Déjà une semaine qu’il a refait surface. Des années de silence, aucune nouvelle et zéro envie d’en avoir non plus. Bref un garçon dont tu te moques totalement et pourtant, tu n’as pas hésité à accepter son invitation facebookienne.
Par curiosité, histoire de voir ce qu’il veut (ce qu’il devient mais ce qu’il veut surtout). Il y a plusieurs années, vous jouiez au jeu du « je te tourne autour mais bon on est jeunes et la drague on n’y connaît absolument rien ». Résultat, bah rien….
Et le revoilà. Il est là, proche de toi comme jamais, dans tes amis facebook. Même si vous étiez ensemble au collège, vous n’aviez aucunement le statut de potes.
Qu’importe. Une décennie est passée et le jeune garçon est devenu un magnifique Apollon, soyons honnête. Mais quel joyeux bordel quand il a commencé à ouvrir la bouche… (oui, vous vous êtes vite donné rendez-vous, le lendemain en fait).
Et que j’essaie de t’impressionner, que je rigole avec mon rire de matador et compagnie, que je te balance mon boss me surnomme Ken parce que j’enchaîne les filles de boîte de nuit… Fraîchement salarié, Monsieur n’en peut plus de son statut de junior et te narre ses journées de boulot. Magnifique. Toi, tu ne sais sûrement pas ce qu’est le monde professionnel, ça doit être ça. Il t’informe de ses hautes responsabilités, à l’écouter il fait tourner sa société.
« Euh mais je ne comprends pas bien ton intérêt à me dire tout ça ? »
Il te confie qu’il se sent peut-être inférieur, qu’il a besoin d’en faire des tonnes (sans blague) et qu’il a vu sur Facebook les photos de ton passé de mannequin. Forcément, il s’imagine que tu es une VIP et qu’il ne peut te faire rêver qu’avec ses heures de sport et son super boulot (il a même glissé dans la conversation son salaire net). En 4h d’échange, tu l’as écouté près de 3h36, sans aucune exagération.
Moi je, moi je, moi je… TOI TU m’emmerdes, tu démarres très mal. La simplicité tu connais ? Ca n’a pas l’air de t’évoquer quoi que ce soit. Dommage pour toi.
Qu’est-ce que c’est que ce mec encore ?! Les rencontres virtuelles on te répète sans cesse que c’est « bidon » mais alors les rencontres dîtes « naturelles » ne valent pas toujours mieux.
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