La dernière fois que j’ai failli taper quelqu’un, c’était une copine qui me disait : « regarde, j’ai pris un sac noir qui va avec tout ». Argh, non ! Oui, un sac noir, ça va avec tout. Mais pas forcément avec nous.
J’ai remarqué que le sac à main était l’expression la plus aboutie de notre moi intérieur. J’en entends qui rigole, au fond, mais non, il y a même une consultante qui a basé ses formations aux techniques de vente sur l’analyse de la personnalité de son interlocuteur via son sac à main.
Je ne vous l’ai jamais dit mais je milite pour l’identité par le sac à main. Notre sac, c’est notre vie, notre histoire, la démonstration de nos priorités et de nos exigences. La femme qui peut sortir sans sac à main, celle-là est une femme libre (et a de grandes poches).
En période de soldes, c’est l’occasion ou jamais d’investir dans un beau sac. Alors comment choisir un sac qui nous ressemble ? Lâchons-nous ! Et inventons le brainstorming du sac à main
- Contournons les limites fonctionnelles : la mère de famille opte généralement pour le format carton de déménagement, la poulette de compétition pour la pochette riquiqui où n’entre qu’un patch NicoStop et son iPhone. Mais si vous avez une montagne de choses à transporter, vous pouvez choisir la pochette à glisser dans un cabas. Hop, on détourne le problème et on se fait plaisir !
- Oublions le noir « qui va avec tout », le « gris qui n’est pas salissant », le « blanc qui fait chic ». Qu’est-ce que j’aime ? Soit je change de sac tous les jours et la question de la couleur qui va avec tout ne se pose pas, soit j’ai un sac doudou que je traîne partout.
Si c’est le cas, le plus simple est de se baser sur l’ensemble de sa garde-robe. Et de choisir une couleur qui se marrie avec tout. Si, c’est possible ! Par exemple, si vous portez majoritairement du kaki + beige, autant choisir un sac rouge / rose / orange / corail… qui réveillera vos tenues.
- Osons les matières les plus folles ! Je n’ai jamais entendu ni lu l’adjectif indécent accolé au mot sac à main. Le sac peut être en velours, en dentelle, en python, en léopard, en cuir rouge, il ne sera pas connoté pupute comme le serait un pantalon ou une veste.
Du coup, le sac peut être un exutoire, un moyen d’exprimer un peu de notre féminité ou de notre fantaisie.
- Choisissons un sac adapté à notre silhouette : grand si je suis grande, petit si je suis petite. Une mini pochette en bandoulière si je fais 1m80 risque de nous transformer en asperge, une grosse besace sur une petite bonne femme = une fourmi qui tire une miette de pain plus grosse qu’elle.
Et un sac, ça s’essaie, bien sûr ! J’étais en admiration devant le Pippa de Furla, mais une fois glissé au bout de mon bras, il me donnait des airs d’écolière déguisée en expert-comptable. J’avais l’air grotesque.
La forme d’un sac peut aussi rééquilibrer des tenues un peu strictes. Quand on est cantonnée à l’ensemble pantalon pour le boulot, un beau sac en cuir souple va adoucir la silhouette, lui donner de la féminité. Avec une mallette, au contraire, ce sera un casting pour Working Girl 2.
Pour trouver son âme sœur, le mieux est d’aller traîner au rayon maroquinerie d’un grand magasin. Et essayer, essayer, essayer ! Même des modèles improbables qu’on n’ose pas, qu’on n’aurait jamais imaginés.
Et pour tout connaître sur le choix technique d’un sac à main, savoir quelles matières vous conviennent ou comment reconnaître la qualité d’un modèle, vous pouvez vous plonger dans cet article.
Pour les petits budgets, les sacs en cuir se trouvent facilement en brocante, chez Emaüs ou sur eBay.
Et toujours garder à l’esprit que notre sac est bien souvent notre meilleur ami.
Article rédigé par Stelda
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