J’ai la poisse ! Les anecdotes qui le prouvent… BEAUTÉ

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poisse


 


« Il n’y a qu’à toi que ça arrive ! ». C’est ce que j’entends trop souvent à mon goût lorsque je raconte mes dernières péripéties à mes amis. Je n’aime pas larmoyer, mais il est vrai que parfois, je me dis qu’on m’a maraboutée, que le Malin m’a prise en grippe, ou qu’un ex aigri s’amuse à planter des aiguilles dans une poupée vaudou en pensant à moi. La preuve…


 



Dans la catégorie poids lourd :




 



1) J’ai déjà pris feu en allumant une clope.



 


 Je veux dire, pris feu pour de vrai, pas juste la mèche de cheveux qui crépite trois secondes et qui sent le cochon grillé ensuite. Non, moi j’ai fait les choses en grand, et d’ailleurs je n’ai toujours pas compris comment ça a pu se produire. C’était cet été, au Batofar, une sorte de péniche-boîte-de-nuit sur les quais de Seine pour ceux et celles qui ne connaitraient pas (y a pas que Paris dans la vie !). J’étais donc dehors, à l’air libre. Et non, je ne faisais pas le plein d’essence de la péniche, et non, je n’avais pas non plus décidé de remettre de la laque dans mes cheveux en allumant ma clope. Toujours est-il qu’à la seconde où j’ai allumé mon briquet, ma crinière s’est embrasée d’un coup. Je n’ai pas eu le temps de comprendre, ni de crier, ni même d’avoir peur. J’ai juste eu le temps et le réflexe de fermer les yeux pour les protéger des flammes. Autour de moi, les gens ont hurlé et se sont écartés. Les salauds. Bon, ok, j’aurais probablement le même réflexe. Seul mon copain a réagi et m’a sauté dessus pour m’éteindre. Au final, ça n’a pas dû durer plus de cinq secondes. Mais quand ta chevelure est en feu, c’est long. Et tout ça la veille de mon départ en vacances dans le Sud ! Bilan : privée de soleil et de plage pour cause de front et tempes cramés (un mélange de peau noir charbon et de chair à vif rose, du plus bel effet). Et bonnes vacances bien sûr !


 



2) Attention, un taxi au chauffeur louche circule dans Paris ! Oui, c’est celui que j’ai pris.



 


Comme j’ai une fâcheuse tendance à croire que rien ne peut m’arriver (j’ai arrêté de regarder les infos), il m’arrive souvent de rentrer seule  chez moi, à pieds, en pleine nuit. Pigalle à 5h du matin en micro-short et talons ? Même pas peur ! Mais une nuit, après une soirée bien arrosée, j’ai soudain eu un éclair de lucidité.


 


Taxiii ! Eh bien grand mal m’en a pris ! Moi qui pour une fois avais voulu la jouer safe, j’ai été agressée pour la première fois de ma vie, par le chauffeur de ce foutu taxi.


 


En montant dans la voiture, je donne mon adresse au chauffeur et je m’endors, trop bourrée exténuée. Jusque-là, tout va bien. En arrivant devant mon immeuble, le chauffeur me réveille… en me caressant la cuisse. Là, en dépit de mon état d’ébriété avancé, j’ai capté que quelque chose de pas net se passait. Je lui ai donc jeté un billet et je me suis précipitée dans mon hall. Mais non content d’avoir profité de mon petit somme pour me peloter la cuisse, le chauffeur s’est dit que tant qu’à faire, il allait me suivre dans mon hall. Et me bondir dessus pendant que j’ouvrais ma porte. Je te passe les détails, mais sache que maintenant, je sais très concrètement ce que signifie être tétanisée par la peur. C’était comme dans les cauchemars, quand tu crois hurler mais qu’en fait aucun son ne sort de ta gorge. Heureusement pour moi, le cri strident que j’ai finalement poussé l’a fait fuir, et ma soirée n’a pas basculé dans l’horreur absolue. Mais rien que d’y repenser, j’en ai la nausée.


 



3) Gare au faux-pas…



 


Il y a deux mois, je suis tombée. Pas du haut d’une fenêtre, non, juste de ma hauteur. Là où la plupart des gens s’en seraient sortis avec un poignet foulé ou une dent ébréchée, moi, c’est mon profil droit presque tout entier que j’ai pulvérisé. Dans ma face, la triple fracture (avec mauvais jeu de mots) ! Et juste à temps pour m’empêcher de rejoindre ma famille dans le Sud pour Noël !


 



Dans la catégorie poids plume


(parce que ma vie n’est pas toujours si glauque, hein !) :


 



4) Mes fusibles choisissent toujours le plus mauvais moment pour sauter.



 


Genre quand je suis célibataire et que je n’ai personne sous la main pour m’expliquer ce qu’est un fusible et comment ça se change.


 


Genre le soir où je fête mon anniversaire chez moi avec une dizaine d’amis, et que je dois cuisiner pour tout ce petit monde. Je suis certes une cuisinière hors pair, mais les muffins dans le noir complet, et sans four, je sais pas encore faire.


 



5) C’est pas moi qui manque de ponctualité, ce sont les éléments qui se liguent contre moi pour m’empêcher d’arriver à l’heure.



 


Pourquoi est-ce toujours lorsque je ne dois être en retard sous aucun prétexte…


- que mon réveil décide de ne pas sonner ?


- que mon sérum hydratant refuse de sortir de son flacon pompe ?


- que je réalise en ouvrant mes volets que la neige tombe à gros flocons alors que je viens d’enfiler un short ?


- que je me bave dessus en me lavant les dents deux minutes avant de partir ?


- que je me rends compte, arrivée au coin de ma rue, que je n’ai pas fermé ma porte à clés, et que je dois revenir sur mes pas… et qu’en fait ma porte est finalement bien fermée à clés ?


 



6) C’est  toujours les jours de délit de sale tronche que je tombe sur quelqu’un à qui j’aurais voulu en foutre plein la vue.



 


Genre un ex, qui du coup doit se dire qu’il n’a rien perdu. Rassurez-moi, vous êtes comme moi ? Être canon quand on recroise un ex, c’est une question de principes, même quand on s’en fout, non ?


 



7) Il y a toujours une hausse des températures en automne, le lendemain du jour où j’achète mon nouveau manteau de la mort qui tue.



 


Ou un rafraîchissement soudain au printemps, pour m’empêcher d’étrenner ma nouvelle robe.


 


Je vous l’avais bien dit, j’ai la poisse ! Mais je garde le sourire, parce que finalement, dans mon malheur, j’échappe toujours au pire !


 


Article rédigé par Octopus.


 


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