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J’aime être enceinte. Ou pas. BEAUTÉ

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Alors, la grossesse, c’est comment ? Question intéressée et angoissée des nullipares (celles qui attendent de voir “positif” s’afficher sur leur test, en jargon savant) perdue entre les récits poétiques de certaines et les complaintes nauséeuses des autres. Ma vérité est ailleurs. Entre les deux.



 


J’ai aimé cet instant d’émotion quand j’annonçais la grande nouvelle


Sauf quand on m’a répondu : “J’osais pas te dire que t’avais grossi !”



 


J’ai aimé penser à ce bébé chaque jour, chaque heure, chaque minute, chaque instant


Sauf quand l’hypersomnie me gagnait



 


J’ai aimé lui faire écouter Radiohead pour qu’il l’apprécie ensuite


Sauf quand il en profitait pour faire un pogo contre ma vessie



 


J’ai aimé lui parler comme s’il était déjà dans mes bras


Sauf quand je me suis entendue être niaise



 


J’ai aimé quand il communiquait avec nous par ses petits coups de pieds


Sauf quand c’était à 4 heures du mat’



 


J’ai aimé pouvoir réclamer des fraises au milieu de la nuit


Sauf quand c’était l’hiver



 


J’ai aimé la priorité temporaire


Sauf quand il me fallait déjà traverser la rame bondée de métro pour quémander une place assise


 



J’ai aimé ces séances de piscines où je me sentais légère


Sauf quand, ensuite, je n’arrivais pas à remettre mes chaussettes



 


J’ai aimé mes cheveux soyeux (merci les hormones).


Sauf quand ils sont tombés après l’accouchement (pas merci les hormones)



 


J’ai aimé me sentir naître mère (re-merci les hormones)


Sauf quand j’en ai eu les larmes aux yeux (re-pas-merci les hormones)



 


J’ai aimé être l’objet de plein de gentilles affections


Sauf quand mes amies ont oublié de m’organiser une shower party



 


J’ai aimé regarder mon ventre s’arrondir


Sauf quand j’y ai vu des vergetures



 


J’ai aimé l’émoi des premières contractions


Sauf quand… elles se sont amplifiées



 


J’ai aimé sentir ce petit être blotti sur mon ventre


Sauf quand… le papa était à 2000 km



 


J’ai aimé me dire qu’on était une famille


Sauf... Et je le savoure chaque jour !


 


Article rédigé par Lalla Wafaa.


 
 


Si vous avez aimé cet article, vous pouvez retrouver Lala Wafaa directement sur son blog.





Le paradoxe de la femme enceinte BEAUTÉ



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Selon une vieille légende, les femmes changeraient souvent d’avis et voudraient parfois tout et son contraire. Et, selon la même source, cette caractéristique se remarquerait particulièrement chez les femmes enceintes.


Il paraît que les légendes sont toujours basées sur des faits réels. Qu’en est-il de celle-ci ? Enquête ! (On dirait le pitch d’une émission de reportage…)


 


Tout rapport avec des faits s’étant vraiment déroulés sont totalement volontaires.


Une fois la bonne nouvelle découverte, et après écoulement des trois mois réglementaires, notre sujet, que nous appellerons L. pour les besoins de l’expérience, a hâte que son bidon se voit. Qu’il soit là pour affirmer son nouveau statut de future maman.


 


Le truc, c’est qu’à 12 semaines l’objet de sa fierté ne mesure que 6 cm, c’est pas avec ça qu’on va lui laisser une place assise dans le métro… Ou alors, c’est que notre sujet a un peu forcé sur les Chocobons et qu’elle a pris, en un tiers du temps que va durer l’expérience, la quasi-totalité du quota poids que lui accordent généreusement certains médecins (j’en parle d’ailleurs ici).


 


En résumé, notre sujet voudrait que son état soit immédiatement visible tout en continuant de rentrer dans ses slims. A quand la création d’une petite icône verte qui flotterait au dessus des têtes des futures mamans façon Sims ?


 


Plus le temps avance, plus L. pense au fait qu’il y a une légère formalité avant de serrer le petit être qu’elle a fabriqué dans ses bras : l’accouchement. Cet exercice, étonnamment, semble particulièrement redouté, à tel point que la future maman peut être amenée à secrètement espérer une césarienne. C’est vrai que sur le papier, ça ressemble à un bon plan : une petite incision sous anesthésie et hop, le chérubin est sur son ventre. Pas de ventouse, de forceps, d’épisio…


 


Mais au fond d’elle, notre sujet se doute que lorsqu’une offre a l’air trop belle, c’est qu’il y a un hic (on me dit dans l’oreillette que certaines femmes césarisées confirment), un peu comme quand sur Internet un pop-up nous invite à visiter un site qui vend des Louboutin pour moins de 100€.


