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On fait quoi en décembre ? (avec du survivalisme dedans) BEAUTÉ

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Voilà la question à laquelle je ne m’attendais pas (oui, on est en juillet quand même) et que m’a posée l’autre soir le Macho… J’ai mobilisé mes neurones pour tenter de me souvenir si on avait un truc de prévu que j’aurais oublié et j’ai suggéré à la volée : – Noël ? Des cadeaux ? Un sapin ? Une crèche ? Une dinde ? Une dinde aux marrons ?


 


Tu noteras l’efficacité du brainstorming avec moi-même : décembre = Noël, donc. Le Macho, légèrement exaspéré, me rétorque : – Mais non ! Pour la fin du monde, là…


 


Ah ben oui, en décembre, juste avant Noël, on a « fin du monde ». LA fin du monde, annoncée par Nostradamus, les Incas et Paul le poulpe. Ah nan, pas Paul le poulpe, mais l’info est tout autant fiable, non ? – Ah oui. Du coup, tu crois que ce n’est pas la peine d’acheter des cadeaux ? On ne va pas se faire chier à courir les magasins si ça ne doit pas servir…, je réponds.


 


– Pfffff ! Alors là, j’ai mentalement noté de ne plus le laisser regarder les émissions de la TNT les soirs d’été, ils ne savent tellement pas quoi diffuser qu’on avait eu droit à un reportage sur des survivalistes. Si, je t’assure, toute une soirée, même !


 


Qu’est-ce qu’un survivaliste, me demanderas-tu… et tu auras raison, je ne savais pas non plus que ça existait (mais je le vivais plutôt bien, en fait). Et comme je suis certaine que t’as envie d’en savoir plus, je vais t’expliquer un peu, non ne me remercie pas !


 


Les survivalistes se préparent donc, au quotidien, à l’éventualité d’une catastrophe imminente… Certains construisent, par exemple, un abri enterré, avec un stock impressionnant de vivres et autres produits utiles (genre du PQ, des lampes de poche et je ne sais plus quoi d’autre). C’est bien un abri comme ça, en attendant la catastrophe, tu peux y aller pour le week-end. Enfin, si t’as envie de passer ton week-end en étroite promiscuité avec toute ta famille, tu peux.


 


D’autres avaient sacrifié leur piscine (oui, oui, t’as bien lu) pour en faire une sorte de serre et bassin à poissons qui leur permettrait de vivre en autarcie. Ils y élevaient des poissons, et y cultivaient aussi une sorte d’algue qu’ils pourraient manger, et des légumes bios aussi. Ils avaient plus de piscine mais ils avaient des algues répugnantes à préparer en soupes ou en smoothies. Bien sûr, ils avaient aussi des enfants qu’ils entraînaient à réagir en cas de catastrophe avec leurs petits sacs à dos de survie et tout.


 


Si tu veux en savoir plus, ou juste si t’es curieuse, tu peux te rendre sur le site du Survivaliste, dont la devise est la suivante : « Si la vie était un jeu… la seule règle serait de survivre ».


 


Le problème avec  ce genre de reportage, c’est que pour un mec un peu parano, c’est un peu comme une pub pour un nouveau shampoing ou les soldes de vernis à ongles pour toi et moi : vachement tentant !


 


Et voilà comment en une soirée devant la télé, je vais me retrouver à claquer l’équivalent du budget annuel de chirurgie esthétique de Demi Moore lors de ma prochaine escapade au supermarché. Ma liste de courses :


- Boîtes de conserve en très grande quantité (de quoi tenir 6 mois)


- Pâtes, riz, blé, semoule, sucre, farine et tout ce qui se garde facilement pendant des mois


- Essuie-tout et PQ (pour 6 mois aussi)


- Piles et lampes de poche


- Eau en bouteille et briques de lait en grosse quantité


- Groupe électrogène


- Fusil de chasse


- Dissolvant (non, en fait, ça c’est moi qui l’ai rajouté)


 


Heureusement, on a du stock de bois dans le jardin et un puits foré. Ah oui, il m’a aussi inscrite à l’examen du permis de chasse, histoire que je sois capable de tenir une arme et de m’en servir si besoin.


 


Et dire qu’il reste encore plusieurs mois, je vais sûrement bientôt revenir t’expliquer qu’on creuse un abri anti-atomique sous le garage. Ou qu’on a installé des douves autour du jardin et un pont levis. Ou qu’on cultive des algues dans le jacuzzi. Ou les trois, et d’autres encore.


 


Je crois que je vais quand même acheter plusieurs flacons de dissolvant, parce qu’on ne sait jamais, ce serait dommage de se retrouver avec une belle collection de vernis et de manquer de dissolvant, non ? Au secours, c’est contagieux, la paranoïa !


