La galette des rois, c’est surfait BEAUTÉ

 

Janvier bat son plein, place à la galette des rois. Disponible depuis déjà des semaines, voire des mois chez les pâtissiers et autres supermarchés, impossible de passer outre la galette.

 

En même temps c’est logique, l’épiphanie c’est une fête chrétienne qui célèbre le Messie, la visite et l’hommage des rois mages au Christ qui vient de naître. Officiellement le 6 janvier, les boulangers n’en ont que faire et proposent de la galette pendant deux mois minimum, pour être sur que tout le monde puisse célébrer gustativement cet évènement catholique majeur (et doper leur chiffre d’affaire).

 

Alors bien sûr, tout le monde n’est pas fan de la frangipane et de la pâte feuilletée. Heureusement, le marketing a plus d’un tour dans son sac, aujourd’hui il est possible de manger des galettes aux pommes, au framboises, au chocolat, en brioche, j’en passe et des meilleures. La galette devient tout sauf une galette, et fait office de gâteau officiel du mois de janvier. Malheureux sont les capricornes, qui célèbrent leur anniversaire à cette période de l’année.

 

La galette c’est aussi devenu un prétexte à se regrouper à la maison ou au travail, afin de « tirer les rois ». Cette expression vulgaire prend tout son sens lorsque, malheureusement, vous êtes la plus jeune de la salle, et que vous devez vous accroupir sous la table pour attribuer les différentes parts de galette. Honte assurée, crampes probables, la galette rime avec galipette et chaque année, vous appréhendez ce moment, avant qu’un plus jeune ne fasse son apparition dans votre famille ou au sein de la société.

 

Vous en conviendrez, en janvier on digère nos repas de fêtes, ce n’est pas le moment de manger du pur beurre. Le 6 janvier c’est l’anniversaire de mon beau-père, et il a le droit lui aussi à son gâteau d’anniversaire, sans fèves. L’épiphanie, il y a Fanny dedans, et Fanny, au collège c’était ma pire ennemie. Et pour en rajouter une couche (de frangipane), les fèves deviennent collector et sont prétextes à devoir manger plusieurs galettes dans une durée plutôt courte, afin de pouvoir les collecter dignement… Sans garantie de ne pas avoir de doublons.

 

La galette, c’est vraiment surfait.

Vivement la chandeleur.

 

Article rédigé et photos réalisées par Victoire Roset

 
 

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