Je me suis bien faite avoir avec tes techniques de séduction – décryptage d’un homme #3 BEAUTÉ

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Nous y voilà, dernière partie de cette trilogie (j’ai presque une petite larme à l’oeil), le dernier de mes bébés sur les techniques de séduction, le « benjamin » de mes articles que vous attendiez depuis l’aîné(lire l’épisode #1, lire l’épisode #2).


 


Voici donc la réponse secrète à la question du « COMMENT ? » Vous êtes vraiment sûres de vouloir le savoir ? Je vais quand même griller quelques hommes et vous rendre plus méfiantes vis-à-vis d’eux. Si vous n’avez pas de nouvelles de moi dans les jours à venir…


 


Avant toute chose, rappel de précautions d’interprétations, gardez à l’esprit que ce n’est en rien une science exacte, et je ne suis pas l’auteur de ces techniques… Bon ok, j’avoue en avoir utilisé une… ou cinq, mais c’était pour voir si ça fonctionnait (sur le ton d’un enfant qui s’est fait épinglé après sa bêtise). Qu’on cautionne ou non, on ne peut pas reprocher à un homme de vouloir améliorer son modjo, et d’obtenir les réponses à ses questions qu’ils se posent sur les femmes depuis son enfance… Ah ! On me dit dans l’oreillette, adolescence… Bon ! Bah… Depuis l’adolescence alors, je devais être précoce… Bref, attention les mirettes, ça va envoyer du steak (vous allez surtout flipper). A partir d’ici, vous pouvez décider ou non de m’envoyer au bûcher.


 


Je me lance. Il y a, de manière simpliste et réductrice, plusieurs étapes en séduction avant le « kiss close » (je garde les termes en anglais, JCVD si tu me lis… bisous !) :


 


- Le ciblage (ce n’est pas moi qui le dit)


- La règle des 3 secondes : passé ce délai, tout passage à l’action est vain dans l’esprit féminin, vous voyez arriver le bolosse et il se bloque.


- L’approche ou « opener » : phrase d’ouverture attirant votre attention et permettant d’engager la conversation. Souvent, c’est une question. Ex : « J’ai besoin d’un avis féminin… » ou « Pouvez-vous m’aider à… »


- Les sujets de conversation ou « routines ».


- La démonstration de grande valeur : principes exposés à la belle.


- La stratégie Push/Pull : « Je-te-fuis/Tu-me-suis/Je-te-suis/Tu-ne-me-fuis-pas » ou comment vous déstabiliser, par l’expectative. Ex : T’es une fille insupportable, je t’apprécie de plus en plus.


- Le kino : utiliser un prétexte pour toucher rapidement une partie du corps et marquer ainsi la mémoire affective.


- La communication gestuelle : on dit que les mots peuvent trahir, mais le corps ne ment jamais (voir plus bas).


- Le « kiss close », ou l’obtention du numéro de téléphone.


 


Chaque étape est un niveau à échelonner. Maintenant que vous savez ça, et que votre esprit ne peut s’empêcher de m’assimiler à un gros porc phallocrate manipulateur, ce que je ne suis pas (si ! si !)… voici le premier résultat visible directement tiré du saint Graal… pardon d’un livre de séduction.


 


Un lundi québécois, un collègue me raconte comment, vendredi en soirée, il a réussi à séduire la nouvelle salariée. « Stratégie push/pull«  me dit-il ! Moyen efficace pour se démarquer des autres canards qui entouraient la fille comme un bout de pain.


 


Il arrive à lui parler, la fait rire, se prend en photo avec, puis au premier signe d’intérêt qu’elle a pour lui, bam ! Il la délaisse (et génère ainsi une sensation de manque). Il revient plus tard vers elle avec la photo en disant : « hey, le mec là-bas a dit qu’on ferait un beau couple« , ce qui nous amène au deuxième point important : se projeter dans l’avenir avec elle. L’esprit féminin à tendance à se projeter avec une grande rapidité en séduction. Vous savez dans les dix minutes si le mec sera votre chéri, un coup d’un soir ou un PC (ndlr : plan cul).


 


Après son signe d’intérêt déguisé pour elle, il rajoute « de toute façon, ça ne pourrait pas coller entre nous », qui est notre troisième point : brouiller les pistes par la contradiction.


