Je mythonne moi-même : le blanc aux pommes BEAUTÉ

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Tu vois, l’automne est revenu. Comme toujours et c’est tant mieux. Les arbres prennent des tons orangés, du sanguin au brun. Les herbes se courbent sous la brume et les gouttes de pluie. Les forêts sentent l’humus et le champignon. Les promenades finissent par un goûter chaleureux, avec des rires et des épices qui nous laissent espérer une fin d’année heureuse. Non, mon Lulu, la fin du monde n’est pas pour bientôt. Oui, tu l’auras ton orange à Noël ! Ben quoi, c’est nul…


 


Cette semaine, encore bien maintenue dans mon attelle, les courses sont plutôt succinctes, ce qui n’excuse en rien pour mes gremlins le défaut de gâteau à la maison. Tu comprends, lasse des regards accusateurs des médecins et infirmières ultra diplômés après le calcul de l’IMC du dit Lulu, je fais déjà l’impasse sur les bonbons, biscuits industriels, nutella et compagnie. Je leur ai promis des douceurs différentes, plus saines. Je leur ai appris qu’une promesse ne vaut que si elle est tenue. Qu’on est plus forts ensemble. Ils sont deux, j’ai perdu… Je mitonne ! (t’as vu, il est bien écrit. Si tu te poses encore des questions sur le titre, tu peux te référer au premier billet qui t’explique le concept ici) (j’ouvre les paris sur le nombre de « mythonne ou mitonne ? ») (au passage, je recherche une relectrice pour mon blog, ce qui me serait grandement utile là-bas…) (ici ma relectrice est déjà au top) (quoi, ça te gonfle les parenthèses !)


 


Le blanc aux pommes est donc né d’une déficience jambastique et d’une flémingite aigüe. Aussi, tu comprendras que les mesures soient en verre, et peu importe le verre pourvu qu’il y ait l’ivresse qu’il soit le même pour chaque ingrédient.


 





 


Pour le moule, je tartine :
- du beurre salé (ou non)
- une bonne poignée d’amandes effilées
- de la cassonade pour caraméliser


 



 
Dans une poêle, je fais fondre 3 pommes coupées en dés avec une bonne noisette de beurre salé (ou pas), une cuiller à café de cannelle et encore 3 de cassonade.


 



 
Pour la pâte, je mélange :
- 3 œufs (en cas de très grande forme, tu peux battre les blancs en neige, ce qui rend le gâteau plus aérien. Tu pourras entendre le « fff » lors du partage)
- 1 verre de cassonade
- 2 verres de fromage blanc
- 2,5 verres de farine
- 1 sachet de levure.
J’y ajoute les pommes et je verse dans le moule préparé. Au four chaud (180 °C) pendant une demi-heure, et voilà ! Tin tin !


 



 
L’avis des Lulle & Co :
 
Attention, le blanc dore différemment sur le dessus et passe du blanc au… brun. Je n’y trouve pas les teintes jaunes et dorées des gâteaux au beurre ou à l’huile. Mais quand tu le démoules, c’est du bonheur assuré ! Sa petite couche de caramel prend toute son envergure lorsqu’il est tiède et le craquant des amandes te laisseront songeur. Comme il est bien compact, un peu comme un pudding très léger, tu pourras aussi le déguster froid au petit déjeuner suivant… Finalement, de bonnes choses naissent tout de même de ma fumisterie !


 


Article rédigé et photos réalisées par Miss Lulle



 
 


Si vous avez aimé cet article, vous pouvez retrouver Miss Lulle directement sur son blog.





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