 


Une fois le grand jour arrivé, après quelques heures de travail, lorsque le bébé ne semble pas pressé de venir voir dehors s’il y est, et que la sage-femme annonce : si rien ne bouge d’ici une heure, il faudra envisager la césarienne, L. prend un peu peur. Finalement, la perspective de l’utilisation du scalpel lui fait peur et elle espère que sa Crevette va trouver rapidement la direction de la sortie. A quand la technologie de téléportation façon Star-Trek ?


 


Ca y est, l’humaine miniature a repéré les panneaux indiquant le chemin à suivre ! Malgré la magie de la fée péridurale, L. passe quand même trois bons quarts d’heure à se dire que, finalement, il serait peut-être plus sage d’en revenir au plan scalpel. Comment ça, c’est trop tard ?


 


Même si 45 minutes sur environ 8 heures ça reste raisonnable, notre nouvelle maman sur l’instant renonce à son rêve de fratrie et se dit que, finalement, par les temps qui courent, il est sûrement beaucoup plus raisonnable de n’avoir qu’un enfant.


 


Et puis, une fois de retour à la maison, la bouée rangée dans sa boîte, quand le bébé a fait ses premiers gouzis-gouzis, notre sujet semble oublier ses craintes et se dire que finalement la première Merveille du monde risque de s’ennuyer si elle reste seule et qu’il lui faudra un compagnon de jeux (oui normalement on dit la 8ème merveille mais pour une maman, à la naissance d’un enfant, Khéops, jardins suspendus et autres phares se trouvent automatiquement rétrogradés).


A quand le… non, là, je ne vois pas quoi proposer parce que si les femmes ne changeaient pas d’avis, on serait un peu mal partis, non ?


 


To be continued…


 


Article rédigé par Running et Talons Hauts.



 
 


Si vous avez aimé cet article, vous pouvez retrouver Running et Talons Hauts directement sur son blog.





Les phrases que je déteste entendre enceinte BEAUTÉ



« C’est voulu, vous êtes contente ? »


 


Phrase venant de la bouche de la nana DE L’ACCUEIL du labo quand je suis venue demander une prise de sang, pour confirmer ma grossesse.


 


Phrase prononcée, donc, devant d’autres patients.


 


J’ai regretté de ne pas avoir répondu, éplorée, « Non, c’est une vraie catastrophe qui s’abat sur moi, je ne sais pas si je dois le garder » parce qu’elle a eu du bol de m’avoir posé cette question à moi, dont cette grossesse était désirée, mais si elle l’avait posée à une femme dont ce n’était pas le cas ? (ou comment en rajouter une couche à quelqu’un qui vit un moment difficile).



 


« Je ne préfère pas te parler de mon accouchement, pour ne pas te foutre les chocottes, parce que bon j’ai quand même mourru pendant 56 heures en salle de travail, la péridurale a été mal dosée et n’a fait qu’endormir mon petit orteil droit, j’ai perdu 28 litres de sang et le gynécologue a dû me recoudre à l’aide d’une aiguille à tricoter, tellement c’était la boucherie là-dedans ».


 


C’eût été plus approprié de m’en parler AVANT que je mette un pied dans cette sombre galère ou APRES mon accouchement. Parce que maintenant, il n’y a plus trop d’issue (si je puis dire)…
 


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« Encore une fille ? Ah MERDE !!! »


 


Oui enfin bon, on est quand même contents malgré cette tragédie qui s’abat sur nous…



 


« Encore une fille ? Ohhhh…. Enfin le principal, c’est que le bébé soit en bonne santé »


 


Non, j’aurais préféré un garçon avec tout un tas de maladies incurables.



 


« Encore une fille ? Alors vous allez faire un troisième pour essayer d’avoir un garçon ? »


 


Phrase prononcée alors que je venais tout juste de passer l’échographie morphologique et que, donc, je n’avais même pas encore accouché. Genre allez, à force de persévérance vous allez bien réussir à parvenir au but (les 2 premières fois n’étaient que des essais).


