Salope !? « Mais ! Mais qu’est-ce que c’est que cette matière ? » BEAUTÉ

  • 0





 


J’étais lancé dans mon article, quand je fus interpellé par celui de Mademoiselle A sur « être une salope à 18 ans ». J’ai mis de côté ce que je faisais pour me consacrer à une réponse d’un homme de 30 ans qui aime les femmes et qui les respecte (non, je ne m’appelle pas Iglesias, ni Magloire). Je me suis dit quoi de mieux pour mon premier billet qu’une entrée en scène sur So Busy Girls avec un article en main qui traite de mon point de vue des femmes dans certains pays et leur conditionnement social en France.


 


Salope !? « Mais ! Mais qu’est-ce que c’est que cette matière ? » Je reviens tout juste de Montréal et de Rio, deux villes de deux pays où la condition de la femme y est différente. Le premier, les femmes ont le pouvoir dans le couple. Le deuxième, les femmes ont le pouvoir… mais grâce à leur corps. Pourquoi je parle de ça, pas pour me la péter… (bon ok ! J’avoue, je voulais juste glisser que je suis parti en vacances là-bas). Mais tout simplement pour constater de la différence de mentalité avec la France, et que vous n’avez pas à admettre que vous êtes des « bitches ».


 


Ça m’attriste un peu de constater que vous acceptiez de vous considérer comme des salopes en France (au risque de me faire traiter de fayot). Est-ce que ça signifie que vous cautionnez cette fermeture d’esprit au changement de la société qui reste propre à la mentalité Française ? Et puis, les filles ne se font pas traiter de salope dans tous les pays à tous les coins de rue. Faux !


 


Brésil, Colombie, Canada, et Pologne sont des pays où les femmes s’habillent sexy. C’est ancré dans les mœurs. Ma première fois en Amérique Latine, j’ai effectivement constaté le choc visuel des cultures avec mon regard de Français, et, ca n’a pas été beau. Par réflexe stupide, je bavais en pensant au mot « salope » à la vue d’un « avion de chasse » (Je l’avoue, je faisais mon fucking french, mais faute avouée, à moitié pardonnée non ?), non pas parce qu’elle était vulgaire ou autre (elles avaient l’air gentilles en plus), mais plus pour l’effet sex-appeal qu’elles dégageaient. Je me suis rendu compte du pouvoir du conditionnement social. Et puis aussi car nous les mecs, nous sommes des animaux, enfin je parle pour moi, disons que je suis un animal avec une cravate, et un costard. Cette excitation engendre de la frustration, beaucoup d’entre nous n’arrivent pas à gérer leurs émotions. Ce n’était pas le cas des locaux. Les mecs étaient d’un cool, l’air indifférent et habitué, en comparaison avec moi et ma température qui augmentait, le menton brillant, tombant amoureux à chaque coin de rue d’une nana dont la suivante me faisait oublier la précédente. J’ai bien cru que j’allais « clamser ». J’ai, depuis, changé mon regard sur les Femmes, appris à gérer mes émotions, et à trouver ce changement de mœurs normal.


 


Dans ces coins du monde, les femmes ne sont pas emmerdées, ni insultées dans la rue, à la différence de la France. Elles sont en mini-jupes à ras la salle des fêtes mais pas de soucis, pas de relous.


 


En ce qui concerne les personnes affirmant : « Si vous voulez éviter de vous faire violer, commencez déjà par ne plus vous habiller comme des salopes », hmmmmm ça sent la frustration. Ce n’est qu’une question de génération. Que doit se dire dans sa tête un papa quand il voit une « bombe » ? « Putain, je suis pas né à la bonne époque ! Merde » ? Et sur la place publique, le discours est tout autre : « Si vous voulez éviter de vous faire violer, commencez par… blabliblou », c’est peut-être pour lui qu’il dit ça ? Pour ne plus sentir sa frustration monter. Ce discours est (je pense et j’espère) voué à disparaître. Car les jeunes s’accommoderont sans doute mieux que nous de la tenue sexy de leurs camarades. Le seul souci, c’est d’être conditionné à reproduire inlassablement le discours de l’ancienne génération. A dire que « les filles d’aujourd’hui sont des salopes à leur façon de s’habiller ».


 


C’est le changement de la société qui dérange. Non, pardon, c’est le changement tout court ! J’exerce un métier de consultant en gestion du changement dans les entreprises, je suis bien placé pour constater qu’on est un pays où l’on a peur du changement. Résistance, réticence, peur de l’inconnu ! Un changement d’outils informatique fait aussi peur qu’un changement de mœurs. Cependant, quand je fais un tour sur le groupe Facebook de mon lycée, et que je clique sur photo de classe, année 1998, on était habillé comme dans Derrick. En 2012, elles sont habillées comme dans Gossip Girl. Ce qui se portait sous une jupe il y a quinze ans se porte aujourd’hui sans la jupe, là où nous on se contentait de filles sapées d’un Levis, d’un sweat Schott et d’Air Max. La tristitude ! A mes 18 ans, une fille en talons aiguilles en cours, c’était une image de synthèse, ça n’existait pas. C’était un évènement rare d’en voir une porter le combo, bottes/jupe et, à l’époque, tout le lycée était au courant dans la demi-heure. Tous les mecs couraient derrière comme des chiens derrière une voiture… enfin… non, il n’y avait que moi en fait ! Plus sérieusement, je suis plutôt content de voir ces nanas montrer qu’elles sont bien dans leurs corps et constater un changement. Ça commence à s’ancrer dans les mœurs.


 


Brésil, Colombie et Pologne sont des pays où les femmes sont réputées être des bombes et savent se mettre en valeur, c’est dans les mœurs depuis des années, même depuis les années 50 (je pense au Brésil), Dario Moreno le disait déjà dans sa chanson. Mais par-dessus tout, il y a un certain respect de la femme. Ici, on dira « le respect de la femme?  C’est quoi ce truc ? Connais pas ! », même mon frère me traite de fils de pute.


 


Je resterai sur ce sujet: Prochain article sur le pouvoir des femmes au Québec, vous allez être surpris(es). Vous apprécierez le girl power… ou pas.



 


Article rédigé par Mon bon pote.



 
 


Si vous avez aimé cet article, vous pouvez retrouver Mon bon pote directement sur son blog.





No comments:

Post a Comment