Saignant, à point, ou fou ? BEAUTÉ

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Dans mon dernier article pour So Busy Girls, je vous avais vanté les mérites de la gastronomie made in USA, et notamment le délicieux fromage en spray. Et bien finalement, lors de votre prochain voyage aux Etats-Unis… il vaudrait peut-être mieux manger du fromage qui fait pschiiiit que du hamburger. La raison ? Elle est simple : un cas d’encéphalopathie spongiforme bovine (ESB) vient d’être détecté en Californie (le 24 avril). Et oui, la vache folle est de retour parmi nous.


 


Bien entendu, les autorités sanitaires y sont allées de leur couplet habituel : la vache en question était une vache laitière, qui jamais, au grand jamais, ne se serait retrouvée dans une assiette. Et de plus, la maladie de la vache folle ne peut pas être transmise par le lait (toujours selon les autorités sanitaires).


 


L’enjeu est de taille pour les Etats-Unis car les américains ne font pas que manger des hamburgers, ils en exportent aussi beaucoup.


 


Mais au fait, cette vache… comment est-elle devenue folle ? Petit rappel.
 




 


C’était il n’y pas si longtemps, ça s’appelait les farines animales. Dans ces farines, il y avait des carcasses de moutons broyés, qu’on donnait à manger aux vaches, pour leur apporter des protéines. Manque de bol, avant d’être réduits en purée, certains de ces moutons étaient malades. Ils souffraient d’une pathologie pas très drôle qui s’appelait la tremblante du mouton, et qui, bien sûr, ne pouvait pas se transmettre aux vaches. C’est d’ailleurs pour ça que ça s’appelait tremblante du MOUTON. Sauf que les vaches n’étaient pas au courant et un jour, les vilaines, elles l’ont attrapée aussi ! Alors on l’a appelé la maladie de la vache folle, intransmissible à l’homme, bien sûr, sauf que… et vous connaissez la suite.


Et voilà comment, en donnant à manger des moutons à des vaches, on a tous failli devenir fous. Mais c’était il y a longtemps, ça, et depuis, on a vu la lumière, on a compris qu’il ne fallait pas faire ça, non ?


 


Et bien comme le montre ce cas aux Etats-Unis, pas du tout. Actuellement interdites en Europe, les farines animales attendent leur heure, et il se peut qu’elles n’aient pas à attendre longtemps.


 


En décembre 2011, la Commission Européenne s’est dite favorable à leur réintroduction, sous le nom de protéines animales transformées (PAT).


 


L’idée, c’est que les PAT ne seraient données qu’aux poissons, cochons et poules, pas aux vaches ni aux moutons (ceux qui étaient devenus fous la dernière fois).


 


En clair, on pourra donner un cochon à manger à une poule ou une poule à un cochon, mais pas un mouton à une vache. Et comme on n’est pas des sauvages on ne donnera pas de vaches aux vaches, ni de poules aux poules. Vous voilà rassurées ? Allez, bon appétit.


 


Article rédigé par Les grandes aventures du petit Kaka Proute.



 
 


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