pour la basique « Dinde farcie aux cèpes et foie gras »).



 


Cela finit toujours par un aménagement du menu (au grand dam de Tante Dinde) qui fait que chacun mange ce qu’il veut le soir de Noël !


 



Pour le jour de Noël, c’est « imposé » et ne varie pas d’une année sur l’autre. On reste dans l’attachement familial au Périgord, avec une touche de Hongrie pour les ancêtres (paprika partout), et du fromage pour la touche française, sans oublier le Christmas Pudding pour le côté anglais et l’Irish Coffee pour célébrer nos racines irlandaises.



 


La décoration fût finalement évoquée lors de ce dîner et il parût évident à tout le monde que nous devions « remplacer Joseph ». Joseph c’est un vieux santon un peu usé (on ne sait plus si c’est vraiment Joseph ! On a un doute !). Les ordres furent formels : on remplace Joseph par le même, pas par une version « moderne, colorée et futuriste ». On a tous pensé au santon rapporté par Pétunia deux ans auparavant qui était censé représenter le Tambourinaire et qui ressemblait plus à Zaza Napoli !


 



Au dessert, GAT, Trois, Un et Tante Dinde ont formellement interdit de creuser les citrouilles de la maison familiale cette année et réclamer instamment à Quatre et Bibi d’éviter de parsemer (et je cite) le jardin « de décorations  blasphématoires » (trois guirlandes avec des citrouilles lumineuses, deux bougies citrouilles et un Jack O’Lantern fluorescent au bout d’une pique). Quatre a tenté une explication irlandaise logique « C’est Halloween, le veille de la TOUSSAINT » qui s’est soldée par un tonitruant « Citrouille toi-même » de Tante Dinde.


 



Nous nous sommes séparés sur un gâteau aux noix d’une légèreté de mammouth et avons programmé la prochaine réunion « Le re-re-re-re-re-re mariage de Cousine Hortense », ce qui a fait dire à GAT « mais elle n’est pas encore morte cette vieille bique ? ».


 





Menu du jour :



Apéritif (Kir Royal, Pineau des Charentes, Whisky, Cognac) avec ses blinis au foie gras



Soupe (oui, chez nous, c’est soupe)



Entrée (Salade de gésiers aux noix et chèvre chaud)



Plat principal (Blanquette de veau à la GAT avec pommes de terre en robe de chambre)



Fromage/salade



Dessert (gâteau aux noix)



Café/thé/pousse-café/re-pousse-café


 


Article rédigé par ItemLiz Girl.



 
 


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Les aventures de la Smala ou les chroniques d’une famille peu ordinaire BEAUTÉ




 


Comme pour certaines familles, la smala se réunit régulièrement pour les « imposées » (chez nous, ce sont : Noël, les Rameaux, Pâques, Ascension, 14 juillet, 15 août, 1er Novembre et 11 novembre) et les « libres » (anniversaires de Tante Gertrude, Cousin Aloi, enterrements, célébrations, mariages divers et autres joyeusetés).


 


Lors des rassemblements dits « libres », la journée n’est centrée que sur un individu qui va absorber tous les regards, réflexions et autres commentaires et, par là même, décharger les autres des joutes oratoires et des mortifications familiales.


 


Par contre, lors des « imposées », la smala est formellement en ordre de bataille et se déplace comme un seul homme. De l’extérieur, vous pouvez distinguer clairement l’unité, l’organisation, la dextérité de chacun, la symbiose de l’ensemble, bref, le côté « perfection » qui nous sied…


 


Oui, alors, là, je vous arrête tout de suite : petit un la perfection n’existe pas, petit deux et sûrement pas dans la famille. De l’intérieur…. No comment.


 


En période « imposées », tout repose sur la pintade de service (en l’occurrence, et au choix, bibi ou tante dinde) qui organise, gère, planifie et ordonne tout, en s’exposant, évidemment, à l’opprobre de l’ensemble de la maisonnée.


 


En outre, quand tout le monde est réuni, vous avez des multiples occasions de voir voler en éclats les non-dits accumulés depuis des siècles.


 


L’organisation est simple : On suit scrupuleusement le tableau noir où est indiqué : prénom, tâche à accomplir, avec qui, où et surtout, heure limite de rendu. Oui, cela paraît un peu militaire, mais quand vous aurez un aperçu des forces en présence, vous comprendrez le bien-fondé d’un agencement stratégique.