 



« Ah tu ne manges pas de saucisson ? Moi enceinte je mangeais de tout, pour le peu de risques qu’il y a. Attends si tu fais gaffe à ça, tu ne manges plus rien. Et puis t’as plus de chances de te faire renverser par une voiture que de choper la toxoplasmose ou la listériose. »


 


Il y a peu de risques, mais ils sont quand même présents. Et entre nous, je culpabiliserais un chouia si mon enfant était porteur de lourdes séquelles à cause d’un bout de saucisson. Pour moi, prendre soin de son enfant commence dès le début de la grossesse. De plus, il s’agit de faire attention pendant 9 mois seulement, ça me paraît loin d’être insurmontable. Et surtout, je ne me permets jamais aucune remarque envers celles qui choisissent de manger comme d’habitude, j’en attends de même en retour. (Et entre nous quand je traverse, je ne le fais pas devant les roues d’une voiture en me disant que de toute façon, elle a bien des freins).


 



Et vous, quelles sont les phrases qui vous horripilent pendant la grossesse?



 


Source image : www.fr.123rf.com


 


Article rédigé par Aggie.



 
 


Si vous avez aimé cet article, vous pouvez retrouver Aggie directement sur son blog.





Le paradoxe de la femme enceinte – la suite BEAUTÉ



Pour (re)lire le premier épisode du paradoxe de la femme enceinte, c’est par ici !


 


Les 45 minutes pendant lesquelles elle s’est dit que plus jamais elle ne pécherait mises à part, cette journée est la plus belle que L. ait vécue jusque là. Je sais, ça fait guimauve mais notre sujet a insisté pour que ce point soit précisé et comme je n’avais pas d’autres femmes enceinte sous la main pour continuer l’étude…



 


Elle garde un si beau souvenir de cette expérience que les perfusions, les bips des monitorings, même celui signalant la fin de sa péridurale et tout le reste du glamour accompagnant l’accouchement, se sont transformés en paillettes ; sages-femmes, puéricultrices et pédiatres se sont changés en bonnes fées. Note pour plus tard : vérifier si les hallucinations font partie des effets secondaires possibles de la péridurale.


 



Toute médaille a son revers, et cette avalanche guimauve n’échappe pas à la règle. Pour sa seconde grossesse, elle n’a pas peur de l’accouchement en tant que tel, non non non… Cette fois, elle a peur que cette nouvelle expérience ne soit pas aussi réussie que la première. Logique.


 



A quand le papier carbone pour accouchement, histoire de pouvoir refaire tout pareil quand ça s’est bien passé ?
 
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Enfin, le dernier paradoxe que je relèverai ici n’est pas le moindre.  Si le premier accouchement de notre sujet s’est déroulé comme dans un rêve, entre risque d’accouchement prématuré et alitement, il n’en est pas de même pour sa grossesse. En application d’un plan de prévention du risque, L. a donc été arrêtée très tôt dans cette seconde grossesse, ce qui lui permet de regarder Les Maternelles chaque matin sur France 5.



 


Elle y a vu un sujet sur les accouchements par le siège qui apparemment ne se traduisent pas nécessairement par la césarienne tant redoutée. Et là, ça a fait « tilt » dans son esprit ! Ce qui cause le risque d’accouchement prématuré, c’est que le bébé appuie sur le col avec sa tête, et s’il est en siège, il n’appuie pas sur le col. Je suis sûre que tu vois où elle veut en venir… D’autant que sa gynéco lui a dit que dans la maternité qu’elle a choisie (qui est tellement bien que L. a décidé de ne pas déménager tant qu’elle voudrait avoir des bébés), la plupart du temps, ils accouchent les sièges sans césarienne. L. en est donc presque à espérer quelque chose que beaucoup de femmes redoutent : un bébé en siège ! Toutefois, je ne m’avancerai pas quant à son revirement de volonté sur ce sujet car il lui reste  encore en théorie deux mois pour se dire que non, finalement, si Numérobis avait la bonne idée de se présenter de façon classique, ce serait mieux.



 


Bref, en conclusion, on se rend compte que oui, la femme enceinte peut changer d’avis, mais compte-tenu des changements que subit son corps et du fait que pendant cette période, elle fabrique quand même un être humain, on peut lui pardonner, non ?


 



En ce qui me concerne, après ce petit exercice légèrement schizophrène, j’estime que j’ai le droit de piocher goulûment dans la poche de nounours en chocolat (pour changer des Chocobons).



 


Précision d’importance : aucune femme enceinte n’a été maltraitée pour cette étude


 


Article rédigé par Running et Talons Hauts.



 
 


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