Le jour où je suis passée pour une mère psychorigide BEAUTÉ

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Ça devait arriver un jour… Les oppositions d’idées entre copines quand on devient mamans. Ça m’est donc tombé dessus lors d’une petite soirée entre couples à la maison, une soirée où je me suis dit : « Oh, une vie sociale ! Oh, d’autres personnes à qui parler en dehors de Nénette la Gazouilleuse ! » Nénette qui était en mode Belle Endormie avant que tout le monde n’arrive car comme tous les soirs, dodo à 19h30. Alors que nous étions fiers, Chéri et moi, de montrer notre réussite du coucher sans pleurs et tôt, le sujet est revenu sur la table au détour d’un petit verre. Le bonheur de redécouvrir ce petit verre de vin amical abandonné pendant des mois… Aucun rapport avec mon histoire, passons.



 


Nous avons donc abordé le sujet des horaires, mais en fait, j’étais la seule à avoir un horaire pour mettre ma fille au lit, oups ! Petits extraits de la conversation : « Mais faut pas se mettre autant la pression », « Moi si je vois qu’il n’a pas sommeil, je ne vais pas le forcer à se coucher », « J’attends son papa, tu ne peux pas les priver de se voir un peu »…  Et c’est là que je suis passée pour une maman psychorigide. J’assume, j’ai des horaires fixes, comme beaucoup de mes copinautes mamans, nous sommes en quelque sorte des accros aux rituels et aux repères.



 


Je m’appelle Manon, je suis maman depuis six mois et je suis accro aux rituels. Voilà, c’est dit ! En quoi cela consiste ? Avec Nénette mini Princesse, nous partageons des moments identiques chaque jour aux mêmes moments de la journée. Pour moi, il s’agit de la rassurer au milieu des innombrables découvertes qu’elle fait. Il y a la musique dans son lit le matin pendant que je prépare le bibi qu’elle boit dans sa chambre, il y a depuis peu la gymnastique avec maman avant la sieste du matin (cf. article Abdo Party ! Un nouveau moment de complicité avec bébé), les repas à heure fixe, 12h, 16h, 19h, mais aussi le bain à 18h30, quand l’heure arrive, elle trépigne. Le bibi du soir, c’est bien calée dans les bras de maman en mode calinou devant le Grand Journal – ça, c’est plutôt pour moi – puis le coucher à 19h30, des bisous, des paroles d’amour et sa musique du soir. Et plein d’autres petites choses qui nous appartiennent. Bien évidemment, si tout ne se passe pas comme ça, hé bien, on fait autrement et on improvise. Donc, non, je ne me mets pas la pression et je ne la force pas, ça roule, tout simplement.



 


J’adopte volontiers le qualificatif de « maman psychorigide », pourquoi ? Parce que le réveil du matin se fait sans pleurs, parce que je n’ai pas à courir pour lui préparer son biberon, parce qu’elle rigole quand je l’allonge pour la gym, parce qu’elle trouve le sommeil facilement le soir et qu’ « accessoirement », j’ai mes soirées libres. Mais surtout parce que les surprises, les pleurs, les rigolades, les angoisses, les doutes et les moments improbables ponctuent tout le reste de la journée. Et si ce n’est pas la meilleure méthode pour tout le monde, c’est la nôtre. Et vous ?


 


Article rédigé par Satine et Paladins.


 


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