 


Bon, vous connaissez déjà : Un (et sa propension à la ramener quand il ne le faudrait pas et son lien étroit et indéfectible avec son iPhone), Deux (et sa légèreté dans tous les domaines, ses crises d’hystéries et son côté It-Girl), Trois (Trois, quoi ! Scout toujours, rebelle sans cause, avec un amour immodéré pour les animaux et un côté Caliméro magnifique) et Quatre (grande chose filiforme, amorphe, légèrement rebelle, collé à toute technologie du 21e siècle, avec un talent de leader despotique insoupçonné).


 


Je ne vous présente pas Bibi non plus (Princesse rebelle en chef, Grand organisateur devant l’Eternel – qui refuse de la récupérer avant l’heure dite, histoire de ne pas trop mettre la pagaille là-haut !-, grande collectionneuse de papiers, bouquins et autres nids à poussière, auteur névrosé, photographe patient, un MP3 collé aux oreilles et j’en passe !).


 


Voici, en introduction de la rubrique « Les aventures de la Smala », quelques spécimens récurrents :


 


Suprême : entre autres …  géniteur de bibi (entre autres aussi !) et ex-époux de Trois. Un être capable de lire en latin cinq cents pages sur la « Gaule Romaine » tout en pestant sur le fait que la « Gaule Romaine, c’est une invention de ces cons d’historiens » (pique  pour Bibi au passage !), de régenter l’ensemble de la maison en deux répliques digne d’Audiard, de tenir en haleine cinq heures durant l’assemblée sur un sujet historique et de cuisiner pour quinze personnes avec les trois merdes du frigo. Aussi connu pour sa propension aux blagues qui ne font rire que lui et sa façon de faire râler (hurler ?) Un.


 


Tante Dinde : comme son nom ne l’indique pas, Tante Dinde ne fait pas partie de la famille proche. Elle a épousé, lors du 20e siècle, un membre éminent de la Smala et, lors de son divorce, cette dernière s’est rangée à ses côtés. L’introduction d’une dinde dans le poulailler ! Tante Dinde est sympathique, drôle, toujours prête à aider, souriante, aimable et surtout obéissante. Bref, une bien belle acquisition familiale !


 


Grande Tante Augustine (GAT pour les intimes) : Autant vous le dire tout de suite, personne ne moufte quand la GAT parle. Petit un, parce qu’elle est inaudible (dû à son très grande âge), petit deux, parce qu’elle a une tendance à laisser en suspens la fin des phrases (un genre de jeu à la Motus !), et petit trois, par respect, merdus ! GAT est aussi la seule à avoir connu toutes les personnes présentes dans les albums photos du 20e siècle (quand sa mémoire veut bien marcher) ! Respect bis ! Côté caractère, c’est un peu un doberman croisé avec la hargne d’un teckel à poils durs…


 


Cousine Pétunia : la drôlerie à l’état pur. Un concentré de Lady anglaise, de Jane Birkin (pour l’allure), de Jane Austen (pour son célibat), d’Annie Cordy (pour sa voix et ses interprétations lyriques) et de joie de vivre. Cousine Pétunia, c’est le rayon de soleil de la maison. Elle ouvre les yeux le matin et tout s’illumine (j’ai dit, tout, pas tous !)


 


Cousine et Cousin « FlowerPower » : ces deux-là ne sont jamais pressés, jamais anxieux, jamais énervés, et surtout, toujours insupportables collés l’un à l’autre, à se bécoter devant tout le monde, et, ce,  depuis le début de la journée. Ils passent systématiquement la moitié du temps dans le jardin à contempler les papillons et les « jolies bestioles ». Deux grands enfants affublés d’un cas spécial :


 


Lord of the Rings : fils unique, vénéré, affublé d’un nom insupportable (Chilpéric ; les noms historiques chez nous, c’est d’un commun !), d’une intelligence qui touche au sublime, le nez constamment plongé dans les livres, les iPads et autres outils technologiques qu’il maîtrise à la perfection (et pour laquelle Quatre lui voue une dévotion héroïque), Lord of the Rings (qui ressemble étrangement à Gollum, d’où le surnom) est aussi l’être le plus atone de la smala. Un croisement improbable entre Einstein et Rantanplan.


