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Pourquoi ne plus rien attendre des autres pour être heureuse BEAUTÉ

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Dans ma vie, je suis en proie à un sérieux dilemme : je suis profondément misanthrope mais à la fois, j’espère toujours que les autres vont réussir à m’épater et à me réconcilier avec l’humanité.


 


Seulement, depuis quelques temps les désillusions s’enchaînent, et je dois sérieusement me mettre à réfléchir sur moi-même et ma relation avec autrui.


 


Je ne sais pas si je suis la seule (et là vous me dites que non, que vous aussi vous êtes pareilles sinon je vais angoisser alors faites une bonne action et contredisez moi), mais j’ai tendance à être (trop) gentille, à avoir toujours peur de blesser l’autre, de le froisser, alors je prends des détours pas possible, je mets des gants de velours (bordeaux parce que c’est la couleur tendance de cet hiver) pour faire attention aux sentiments des autres, et surtout, quand j’ai un petit truc à reprocher je me tais, parce que je ne veux pas être mesquine et que personne n’est parfait, moi la première, euh, moi la dernière.


 


Sauf que. Sauf qu’à un moment, faut pas pousser mémé dans les orties. Déjà parce que ça gratte et ça pique, mais aussi parce que moi, ça m’énerve. Et quand je suis énervée, c’est aussi moche à voir que le jet de vomi dans l’Exorciste. Je veux bien être sympa, accepter les autres tels qu’ils sont, mais si ça n’est pas réciproque, adios amigos. C’est peut être que je suis trop entière, trop engagée, mais c’est comme ça c’est mon caractère.


 


Pour moi, l’amitié c’est un engagement. Un engagement à être disponible, ouverte, tolérante, serviable. Oui, c’est tout ça. Je ne veux pas d’une amitié « je ne vais pas bien donc j’ai besoin de l’autre, tout va bien je ne dis plus rien ». Non. Ce comportement, c’est le comportement de celui (ou celle) qui voit l’autre comme un moyen, et ça Kant il ne serait pas content s’il voyait ça et pour une fois, il n’aurait pas tort. L’autre ne doit pas être un moyen pour son bonheur, pas plus qu’il doit être une condition de ce bonheur. L’autre doit être juste là, sans condition. Et c’est ça le plus dur : c’est être ami(e)s sans condition. Pas de « tu m’as rendu un service donc je te rends service », « j’ai annulé une soirée pour toi donc tu dois me voir quand je te le demande », « on est amies donc tu dois toujours être là pour moi même si je te parle comme une merde ». Non, rien de tout cela. Juste un « nous sommes ami(e)s ».


 


Et mon défaut, c’est que j’attends toujours trop des autres. J’attends la même rétrospection, la même réflexion sur soi, la même exigence que j’ai envers moi même (et croyez-moi, parfois ça me plombe).


 


Mais aujourd’hui, notamment grâce à mon blog, j’ai compris qu’il fallait arrêter d’attendre trop de choses des autres. Parce que c’est étouffant et pour moi, et pour l’autre. Parce qu’à trop attendre, on est forcément déçue. Et ça fait mal. Et je ne veux plus avoir mal.


 


Pourquoi mon blog m’a-t-il aidé ? Parce que j’ai rencontré un tas de personnes différentes, que je n’aurais peut être jamais rencontrées dans la « vraie » vie (la vie pas virtuelle quoi). Ces personnes, je les ai abordées sans préjugés, sans rien attendre, sans espérer bien m’entendre avec elle. Et il se trouve que j’ai eu des surprises. Bon, je ne vais pas aller jusqu’à dire que c’est trop génial et qu’on est des amies pour la vie, mais avec certaines blogueuses, j’ai développé une complicité et une certaine affection. Je croyais que le fait d’être sur Internet mettait de la distance et de la froideur dans les relations humaines, mais en fait non. On réfléchit plus à ce qu’on dit, on accepte mieux les différences, et du coup, on a de bonnes bases pour commencer une petite amitié. Bon, je reste nuancée car je ne sais pas si ces personnes seront là si j’ai des problèmes, mais en tout cas quand j’ai un coup de mou, un coup de doute, mes lectrices et mes amies blogueuses ont toujours un mot qui me booste et me donne envie de rebondir.


 


Alors soyons heureuses, aimons-nous pour ce que nous sommes, dans toute notre identité. ce message n’est pas sponsorisé par les Bisounours, quoique j’aimerai bien être payée en arc en ciel).


 


Source photo : www.philovive.fr


 


Article rédigé par Mathoushi.



