« Mon Oncle Charlie » est une série diffusée depuis septembre 2003 aux Etats-Unis. Charlie* (rôle tenu par Charlie Sheen jusqu’en 2011, avant son burn-out très public), qui compose des jingles et des musiques pour la publicité, vit à Malibu dans une grande maison au bord de l’eau. Il héberge son frère Alan (Jon Cryer) qui n’a plus un sou suite à son divorce et le fils de celui-ci, Jake (Angus T. Jones, 10 ans au début de la série), principalement intéressé par la nourriture et les jeux vidéos.
Charlie est un « mec cool », qui gagne très bien sa vie, change de petite amie à une fréquence élevée, les préfère blondes, sportives et bêbêtes et laisse le soin de l’entretien de sa maison à Berta (Conchata Farrell), dragon domestique indiscrète et sarcastique. Il s’efforce de fuir tous les problèmes inhérents à une vie d’adulte et cultive une image d’adolescent attardé, jusque dans ses vêtements (chemise de bowling et bermuda).
A l’opposé, Alan, col de chemise fermé jusqu’au dernier bouton, plein de bons principes éducatifs, exerce comme chiropracteur et se débat pour résister à son ex-femme Judith (Marin Hinkle) qui le plume allégrement. Passent régulièrement sur l’écran Rose (Melanie Lynskey), jeune voisine envahissante de Charlie qui le poursuit de ses assiduités depuis qu’ils ont passé une nuit ensemble et la mère de Charlie et Alan, Evelyn (Holland Taylor), agent immobilier croqueuse d’hommes et égoïste.
Chaque épisode apporte son lot de rebondissements et de jeux de mots. La plupart se passent dans la maison de Charlie ou celle d’Evelyn, devant la porte de Judith et parfois à l’extérieur (restaurant, librairie, fast-food, bars, cafétérias).
Le titre américain, Two and a half Men (deux hommes et demi) donne le ton général : c’est une histoire de garçons vivant entre eux.
On sait qu’aux Etats-Unis, utiliser des mots français donne un certain chic aux choses, comme par exemple pour la marque de cosmétiques de luxe « Creme de la Mer ». Mais à deux reprises, l’emploi d’expressions françaises dans la série m’est apparu comme une facétie d’un scénariste qui devait tabler sur le fait qu’aucun spectateur américain ne comprendrait le vrai sens des mots utilisés. Jugez par vous-même.
Dans la saison 2, Alan a réussi à avoir un rendez-vous avec une jolie blonde et l’emmène dans un restaurant chic, dont le nom est donc français. Ce restaurant très chic est appelé « Le Pissoir » !
Dans la saison 3, Charlie poursuit une brune qui est professeur de danse classique. Il emmène son neveu Jake au studio de danse comme prétexte pour revoir la jeune femme. Le nom du studio écrit en grandes lettres anglaises sur la vitre est « Les Petites Pétomanes » !
Vous serez d’accord avec moi que ce n’est ni un hasard, ni un français approximatif, mais un usage tout à fait délibéré…
Êtes-vous déjà tombée sur cet étrange français dans une série américaine ?
*Charlie Sheen, 47 ans, de son vrai nom Carlos Irwin Estévez, est le fils de Martin Sheen (né Ramón Antonio Gerardo Estévez), le Benjamin Willard d’Apocalypse Now et le président Bartlet dans la série « A la Maison Blanche » (West Wing).
Photo du casting global : www.critikeurs.fr
Photo de Charlie, Alan et Jake sur le canapé et de Jake dansant (pour l’épisode du studio de danse) : www.fanpop.com
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