American Horror Story ou la série qui m’a filé des insomnies BEAUTÉ

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Série découverte grâce à mon homme qui a eu du mal à me convaincre de la regarder… au début. Parce que, oui, parfois je peux être une vraie chochotte et soit les films/séries horrifiques me tétanisent de trouille soit ils me passent complètement au-dessus de la tête. Le pire c’est que généralement ce n’est pas le film en lui-même qui me fout les jetons mais juste un petit détail qui va me rester en mémoire pendant un bout de temps… Et dans ce cas, impossible de se balader dans ma grande et vieille-maison-qui-craque dans le noir !


 


Mais j’avoue que je n’avais encore jamais vu une série qui me fasse autant flipper tout en m’accrochant autant ! Il n’y a que deux saisons pour le moment, qui sont vraiment bien réalisées ! Le scénario tient la route, les acteurs sont convaincants, les personnages ne sont pas insupportablement manichéens ou trop stéréotypés et les mystères sont au rendez-vous. Tout pour plaire. L’originalité de la série est que les saisons n’ont aucun lien entre elles. Elles ne se passent pas à la même époque, ni au même endroit et ne sont clairement pas sur le même sujet. Il y aussi quelques éléments réels qui y sont incorporés, donnant une dimension encore plus réaliste à l’histoire.


 


Enfin, en même temps, pour que j’ai besoin de dormir la lumière allumée à plus de 20 ans, c’est qu’elle paraissait déjà bien réaliste cette série…


 


La première saison en elle-même n’est un peu flippante qu’au début, le temps d’appréhender un peu les personnalités de chacun, il y a quelques plans caméra basiques faits pour faire sursauter mais l’intrigue est intéressante et on a hâte de voir la suite.


 


Je crois que c’est la première série qu’on regarde en amoureux et où on passe la nuit à enchaîner les épisodes (parfois 6 d’affilée sans pouvoir s’arrêter), avides de voir la suite.


 



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La seconde saison est dix fois plus glauque que la précédente. Je vous plante le décor : 1964, un asile tenu par des bonnes soeurs pas si touchées par la grâce de Dieu que ça, privilégiant les sévices mentaux et corporels plutôt que les prières, des patients plus bizarres les uns que les autres, des exorcismes, un professeur timbré mais-pas-tant-que-ça qui fait des expériences étranges (et abominables) sur les patients, un tueur en série qui dépèce ses victimes. Mélangez un peu tout ça en leur apportant de la profondeur et vous obtenez — en gros — American Horror Story Asylum.


 


Et c’est là qu’ont commencé mes sueurs froides.


On a quelques scènes du présent qui viennent s’ajouter au passé pour le compléter et une scène en particulier qui m’a filé des cauchemars et des insomnies pendant un peu plus d’une semaine. Jusqu’à ce qu’on finisse cette série, qu’on l’épuise jusqu’au dernier épisode (oui, une semaine parce qu’impossible pour moi de regarder ça dans ma vieille baraque-qui-fait-déjà-trop-peur-à-elle-toute-seule, alors direction l’appartement de l’Homme pour voir les dernières scènes. Et même avec ça, j’allais vérifier que la porte d’entrée était bien verrouillée. Voyez à quel point j’suis courageuse ?).


 



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Voilà comment une série arrive à vous faire crever de trouille tout en vous rendant totalement addict. Je vous rassure, mes cauchemars ont commencé à cesser après le visionnage du dernier épisode, même s’il m’arrive encore de penser à Bloody Face et aux créatures étranges qui se baladent autour du manoir en claquant des dents.


 


De mon point de vue, la seconde saison est de loin supérieure à la première. Et même s’il y a quelques bémols à dénoter,  je n’ai jamais autant mouillé ma petite culotte de trouille. De trouille que Bloody Face me tombe dessus par mégarde, que le professeur fou me trouve, qu’au détour d’un chemin je tombe une de ces créatures qui me font froid dans le dos.


 


 « Âmes de trouillardes absolues s’abstenir », ils auraient dû marquer ça sur l’affiche tiens. Mais malgré toutes ces frayeurs nocturnes, American Horror Story est une série à ne pas louper !


 


Article rédigé par Ivy Read.


 


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