 


Cinq et demi : l’ex-futur-ex-futur moitié de Bibi qui traîne toujours dans le coin, car adopté depuis des lustres par la smala, qui s’incruste à chaque évènement familial et qui organise des parties de cricket sur le gazon familial avec le secret espoir qu’un jour le maillet ne lui arrive pas dessus quand Lord of the Rings entend expliquer les règles « fondamentales » de ce jeu « ancestral ». A aussi eu l’idée fumeuse de graver une dalle du jardin avec un grand « bibi forever » qui provoque l’hilarité géniale de chaque invité !


 


Cousin Edmond : L’archétype du snob, qui arrive avec son assistante, son chauffeur, son siège pliant, sa théière, son thé en vrac, son café, ses biscuits pour cinq heures, son plaid, son chien tout pourri et rikiki et surtout avec cette mauvaise foi mondiale qui fait rire toute la tablée. Un repas sans Edmond, c’est un déjeuner sans pain, sans vin, sans Boursin®… De nature peu expansive, il lui arrive de ne pas parler pendant des jours. Un bonheur lors de certains tête-à-tête matinaux.


 


Evidemment, gravent autour de ce noyau les frères, sœurs, cousins, cousines et autres tantes, oncles et affiliés (ex, futur) de chacun des personnages ci-dessus évoqués.


 


Alors, quand vous rajoutez à cela les animaux, les petits manies, les crises de nerfs, les plans de table, les menus à organiser, les courses à faire, le ménage, la répartition des chambres, les moqueries, les vexations, les humiliations familiales, les grandes déclarations d’amour (oui, enfin, un simple « ça va, toi ? Hein ? », c’est déjà de l’ordre de la déclaration enflammée chez nous !) et, autres bisous dans le cou des FlowerPower, vous pouvez aisément comprendre que la smala va vous tenir compagnie pendant quelques temps…
 
Si vous le voulez bien !


 


Article rédigé par ItemLiz Girl.



 
 


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La Smala fête Noël ! #1 BEAUTÉ



SMALA


 


« Joyeux Noël ! » a hurlé Tante Dinde dès le 15 décembre ! On croit rêver dans cette famille !


 



GAT lui a expliqué « par A+Z+Merdus » que cela porterait « horreur, malheur » (sic) ! Tante Dinde lui a répondu que c’était fêter la nouvelle année en avance qui portait le poisse !



 


Mais GAT s’est claquemurée dans un silence de cathédrale et a fait la gueule jusqu’au 22 décembre, la veille des grandes courses pour la semaine.



 


Autant dire que quand j’ai débarqué dans la maison familiale, la smala était à feu et à sang et cela rejouait la bataille de Verdun à tous les étages.



 


Il faut dire que j’avais un peu mis le feu par téléphone en annonçant que la partie « rattachée à FlowerPower » allait venir passer les fêtes avec nous.



 


La partie rattachée n’est d’autre que l’ex-mari de Flower et, on est tous plus ou moins sûrs que Flower a, encore, plus que des sentiments pour lui.



 


Power fait, généralement, bonne figure un moment (deux heures), puis part se « dégourdir » les jambes et ne revient qu’à la nuit tombée !



 


Par conséquent, quand Bis est arrivé, Flower s’est pâmée et Power a disparu la journée. GAT a accueilli le « nouveau » avec délectation (elle a toujours eu un faible pour le beau gosse) et Trois a piqué une crise de nerfs. Il faut dire que cela chamboulait l’ordre des choses et que Trois déteste bouleverser sa routine !



 


Donc, à mon arrivée triomphale à la gare (vous vous souvenez, l’abri bus au milieu de nulle part), j’ai bien senti que quelque chose se tramait. Il n’y avait personne à ma descente périlleuse du TER. J’ai appelé à la maison, personne. J’ai essayé un portable, hors réseau. Bref, j’ai appelé un taxi. Le temps qu’il arrive et m’achemine à la maison, j’avais déjà eu un résumé « explosif » de la part de Quatre qui se terrait avec Lord of the Rings au fond du jardin.



 


La dispute homérique avait éclaté au petit déjeuner quand Bis avait remercié d’un poétique « l’éclat de tes yeux fait scintiller ma biscotte » Flower qui lui avait tendu, sans signe particulier, deux toasts grillés sur un seul côté.


