Et ça continue… BEAUTÉ

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Encore et encore, et ce n’est pas que le début ! Ouvrez grands les yeux ! Cupidon a ressorti la flèche, l’arc et peut-être même que cette fois-ci, il nous a sorti les lunettes de vue (à sa vue ?).



 


Ça fait déjà une semaine que tu surfes sur cette vague. Pas très sûre de toi, pas tellement en équilibre mais tu t’es complétement jetée à l’eau. L’année dernière, tu l’avais croisé à cette réunion. Réunion professionnelle. Vos regards se sont croisés et là… Tu as littéralement fondu. Lui avait cet air de « je ne fais pas gaffe à toi ». Tu n’avais pas cherché à creuser plus loin.
 
Un an plus tard, le voilà fraîchement débarqué au siège. Bien évidemment, tu tombes sur lui dans les couloirs, à la cantine et toujours ce même regard « je ne fais pas gaffe à toi ». Décourageant. Peu important, no zob in job qu’ils disent tous. Sauf les nanas de son service qui t’incitent à passer les voir plus souvent, à prendre le thé… bref, à traîner à proximité de son bureau pour faire simple.
 
À chaque foulée devant sa porte, tu regardes bien droit devant toi (comme sur les podiums, ça tu sais faire c’est dans tes cordes) comme s’il n’existait pas. Sauf qu’il est là et qu’il te voit passer en long, en large et en diagonale.
 
Puis il y a eu ce fameux vendredi midi où tu passais avec ton plateau repas diététiquement préparé (riz à l’huile merci le cuisto, le mot régime lui est inconnu). « Viens à notre table ! » Une des nanas de son service te propose de les rejoindre. Cette table où il est actuellement assis. Mon dieu, tu vas déjeuner avec lui (et les autres).


 


Tu t’approches et pries pour ne pas faire tomber ton plateau. Tu t’assoies, salues la table et ouvres ta canette de coca zéro. Spphichhhhtttttttt.


 


Ton cœur bat la chamade. Ce stress, tu l’avais complètement oublié (en tout cas, il n’était pas apparu avec ceux que tu as pu rencontrer auparavant). Il te regarde, tu le fixes, juste deux secondes et demie. Trop intimidée pour lui parler directement, tu rebondis sur le sujet de conversation en échangeant avec ta voisine.
 
Puis, vous vous adressez enfin la parole. Tu sens que tu rougis. MERDE ! Tu avais oublié ce détail ! Ce détail qui date du collège : TU ROUGIS ! TU ES TOUTE ROUGE. ET EN PLUS TU COMMENCES À TRANSPIRER. « Roh vous me donnez chaud avec vos blagues » Tu essaies de rattraper le truc comme tu peux et enlèves ton foulard.


 


Tu attends que ton teint écrevisse se dissipe pour reprendre le contact « œil à œil » avec lui. Il te plaît. Mais non, il ne te plaît pas, il est dans ta boîte. NO ZOB IN JOB !


 



La moitié de la tablée se lève. Lui, super nana entreprenante, ton pote collègue, un Directeur et toi restez à table. Il est encore là. Il n’a pas quitté la table. Il est là, oui toujours là. Merde mais il est vraiment trop craquant. Merde.



 


À la fin de la pause déj, il a tenu à venir prendre le café/thé avec vous. Une fois assise derrière ton desk, tu attends une bonne heure et passe à l’étape supérieure. Tu lui envoies un mail pour rebondir sur le sujet « vacances ». Il te répond qu’il te racontera son parcours sportif en rentrant de ses congés. Te glisse un « à bientôt, courage à toi en attendant les vacs » bla bla.


 



Tu attends vivement son retour et es quelque peu déconcertée.  Tu t’es rarement sentie aussi sereine/emballée en la compagnie d’un garçon. Bon allez, concentre toi sur tes dossiers et arrête de regarder vers son bureau quand tu passes dans les couloirs. Il sera de retour début juillet.


 


Article rédigé par Camille G.



 
 


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