 


Obligatoirement, la curiosité de l’innocente demoiselle l’amène à lui demander « pourquoi ? ». A cela, le grand méchant loup répondit : « car nous sommes trop pareil (mon enfant)« , lui attribuant ainsi la palme du canard de la soirée. Ça n’est que plus tard, au moment du départ de la belle, que son plan maléfique prit toute son ampleur, le loup affamé chercha un souvenir à lui offrir, comme le suggère le grimoire maléfique… (J’arrête mon trip conte pour enfants)… pour qu’elle assimile inconsciemment l’objet au moment passé avec lui. N’ayant pas de collier comme le protagoniste du livre, il panique, et ne trouve rien d’autre à offrir qu’une rose (coin !) en lui disant : « Prends cette rose, elle est précieuse, prends en soin comme si c’était notre enfant« .


Son histoire finie, j’ai pouffé de rire comme un dindon : « Mec elle est moisie ta technique, c’est de la mythologie grecque ton truc ! » Puis, comme dans un film, au moment précis où ma bouche se referme, il reçoit un mail d’elle « Hew ! »… « Merci pour cette soirée, j’ai adoré ta compagnie, malheureusement la rose s’est cassée dans mon sac… ». Il tourne lentement sa tête vers moi, et me regarde d’un air indescriptible avec un sourire en coin (coin), je le regarde, il me regarde, je le regarde, le prend par le col, et lui dis les yeux écarquillés : « FILE MOI CE BOUQUIN !!! »


 


Intrigué, je l’ai donc testé en boîte Montréalaise. J’ai glissé une bonne phrase de merde du livre, en deux temps, à l’oreille d’une fille en commençant par un : « tu as de super beaux yeux…  » Aucune originalité, aucune réaction, indifférence totale, comme je m’y attendais (pourquoi il fait froid tout d’un coup ?), puis je rajoute la suite : « je peux les toucher ?« , elle se met à éclater de rire, pas un rire de moquerie hein ! Non ! Un rire, « oh t’es trop marrant, allons boire un verre ensemble !« .


 


C’est nul, je sais, mais dans ces techniques, seul le résultat compte, la plupart des séducteurs connaissent la plus grande partie de leur succès de cette manière. Au final, j’ai eu son attention, je l’ai fait rire, j’ai engagé la conversation, et elle a dû le raconter à ses copines !


 


Ce livre est magique me suis-je dis… en fait non ! Car un quart de ces approches sont adaptées aux Anglo-Saxonnes, donc pas le même humour. Exemple d’ »openers » qui marche là-bas :


 


« Question d’une extrême importance ! Te brosses-tu les dents avant ou après te passer le fil dentaire ? »… Mouais !


 


L’ironie et le second degré font partis de mon humour. Là-bas? Connaissent pas ! J’y ai vécu mes pires moments humoristique de solitude, car si la chute de la blague n’est pas évidente et qu’il faut réfléchir un peu, c’est plié ! Je suis passé pour un Jean Rouquas au Québec.


 


Enfin, certaines bloggeuses m’ont demandé si certains faisait exprès de jouer les timides pendant la drague. Réponse : « Bien sûr que oui ! » et là je sens déjà votre déception, votre colère monter… La fausse timidité ! Combien de fois je l’ai fait… Heu pardon ! Combien de fois je l’ai vu, le jeu du gars un peu timide qui regarde ses pieds pendant qu’il vous parle. Il ne faut surtout pas qu’il ait l’air trop habile ou que ça ait l’air trop facile pour lui de vous parler. Sinon, vous le prendriez pour un commercial (tiens ! On me l’a d’ailleurs dit y a pas longtemps !).


 


Revenons à la séduction gestuelle, quelques exemples comme quand :


 


- Vous prenez votre portable, vous regardez ailleurs, ou bien vous vous touchez les cheveux d’une certaine manière, indiquant au gars en face que vous vous faites chier en sa présence.


- Vous vous écartez quand il vous touche, c’est mort, si vous vous rapprochez, c’est mieux, ou encore mieux si vous regardez sa bouche pendant qu’il parle.


- Si vous avez les mains froides et sèches c’est mort, c’est qu’il ne suscite aucune émotion en vous, encore pire les mains froides et humides.


- Les mains chaudes et humides une angoisse lié à la séduction.


Bref, la liste des techniques est longue et je ne peux pas tout aborder, vous en savez déjà pas mal…


 


Voilà, vous pouvez maintenant m’attendre à un coin de rue pour me sniper, si mes pairs ne m’ont pas déjà kidnappé. Cependant, gardez à l’esprit que ces techniques sont créées à la base pour redonner confiance à un homme, et que tout comme la force Jedi, tout dépend entre quelles mains elles atterrissent, le côté obscur de la force, ou le côté lumineux. Cela dit, toutes les techniques du monde ne remplaceront jamais le feeling qu’il peut exister entre un homme et une femme (coin !). Rideau.


 


Article rédigé par Mon bon pote.



 
 


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