C’était un soir comme j’en vis souvent. La rude journée de travail terminée, les diverses tâches ménagères achevées, le dîner enfin avalé, je m’affale dans mon canapé et je zappe. Vue l’heure avancée, tous les programmes ont déjà commencé mais qu’importe, je cherchais juste de quoi me détendre un peu avant d’aller me coucher.
Je m’arrête sur RTL9 pour prendre en cours de route un film qui ressemble à Anaconda. Je n’ai pas vu le début, cet épisode de ma vie s’est déroulé il y a quelques années, mais ce film m’a laissé un tel souvenir que je me dois de le partager avec vous.
Certes, ce n’était pas du grand cinéma, ce dont on pouva se douter dès qu’il s’agit d’une histoire de serpent géant. Cependant, tout comme pour Spirit Hunters (dont j’ai fait la critique sur mon blog), Python mérite de faire l’objet d’un billet cinématographique.
Voici brièvement le synopsis de ce film de 2004 (sorti directement en DVD), du réalisateur Richard Clabaugh : La ville de Ruby, en Californie, est la cible d’un gigantesque serpent génétiquement modifié ayant échappé au contrôle de son créateur.
Lorsque j’ai commencé à regarder, le serpent avait semble-t-il, déjà fait du dégât. Je vous passe le casting qui aurait pu faire le succès du film (Casper Van Dien ou Robert Englund, le terrifiant Freddy) et les effets spéciaux pour vous parler des détails qui font tout.
Le serpent s’apprête à attaquer une jeune femme sans défense (bien sûr !). D’autant plus sans défense qu’elle est sous la douche et donc nue. On apprécie la salle de bain qui semble se situer au sous-sol de la maison (logique). Un effet sans doute renforcé par les planches en bois et petites poutres de décor qui font largement penser à ce qu’on peut trouver dans un studio (il ne manquerait plus que l’apparition discrète et partielle d’un technicien dans le champ mais peut-être était-ce le cas et que je l’ai loupé).
Deuxième effet Kiss Kool de cette incroyable scène où un serpent gigantesque parvient à se faufiler dans une salle de bain, la jeune femme, effrayée, a tout juste le temps de saisir une serviette pour préserver sa pudeur avant de prendre la fuite. Une belle serviette éponge blanche qu’elle a « nouée »… par derrière ! Ce qui est somme toute très logique. Quand je sors de mon bain, je me fais toujours chier à l’attacher dans mon dos, c’est tellement plus pratique. Ceci dit, je critique mais cette méthode semble particulièrement efficace car malgré sa course effrénée pour échapper au RGM (Reptile Génétiquement Modifié), pas une seule fois sa serviette ne glisse. Alors que moi, malgré tous mes efforts, je suis incapable de faire 5 mètres sans que ma serviette ne s’échappe !
Plus tard, elle trouvera refuge dans le laboratoire où la créature a été créée. Par chance, elle y trouvera un charmant petit short et un débardeur (une tenue digne de Lara Croft) pile à sa taille !
Autre scène, à l’extérieur. Deux personnages, un homme et une femme. Ils sont en voiture, le serpent est un peu à leur trousse. Ils prennent le temps de s’arrêter près d’un autre véhicule, appartenant à quelqu’un qu’il connaissait, pour faire le constat qu’il était vide. Moment de tension et de stress, le serpent les a rattrapés, il faut prendre la poudre d’escampette. Je ne me souviens plus pourquoi mais ils ne sont pas retournés dans leur voiture. Non, ils trouvaient certainement que les deux vélos dans le pick-up de leur pote seraient sans aucun doute plus rapides ! En plus d’être particulièrement malins, ce sont aussi des gens qui prônent la sécurité, même en deux roues. Aussi, ce n’est pas parce qu’un serpent de 10m de long pour 3m de diamètre menace de les avaler tout crus, qu’il ne faut pas enfiler un casque avant d’enfourcher les vélos !
Bref, un film de série B où l’humour (ou la moquerie) l’emporte sur l’action. Je vous le conseille (si par hasard, vous tombez dessus à la télé) parce qu’il est distrayant et reposant en plus d’être amusant.
Source image : site IMDb
Article rédigé par Tytania.
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