 



Evidemment, le fait d’aller me récupérer était passé au dernier plan et tout le monde avait pris parti soit pour Power, soit pour Flower.


 



Quatre et Lord of the Rings (qui réalisait que son « intellect » aurait « pu être issu de Bis », en pleurnichant) m’informèrent qu’il valait mieux faire « profil très bas » quand je pénètrerai dans la maison.


 



J’ai décrété que « Merdus » j’arriverai en grandes pompes et qu’ils avaient tout intérêt à être présents à mon entrée.


 



Ils étaient bien présents mais soumis à la torture du « pourquoi Bibi est déjà là ? ».



 


Quand j’ai pénétré dans l’antre familiale, tous les regards se sont posés sur moi et GAT m’asséné un « Mais, enfin, Bibi, pourquoi es-tu arrivée si tôt ? ». Tôt ? 13 heures 27 ? Ils m’attendaient à quelle heure ces idiots du village ?


 


Suprême m’a informé que ma « prise en charge effective » n’était notée que pour 16 heures 47 et que je n’avais qu’à patienter à la gare au lieu de « récupérer un transport privé et faire la star ».


 


« Oh là, me suis-je dit, tous aux abris ! »



 


J’ai regardé Quatre, Lord of the Rings, Pétunia et ce pauvre Cousin Edmond et nous avons fui dans l’abri de jardin. Nous y sommes restés jusqu’au Tea Time familial où nous avons assisté au grand déballage sentimental des FlowerPower et de Bis.


 



Après ce « méga » drame, dixit Deux, le lendemain, la veille du réveillon, nous sommes allés faire les courses. La smala dans sa totalité s’est déplacée comme un seul homme au Super U du coin et nous avons, un peu, envahi les rayons.


 



Je passe rapidement sur l’hystérie de chacun devant les chocolats et le fait que nous sommes repartis avec autant de boîtes que de personnes présentes et que Trois en a acheté trois que pour elle sous les regards inquisiteurs de Suprême et de Un.


 



Nous voilà, donc, à la veillée du 23 décembre, dans l’église du village avec quelques courageux qui ont bravé le froid de saison (-11° à 20 heures) et qui sont arrivés transis dans une église réfrigérante. Le curé, son diacre et deux aides battaient des mains et des pieds façon compagnie Créole pour se réchauffeur et tenter de maintenir les troupes éveillés !


 



Nous avons chanté à tue-tête pendant trente minutes avant de repartir vers la maison en marchant façon « Légion Romaine en formation tortue » dixit Suprême, LA référence en Histoire de Rome.



 


Lord of the Rings avait pris un peu d’avance pour allumer les guirlandes extérieures mais a foiré son coup et gisait sur le trottoir en piaulant.



 


GAT nous a gratifiés d’un discours historique sur la légende des Noëls familiaux sur un siècle et nous étions proches, sauf Trois et Cousine Sidonie « méga-motivées », dixit Deux, du suicide collectif.



 


Un nous annonça que la journée du lendemain était « planifiée dans ses moindres détails » et que le premier qui s’avisait à transgresser un conseil (un ordre, donc) allait « voir ce qu’il allait voir, merdus de merdus de merdus, bordel ! ». Je crois que GAT a tourné de l’œil au deuxième merdus.



 


Quatre et moi nous sommes repliés avec nos « conneries » (iPhone, BlackBerry, iPad, Nano, iPod, Xbox, Jeu de l’Oie, Perds pas la Boule, Trivial Pursuit, le Cochon qui Rit, etc.), dixit Cousine Aglaé, au grenier (aménagé en dortoir géant avec décoration de Noël « du tonnerre » selon la formule de Quatre) avec Deux et Lord of the Rings et nous nous sommes enfermés de l’intérieur « au cas où». Les chats sentant l’excitation familiale au premier étage ont également atterri avec nous.


 



Nous avons joué au Cochon qui Rit© pendant deux heures… Cela hurlait « Au liiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiit » du premier toutes les dix minutes ! « On s’en fout ! » répondait Quatre en mettant le bureau en chêne derrière la porte d’accès !


 


 


Article rédigé par ItemLiz Girl.



 
 


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