Pour (re)lire l’épisode de la Smala fête Noël, c’est par ici !
« Debouuuuuuuuuuuuuuuuuut ! Tous sur le pont, moussaillons ! ».
Voilà comment Cousin Edmond nous a tous réveillés à 6 heures 18 le lendemain matin. Lord of the Rings est tombé du lit, Quatre s’est planqué sous les couvertures, Deux a geint, et les chats se sont camouflés sous le divan ! Quant à Bibi ? J’étais déjà en bas en train de préparer le pain d’épices pour le lendemain matin.
Il faut dire qu’à 5 heures 30, Suprême m’avait un peu réveillée par le talkie-walkie posé sur ma table de nuit en me hurlant un « Tu dors encore, Bibi ? » qui n’avait pas réveillé mes acolytes (dommage).
Je luttais depuis près de quarante-cinq minutes contre l’envie d’enfourner Cousin Edmond dans la cuisinière à bois et découper Suprême au couteau électrique.
Pendant ce moment, les chants de Noël étaient en action (de ma propre initiative, par ailleurs largement contestée par la smala qui, je cite, en a « ras-le-bol des chants pourris de Bibi. Si elle ressort Tino Rossi et Frank Sinatra, on la zigouille ! »), et, étaient massacrés par les deux énergumènes qui reprenaient la version « de la Royale » (autant dire la version « paillarde » que Cousin Edmond avait appris pendant ses classes de Sous-off sur son destroyer !).
J’étais à bout de nerfs quand le troupeau est descendu. Cela a fini par un petit déjeuner complètement délirant entre liste au Papa Noël (Lord of the Rings), menu à « changer pour l’adapter à mon nouveau régime » (Pétunia), plan de table à modifier « légèrement » (FlowerPower pour écarter Bis du duo), la musique à planifier (Ah, on ne met plus les chants de Noël en boucle ?), la tenue officielle exigée (GAT), la quantité de sauce au foie gras à faire (Suprême et Un), quand on pourra manger des chocolats (Trois), le moment de remise des pré-cadeaux – avant le Papa Noël- (Quatre, Deux, Cousin Edmond, Lord of the Rings, Cousine Sidonie, Bibi et GAT)… Bref, que du lourd !
A 10 heures, tout le monde a filé à la salle de bains et a tiré au sort l’ordre de passage en minutant le temps de chacun (quinze minutes, montre en main, par personne…. GAT étant au chronomètre !).
A midi trente, tout le monde était « fin prêt, merdus » dans la cuisine pour « suivre le plan ». Nous avons tous des tâches (et des taches) assignées selon nos « compétences » (ouais, je doutais que Trois soit compétente dans le plan de table, mais bon, passons !) et nous avons mangé sur le pouce ; tout le monde s’est jeté sur le frigo et a picoré des toasts, du fromage, des crevettes, de la mayonnaise et deux « ou trois < » petits gâteaux (pardon, paquets de gâteaux)… Bref, nous avons tous commencé à manger à 9 heures et avons continué jusqu’à la veillée à l’église.
L’après-midi a été mémorable (si je vous racontais les détails, cela s’étalerait sur dix épisodes, au minimum) et le clou du spectacle a été quand le sapin de la cuisine s’est effondré sur le fauteuil où se reposait (se vautrait ?) Un depuis dix minutes. L’attentat pur du sapin contre le « tueur d’arbres » dixit Lord of the Rings qui n’avait toujours fait son deuil de la mort de son noisetier depuis l’automne précédent !
Outre les cris d’offrais qu’il poussait, Trois et Pétunia hurlaient de concert à nous en faire péter les tympans ! Suprême fut à deux doigts (de pineau ?) de rajouter sur le menu du jour « Dindes de Noël déjà fourrées au cognac et chocolat » et l’expliqua à Bis qui s’étouffait de rire.
La montée vers l’église se déroula dans le plus grand silence et recueillement (Un portait les stigmates de « l’agression » du siècle). En réalité, on évitait de se regarder de peur de pouffer de rire dans l’église. Devant notre silence et nos têtes baissés, le curé a même félicité GAT d’avoir une famille « si unie, recueillie et pleinement ancrée dans l’arrivée du Christ, notre Sauveur, contrairement à d’autres ! ».
Après un discours enflammé sur la naissance du Christ et un « Mon Beau Sapin » entonné par cinquante personnes chantant plus faux les unes que les autres, le curé a demandé au « plus jeune de l’assemblée » de venir déposer le petit Jésus. « Oh, merdus, c’est Lord of the Rings ! » a glissé Cousine Sidonie à Cousin Edmond qui a répété à Bis, qui lui-même l’a dit à Un qui l’a dit à Suprême qui l’a expliqué à Trois qui a gueulé un « Lord of the Rings ? Oh merdus alors ! ».
GAT a, malgré tout, poussé Lord of the Rings sur le devant de la scène qui a grandement assuré son rôle de « poseur de miracle chrétien ». Bon, la suite a été moins bonne, il s’est pris les pieds dans la chaise de GAT et s’est étalé sur les petites vieilles derrière nous. Le désordre et le bruit ont réveillé le diacre et l’organiste.
Article rédigé par ItemLiz Girl.
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