 
 


Si vous avez aimé cet article, vous pouvez retrouver Matoushi directement sur son blog.





L’art d’être heureuse BEAUTÉ



femme-joyeuse-qui-danse

 


Je suis en train de taffer en robe de chambre, posée sur le canapé, devant de vieilles rediff’ de Sex & the city.  Mes multiples carnets de notes chéris s’étalent autour de moi et je les noircis au gré de mes inspirations soudaines. Un croquis par-ci, quelques lignes par-là…


 


Je me sens incroyablement vivante. Epanouie. Je commence tout juste mon nouveau job d’illustratrice / auteure / blogueuse freelance ; pour le moment, je n’en tire aucun revenu… et pourtant ! Ce que j’aime ça ! J’ai beau retourner la question des dizaines de fois, je ne comprends pas pourquoi je n’ai pas continué sur cette voie plus tôt ! Comment j’ai pu, durant toutes ces années, me tenir aussi éloignée de ce que je suis vraiment ?


 


J’ai le sentiment de retrouver une vieille amie. Vous savez, cette nana perdue de vue avec le temps et avec qui pourtant on partageait pleins de bons moments. Cette nana, c’est moi.


 


Je me retrouve enfin. Cette nana qui, malgré des expériences enrichissantes et stimulantes, n’a jamais en 10 ans, réussi à trouver sa place dans le salariat ; n’a jamais réussi à rentrer dans les cases du 9h-18h si confortables de la vie d’entreprise. Tout ça est tellement éloigné de la vraie moi !


 


Comprenons-nous bien, je suis une très bonne employée ; mais je n’y trouve pas autant de joie qu’en étant à mon compte dans des domaines qui me passionnent.


 


LA JOIE. Je crois que c’est un bon indicateur, la joie. Le signe que l’on se trouve sur la bonne voie. Pas nécessairement sur la meilleure voie, ni sur une voie parfaite, mais sur une voie faite pour soi, celle qu’il nous faut, celle qui nous est utile à cet instant présent.


 


J’ai toujours trouvé curieux que les gens, notre société en générale, prennent en compte bien souvent la seule rentabilité pécunière d’une activité  pour la classer, ou non, parmi les professions sérieuses dignes de ce nom, parmi les hobbies créatifs, le bénévolat, loisirs en tout genre, ou bien même parmi les actions totalement stériles et implacablement étiquetées de « perte de temps » !


 


Ainsi, salaire = activité noble, qui mérite d’être exercée, productive et utile car génératrice de rentrée d’argent. Tout ce qui n’est pas rémunéré est d’office déclassé.


 


Et s’il existait une autre forme de rétribution ? Si la passion que l’on mettait dans une activité non rémunéré mais exercé avec cœur nous nourrissait au centuple ? Qu’est-ce qui au final impacte le plus dans nos vies ? Bien sûr, loin de moi l’idée de me nourrir d’air pur et d’eau fraîche, mais tout de même ! La seule réception d’un bulletin de paye ne devrait pas à lui seul définir ou non la raison d’être d’une activité. C’est une notion que j’intègre de plus en plus et de façon concrète dans mon quotidien.


 


OUI. La joie est un bon indicateur. Je suis même convaincue que c’est un signe de bonheur. Toute tâche peut être merveilleuse si elle est faite avec joie. Et contrairement à un salaire, qui peut être très variable, mérité ou non, suffisant ou non, la joie impacte directement l’Âme, elle ne déçoit jamais. Elle laisse, même après son passage, l’empreinte légère et tendre d’un moment heureux. De l’argent ou de la joie, seule la joie a la capacité de créer un souvenir.


 


Un salaire permet de survivre, de manger. La joie permet de vivre. Vivre en tant qu’être humain. Je ne pourrais pas vivre sans vibrer. Et c’est ce que me procurent mes nouvelles activités. Ou devrais-je dire, le retour à ce que je suis ! Car la reprise de ces activités, c’est la reprise de ma vie. Une réconciliation avec moi-même ! Non pas que nous étions en froid, mais c’est fou comme avec le temps et la course des évènements qui jalonnent une vie, on arrive à oublier qui on est, ce qui nous fait vibrer, ce vers quoi notre cœur se dirige spontanément.


 


La (re)découverte de cette immense partie de moi me remplit de joie, et grâce à ça, je sais que je suis sur le bon chemin. LE MIEN !


 
Source photo : www.jardinfleuri.centerblog.net
 


Article rédigé par Mademoiselle Jo.


 


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