Virée à Saint-Germain-Des-Prés BEAUTÉ

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Hier, c’était ma sortie entre copines dans la capitale. Mouais je sais, je me la raconte mais quand t’as 20 ans, c’est simple comme bonjour, dès que tu passes la barre des 30 avec des mômes,  ça tient du  voyage organisé… trouver une date dans nos agendas de super women débordées, préparer psychologiquement  le « Jules », les mômes, assurer la logistique, la bouffe, le ménage … Bref mes copines et moi, on a réussi à le faire, trop fières de nous.


 


Bon, comme toute sortie entre filles,  nous sommes parties avec 2 heures de retard, le temps de faire le ravalement de façade, de changer 10 fois de tenue, de boire un jus, de faire pipi, fumer une clope (je balance les copines), refaire pipi  et choisir le quartier que nous allions visiter.


 


Nous optons finalement pour Saint-Germain-Des-Prés. Perso je suis ravie, je ne connais pas (j’en vois qui rigolent  au fond mais comme on dit, c’est le cordonnier le plus mal chaussé). Il fait beau, il fait chaud, on joue les jeunettes en caisse, vitres baissées, cheveux au vent  remuant nos bodys comme à 20 ans sur les rythmes endiablés de la playlist de ma brunette de copine. Nous arrivons, le quartier est blindé (normal), trouver une place tiendrait du miracle, on fonce donc dans le  parking du pote de M. Vinci, qu’on sait déjà que ça va nous coûter un bras,  mais tant pis, soyons folles.


 


A peine arrivées que nous voilà déjà posées à la terrasse d’un café très sympa, place d’Acadie. Il faut dire qu’il fait soif mais surtout qu’on adore regarder les gens passer et faire les commères, planquées derrière nos lunettes de soleil.


 


Montées sur nos espadrilles compensées, on se la joue « Pretty Woman » sans Richard Gere ou sans tunes, c’est comme tu veux… On déambule, admiratives, devant les vitrines de grandes marques quartier Odéon. On rentre regarder chez notre chouchou « ZADIG ET VOLTAIRE », pour voir, juste pour voir et toucher cette petite veste dorée qui t’a tapé dans l’œil à l’extérieur. Rien ne sert de retourner la petite étiquette, tu sais déjà que ta carte bancaire ne passera pas sans avoir débloqué ton PEL au préalable. Alors au revoir Zadig, au revoir Voltaire. Un jour peut-être au cours d’une vente privée, très privée, je te retrouverai petite veste …


 


Nous retrouvons nos esprits devant « ZARA » la bien aimée où malheureusement les imprimés fleuris et les couleurs acidulées n’auront pas raison de nous. C’est finalement chez « GAP KIDS » que nous ferons le plus d’emplettes pour nos petits. Bref, c’est un après-midi délicieux sous le soleil et le ciel bleu, entre copines, prenant le temps de flâner, bavarder et rigoler. Faut dire que ma copine a réussi à jouer les Marilyn Monroe sur une bouche de métro, sans le vouloir. Je vous laisse imaginer la scène où sa petite robe mini-ceinturée a volé au passage du métro, laissant découvrir l’intimité de son joli fessier… Et nous  de pouffer de rire comme des grosses baleines pendant au moins un quart d’heure. Ah, c’était trop bon !


 


Pour nous remettre de nos émotions, nous prenons place pour « l’Happy Hour » dans l’un des nombreux bars à tapas des Arcades. L’endroit s’appelle le « Point Bulles » et comme son nom l’indique, ils servent des cocktails à base de champagne ou de crémant de Loire avec des tapas, et c’est juste merveilleux (je précise que cet article n’est absolument pas sponsorisé mais que je ne serai pas contre un autre cocktail de la carte. Alors à toi le sympathique serveur, si tu reconnais en nous les emmerdeuses avec le fromage de chèvre, n’hésite pas nous faire signe…).


 


Les neurones légèrement imbibés (je rappelle que l’abus d’alcool est dangereux pour la santé), nous avons dîné ensuite dans un restaurant italien tout proche. Un accueil chaleureux et des pâtes délicieuses. On a beaucoup ri avec la banquette sur laquelle j’étais assise :  une banquette commune à la table d’à côté,  qui fait que si ton voisin se marre, tu vibres en simultané, que s’il se rassoit, tu sautes au plafond,  et un serveur génial, aux petits soins mais qui serait au top comme maître d’hôtel chez la  famille Adams (bouhhhh c’est moche d’avoir le cerveau alcoolisé et de se moquer comme ça).


 


Pour résumer, j’ai découvert Saint-Germain-Des-Prés avec le sentiment de ne pas être au coeur de Paris mais bien plutôt avec l’impression d’être en vacances dans le Sud de la France. J’ai adoré l’ambiance de jour, j’ai surkiffé l’ambiance du soir avec les bars à tapas, les bars à vins,  les restos, la musique, les gens, l’accueil… C’est certain, je reviendrai avec plaisir pour pousser le délice jusqu’au bout de la nuit.


 


Article rédigé par Magchou.



 
 


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