L’affaire du marteau qui rend marteau BEAUTÉ

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« Les cons, ça ose tout, c’est même à ça qu’on les reconnait » – Michel Audiard.


 


Je suis une grande fan de la famille Audiard : le père pour ses dialogues, le fils pour ses films. Force est de constater que sur ce coup là, Michel, il avait bigrement raison.


 



La preuve ? Le concours de cons auquel je viens d’assister.



 


Dimanche, une de mes amies s’est retrouvée avec un taré devant sa porte qui l’a menacée avec un marteau. Premier con en lice pour le prix du meilleur débile de l’année.


 


Je contextualise pour que tout le monde comprenne bien : le taré est en fait son ex petit copain, il la harcèle depuis qu’elle l’a quitté.


 


Dimanche, il avait déjà joué les cartes  lettres, fleurs et, chouineries. Alors voilà, il s’est dit qu’il allait passer aux menaces. Brillant, ce garçon. Je suppute qu’il était en train de bricoler lorsque cette idée de génie à traverser son esprit : « Tiens, si j’allais la voir maintenant avec le marteau qui m’a servi à enfoncer ce clou ». Bon, estimons-nous heureuses, il aurait pu décider de la menacer alors qu’il prenait sa douche et se pointer avec un tube de dentifrice en guise d’arme. Grotesque.


 


Le fait est que ce sympathique psychopathe connait mon adresse et qu’il n’est pas franchement heureux du fait que j’ai applaudi à la décision de mon amie : oui, il faut quitter cet abruti. De fait, savoir qu’il se balade dans le quartier avec un marteau n’a pas franchement été la meilleure nouvelle de la soirée.


 



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Lundi matin, je décide donc d’informer un de mes amis qu’un con rode dans les parages et que, dans le doute, je préfère qu’il ne vienne plus chez moi pour un temps. Ce serait quand même bête qu’il se prenne un coup de marteau perdu. Moi, gentille, je préviens. Lui, plein de tact, m’informe en guise de réponse qu’il a mangé des céréales au petit déjeuner. Deuxième con en lice pour le prix du meilleur débile de l’année.


 


L’histoire aurait pu s’arrêter là mais non, il la veut sa médaille de la connerie alors, il insiste :


 


« Non mais, c’était vrai pour le marteau… ? »


 


Non, bah non, je n’avais rien d’autre à faire ce matin que d’inventer un truc débile. D’ailleurs, je ne t’ai pas dit, c’est une tradition en France : tous les lundis matins,  les gens inventent des histoires rocambolesques à raconter au bureau pour faire croire qu’ils ont une vie passionnante.


 


Mais je suis gentille alors j’ai juste répondu que oui, c’était malheureusement vrai et que je voulais simplement ne pas lui attirer d’ennuis, que je m’inquiétais un peu quand même.


 


« C’est noble de ta part mais ne t’auto martyrise pas non plus ». 


 


Que le jeune homme ne me croit pas du premier coup lorsque je lui explique, à neuf heures, un lundi matin, que quelqu’un rode autour de chez moi avec un marteau, je peux comprendre. Je dirai même plus que je me dis qu’au moins, il a un esprit critique. Par contre qu’il me dise qu’en fait j’ai inventé cette histoire de marteau pour attirer sa sympathie en passant pour une victime éplorée… je ris… jaune.


 



Alors voilà


:


 


#1- Je mens rarement et je n’ai pas besoin d’inventer des histoires à dormir debout pour me sentir vivante.


#2- Je me contre fiche de ta sympathie, je n’ai pas envie de passer pour une pauvre chose fragile à protéger. Je ne suis pas chinoise, au cas où tu n’aurais pas remarqué.


#3-  Je suis trop gentille, définitivement puisque je m’inquiète pour la sécurité d’un con.


 



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En définitive, on ne sait pas trop comment les départager. Dans le doute, on va leur décerner une médaille à tous les deux : le premier parce que non jeune homme, ça ne se fait pas de menacer les gens avec un marteau ; le second parce que non jeune homme, tu n’es pas le centre de notre univers.


 


Bravo Messieurs.


 


Article rédigé par The Girl On The Bridge.


 


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