 


Et toi, tu fais quoi pour la fin du monde ?


 


Crédit photo : www.fr.freepik.com


 


Article rédigé par La Fée du Lac



 
 


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Pourquoi je travaille un 24 décembre BEAUTÉ




friends

 
Chez moi, en cuisine, c’est déjà l’ébullition depuis 10 heures ce matin. Mère-grand a ressorti son programme de guerre, chronomètre autour du cou, sifflet près de la bouche, prête à tout moment à intervenir en tant que Lieutenant des opérations.


 


Bon, les filles en cuisine, les hommes dans le canapé. Déjà, ça commence mal, ça m’agace quand elle dit ça. Mon frère, Joshua, a autant de doigts que moi qui sont forcément plus agiles que les miens.  »Les filles, à l’attaque : on commence par la brioche du petit-déjeuner de Noël d’abord, ensuite, on fera mariner les légumes et on préparera la farce de la dinde. »


 


Pause déj’ de 10 minutes sans se goinfrer : ce soir, c’est Noël. Dans l’après-midi, on prépare les petites bouchées apéritives, les garnitures, les entrées. Des questions ?
- « Oui, moi ! Je pourrais avoir une pause vers 17 heures pour mettre du vernis.
- Des vraies questions ? Non ? Bon, à l’attaque ! »
(Coup de sifflet)


 


C’est beaucoup de préparatifs parce que ma grand-mère, même si ses petits enfants sont devenus adultes, elle fait un apéro, une entrée adultes, une entrée enfant, un plat et la tradition des 13 desserts.


 


C’est un peu comme à l’armée. Chacun se voit confier des missions très spéciales. Un commando de la bouffe, en quelques sortes. Pour un peu, on chanterait presque un air militaire en cadence.


 


Ma mère ira faire les dernières courses. Ma sœur, Brandi, aura le droit de s’occuper de la dinde, de la ronde de purées et du gaspacho tendance. Ma grand-mère s’occupera de faire mijoter le canard et de préparer les sauces et les ficelles picardes.


 


« Et moi ? » « Toi, Marcelle ? Tu vas… Tartiner les rondelles de concombre avec du Boursin. C’est bien ça, non ? » Cool. Je suis ravie. En plus, c’est dégueulasse.


 


Faut savoir que ma grand-mère n’a tellement pas confiance en moi (quelqu’un a dû lui raconter l’histoire du jour où j’étais coincée dans l’aspirateur) que j’ai toujours les tâches pourries avec elle. Comme le jour où fallait repeindre son salon. Moi, j’ai dû laver son radiateur.


 


Tu ne vas sans doute pas me croire mais, visiblement, même ça, je ne le fais pas assez bien. Tu ne mets pas assez de Boursin, Marcelle ! Ce n’est pas un temps de guerre, c’est Noël : faut avoir de quoi se mettre sous la dent.


 


Alors quand j’ai dû couper le saucisson, j’ai retenu la leçon :  » pense comme Grand-mère : de quoi avoir à se mettre sous la dent… de quoi avoir à se mettre sous la dent… »


 


« Marcelle ! Je ne t’ai pas demandé de faire des steaks. Mais bien des rondelles fines et régulières de saucisson. Quel carnage ! » Waouh ! Relax Mémé. C’est Noël. Pas Top Chef. Bon là, je rends mon tablier et je les laisse faire entre gens qui savent. Je vais voir si je peux aider à la déco.


 


Mère me briefe. Cette année, le thème, c’est argent, cerfs et paillettes. Ouais, comme d’hab, quoi ! « Cette nappe, cette surnappe, ce chemin de table, ces serviettes-là. On sort les beaux verres. Non pas ceux-là, les autres ! Tu repasses un coup sur les couverts. Et tu n’allumes pas tout de suite les bougies, hein ! »


 


« Joshua ne peut pas m’aider ? » « Non, il est en pleine parti de World of Warcraft ! » Je fais, je replace, je réajuste. Le résultat, n’est pas trop mal, n’empêche. J’ai juste cassé un verre mais Mère n’a rien vu, rien entendu. Du coup, toute fière, je monte enfiler mes habits de lumière et quand je redescends, Mère et Sœur ont changé toute la déco, comme si, encore une fois, j’avais mal fait.


 


C’est comme ça tous les ans. Ca fait trois ans que je dis FUCK. Puisque je fais tout pas assez bien pour elles, j’ai décidé de toujours travailler le 24 décembre, de les laisser faire à leur guise puisqu’elles doivent tout refaire derrière moi et d’arriver en même temps que les invités.


 


« Marcelle, tu nous donnes un coup de main le 24 ? » « Je suis vraiment confuse, je n’ai pas pu poser ma journée : je dois être de permanence. »


 


Article rédigé par Marcelle.



 
 


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