Dimanche dernier, c’était doncLa Coursedu Château de Vincennes, la dernière course programmée (pour le moment) cette année. Après la déroute de Rotterdam, dont je ne rappellerai pas le chrono, j’avais décidé de suivre un nouveau programme Jiwok en 12 séances pour améliorer ma vitesse. Les 3 séances par semaines pendant 4 semaines se sont au final traduites par 5 séances en tout sur 6 semaines, logique !
Mais c’est pas de ma faute, le temps il était trop moche pour moi : like Josiane Balasko (il suffit de remplacer « le temps » par « la neige » et le « moche » par « molle » et on y est, je ne suis pas à une approximation près). Plusieurs fois, j’ai douté de ma santé mentale : pourquoi m’infliger une nouvelle course alors que j’avais promis de me retirer définitivement de la course à pied après Rotterdam ? En fait, je crois que je suis accro !
J’adore aller chercher mon dossard et mon t-shirt, j’aime bien les gargouillis de stress qui passent dans mon ventre juste avant le départ, j’aime bien essayer de sourire au photographe genre « tout va bien, je suis hyper à l’aise » alors qu’en fait je suis en train de mourir (les photographes de Rotterdam ont dû vivre un grand moment car je leur ai donné l’occasion de se prendre pour des reporters de guerre shootant une personne à l’agonie…), j’aime bien avoir ma jolie médaille après la course et passer au stand ravitaillement grignoter un peu. Mais surtout ce que j’aime, c’est avoir la satisfaction de me dire : je l’ai fait !
Dimanche, nous sommes donc partis à 10h sous un ciel incertain mais il ne faisait pas froid, quoi qu’après Les foulées de Vincennes, je crois que je suis tout-terrain, ou en tout cas toute-météo !
Cette fois, au lieu de courir en essayant de respecter une certaine vitesse, j’ai décidé de courir au cardio. A chaque fois que mon cardio dépassait 175, je marchais quelques pas pour redescendre en dessous des 170 et au final cette technique s’est avérée payante puisque j’ai donc fini en 1h06 soit une minute de mieux qu’à La Rochelle en novembre dernier ! Course pour laquelle je m’étais vraiment entrainée.
Peu avant le cinquième kilomètre, j’ai dû marcher un peu à cause d’un point de côté particulièrement coriace, GRRR ! Et puis j’ai marché un peu aussi au moment du ravitaillement. Pas que ça m’était nécessaire, non non non pas du tout, c’était juste pour ne pas risquer de renverser une goutte de cette délicieuse boisson au goût de Tang bien sûr !
D’ailleurs, après avoir terminé cet excellent breuvage, j’ai cherché une poubelle pour jeter mon gobelet – 90% des gens jettent le leur par terre et c’est vrai que sur ce genre d’événement, il y a sûrement un service propreté qui passe derrière mais moi, je bloque là-dessus, je ne suis pas une championne, perdre quelques secondes au chrono pour m’être déroutée afin de jeter mon verre dans une poubelle ne changera pas grand-chose au final et je pense que ça fait du bien à mon karma – et quelqu’un sur le trottoir m’en a remerciée et félicitée ! Bon, sur le moment je n’en ai pas vraiment profité parce que j’avais mes écouteurs dans les oreilles, ce commentaire m’a été rapporté par Jiminy qui courrait avec moi.
Jiminy courrait avec moi ? Mais qui gardait la Chouquette, me direz-vous ? Eh bien, de très bons amis qui ont eu l’extrême gentillesse de nous dire « banco ! » quand on leur a demandé d’être chez nous à 9h un dimanche matin, ce qui supposait qu’ils se lèvent à 7h… MERCI – MERCI – MERCI – MERCI – MERCI – MERCI – MERCI – MERCI– MERCI ! Les cinq kilomètres après le ravitaillement sont passés assez vite, d’autant que la course était dans le Bois de Vincennes donc que j’avais l’impression de jouer à domicile.
Cela dit, j’ai encore une fois eu la preuve que mon souci n’est pas le physique mais le mental parce que je me suis arrêtée trois fois pour marcher un peu dans les deux derniers kilomètres alors que clairement, j’aurais pu continuer… Mais bon, cette fois j’ai quand même eu le courage de me mettre en mode Mario Kart sur les cents derniers mètres histoire de grappiller quelques places au classement (que je n’aurais pas perdues si je n’avais pas marché avant, c’est sûr…). L’arrivée se faisait donc sur tapis rouge :
Et nos amis nous y attendait justement avecla Chouquette, voir sa petite frimousse m’a fait un bien fou ! Au final, je suis contente de mon temps qui est, jusqu’ici, mon meilleur sur dix kilomètres, et ça me donne envie de m’inscrire à d’autre courses ! Quoi, moi, j’ai dit que j’arrêtai ? Non, je ne m’en souviens pas…
Article rédigé par Running et Talons Hauts.
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