Cela t’est déjà arrivé à toi ? Tu sais, de kiffer ton travail, d’avoir des responsabilités de guedin, de te pavaner dans l’open-space with the fucking smile ? Oui, moi oui. Bon qu’on se le dise tout de suite, c’est rare. C’est vrai quoi, qui préfèrerait être au taf plutôt qu’à la maison tranquille/peinarde ? D’ailleurs, « taf » dit ce que cela veut dire « Travail A Faire ». Et ouais, je t’impressionne là ? Bref.
Considérons donc la chose suivante : sur l’échelle de la coolitude, tu te situes au niveau 7. Pas de quoi affoler un bouc, mais quand même de quoi enrager tes collègues qui se demande pourquoi, et surtout comment tu fais pour te pointer à 9h00 pétantes le sourire aux oreilles. La réponse, je suis sympa (coolitude niveau 7 je te rappelle), je vais te la donner.
Tout commence le jour où ton collègue le plus proche, oui celui qui se trouve genre à 92 cm de toi, minimum d’espace personnel, et dont tu vois la face sans même courber les cils gemey-maybelinisés (ce collègue-là s’appelle le C. N’y vois là rien que la première syllabe d’un nom d’oiseau) t’insupporte. Au début, tu en parles aux autres, histoire de te rassurer que ce n’est pas toi le problème. Oui car, dans le monde du travail, mieux vaut avoir beaucoup de cordes à son arc. Des alliés quoi, toute une armée.
Une fois que tu t’es rassurée, tu essayes d’en rire. Ton habitude est telle que tu peux rire de tout, mais là bizarrement, tu ne rigoles pas. Oh non. Et pour cause, plus les jours passent, et plus ta coolitude en prend un sacré coup ! Tu te rends compte qu’en plus de devenir une relou, tu ne peux plus l’encadrer ce C. Et pourtant, ton travail se lie au tien, tu es donc en quelque sorte liée à lui, jusqu’à ce que la mort vous sépare ! Oh non lecteur, je n’exagère pas ! Dans ce combat, il va y avoir un vainqueur ! Et je peux t’assurer que ça sera moi (croise les doigts) !
Pour le moment, tu as l’avantage. Il a plus besoin de toi que toi besoin de lui. Et ça, crois-moi, c’est vraiment, mais vraiment un avantage. Et tu sais pourquoi ? Parce que LUI est obligé de venir te voir tout gentil et tout sourire, et toi, tu peux te permettre de balancer tes cheveux en arrière, mâcher ton BIC et sortir ton plus beau : « Non mais j’ai pas le temps-là tu vois… » (NB : penser à déconnecter Facebook au moment de l’intervention. Ne riez pas, pensez-y !).
La balle est dans ton camp donc. Et pour longtemps. Car oui, le travail c’est un peu le collège avec des enjeux différents. Genre, la récré tu avais peur de la passer toute seule, là si tu te mets à dos tes collègues, c’est aussi ton patron qui va te tomber dessus. Donc, dans le cas où tu as une tête de lapin, voici quelques règles simples à suivre :
N°1 : Ne pas dépendre de lui (si c’est le cas, tu peux continuer à lire ce post mais je te préviens, ton combat est perdu d’avance).
N°2 : Avoir plus d’ancienneté que lui (nous n’avons que 6 mois, mais je te jure que ça fait la différence).
N°3 : Avoir une commère. La commère étant juste une grosse S. qui adooore critiquer. Celle-là, question d’éthique, mets-toi la dans la poche. Elle va te servir à embringuer tout le monde dans le même avis, sans que tu n’aies à te mouiller.
N°4 : Ne te mouille pas ! Oui car on ne le répète jamais assez : on est plus au collège ! S’il s’avère que les rumeurs, les coups bas (Ah ah) viennent de toi, tu peux être sûre que tu vas le regretter !
Quoiqu’il en soit, un collègue insupportable, il n’y en a pas beaucoup. J’ai la chance de n’en avoir qu’un seul, heureusement, et pour le moment, je m’en sors plutôt bien.
Coolitude, niveau 8 !
Article rédigé par AbsolutlyF.
No comments:
Post a Comment