Règlement intérieur à l’usage des employés BEAUTÉ

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Le monde du travail est une jungle. Même quand on aime son job, quand les rapports avec nos collègues sont bons et même quand, si si, je suis sûre que ça existe quelque part, le chef n’est  pas trop mal (professionnellement parlant), l’univers professionnel est semé d’embûches.


 


Pour survivre et réussir du mieux possible ce parcours du combattant jusqu’à la retraite sans trop d’égratignures, il serait peut-être judicieux de suivre des règles officieuses.


 


Pour cela, il suffit d’instaurer une sorte de règlement intérieur dont le seul but égoïste est de vous aider à tenir le coup, à briller ou au contraire à passer inaperçu au bon moment, à ne pas vous surmener, à ne pas vous faire avoir.


 


Règle n° 1 : Faire sa blonde.


 


Sans insulte et sans méchanceté envers ces dames peu « mélaminée ».


 


Il s’agit plutôt de jouer du préjugé du côté écervelée des femmes aux cheveux couleur des blés et ça peut marcher même si vous êtes brune ou rousse. Il suffit d’avoir l’air de ne pas comprendre, de ne pas savoir faire.


 


Règle n° 2 : Chacun sa merde.


 


Vous avez déjà suffisamment de boulot comme ça, si vous commencez à aider les autres, vous n’aurez pas fini et puis, ils finiront par prendre l’habitude. Entre bon(ne) et con(ne), il n’y a qu’une lettre et vous ne voulez pas être pris(e) pour un(e) con(ne).


 


Règle n° 3 : Toujours dire que vous êtes occupé(e), que vous bossez sur quelque chose.


 


Parce qu’il y a toujours quelqu’un pour vous demander : « T’es occupé(e)? ». Question qui signifie : « Je vais te refiler du taf ». Répondre non signifiera pour la personne, non pas : « Je suis serviable, que puis-je faire pour toi en plus de ce que j’accomplis en ce moment » mais bien « Ben non, je ne branle rien, comme d’hab ! ». D’ailleurs, ne jamais tenter de réponse ironique, du style « Putain, tu m’as réveillé en pleine sieste » ou « Ça tombe bien, je venais de terminer ma manucure » car ces gens-là ne la saisissent pas, ils prennent les réponses au premier degré.


 


Règle n° 4 : Ne pas critiquer des collègues ou des chefs en présence de gens dont vous ne connaissez pas l’opinion.


 


N’oubliez pas que le monde du travail est une jungle et qu’il y a des saloperies de hyènes (oui je sais, on les trouve plutôt dans la savane mais je n’aime vraiment pas les hyènes) sournoises. Alors, avant de vous exprimer, soyez sûr(e)s de connaître les personnes qui vous entourent sinon, cela pourrait se retourner contre vous. Apprenez à jauger correctement leurs opinions sur les uns et les autres et à connaître leur caractère et leur façon de faire pour l’utiliser à bon escient.


 


Règle n° 5 : Il paraît qu’avoir un bureau en désordre est signe d’un esprit dérangé et qu’il faut alors s’interroger sur l’esprit d’une personne dont le bureau serait vide. Aussi, il faut toujours avoir du travail apparent sur le bureau. Des dossiers et documents qui changeront avec le temps car, vous êtes des professionnel(le)s et une fois un dossier terminé, vous le rangez pour passer au suivant.


 


Règle n° 6 : Ne pas laisser de traces.


 


Ou au contraire, communiquer par mail ou par courrier dans le cas éventuel où vous auriez besoin de preuves. Mais il existe certains cas où un simple appel suffira à exprimer officieusement quelque chose.


 


Règle n° 7 : Posez vos congés dès que vous les avez.


 


Oui, car le travail, c’est aussi les congés et ça, c’est plutôt une bonne chose. Vous pouvez en discuter avec les collègues que vous appréciez histoire de garder de bonnes relations avec eux et pour vous arranger. Mais n’oubliez pas qu’après, premiers arrivés premiers servis. Alors, c’est sûr, on ne sait pas toujours quand on veut avoir du repos mais il faut s’organiser, au moins pour les congés d’été.


 


Règle n° 8 : Maîtriser un minimum l’outil informatique.


 


C’est-à-dire, savoir rapidement fermer ou réduire une fenêtre compromettante. Par conséquent, il est toujours utile d’avoir au moins un document professionnel ouvert pour basculer dessus.


 


Règle n° 9 : Pas d’initiative !


 


Et ce, pour au moins trois raisons. D’abord, parce que vous démontreriez que vous avez plus de compétences que les autres croyaient et ils pourraient alors vous solliciter davantage. Ensuite, parce que votre entourage professionnel, collègues ou chef pourraient en prendre l’habitude et ne prendraient plus d’initiatives eux-mêmes. Enfin, c’est prendre le risque de vous prendre dans les dents que c’était une mauvaise idée, même des mois après et même si on vous a laissé faire, vous laissant croire ainsi que c’était bien (le chef était mal luné ce jour-là, il fallait qu’il trouve quelque chose à vous reprocher).


 


Règle n° 10 : Ayez conscience que le chef parfait n’existe pas.


 


Même si parfois, vous aurez l’illusion que vous êtes tombés sur un super chef, vous vous apercevrez tôt ou tard qu’il a des défauts et qu’il ne correspond pas à ce que vous attendiez d’un chef. Alors, pour éviter toute déception, autant en avoir conscience au plus vite.


 


Article rédigé par Tytania.


 
 


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