La discrimination envers les petits bébés, c’est trop pas juste ! BEAUTÉ

 

Je m’appelle Nénette mini Princesse et c’est trop pas juste ! J’ai 7 mois et je ne peux toujours pas utiliser mon trotteur ! Oui, C’EST TROOOOOP PAS JUSTE ! Et pourquoi ? Parce que je suis toujours trop petite ou il est toujours trop grand… Je pense que c’est plutôt de sa faute car même si je suis née en version mini – d’où mon surnom donné par maman – j’ai rattrapé presque toutes mes copines. Chaque mois, je m’efforce de bien grandir, de bien manger et je pousse, je pousse comme un champignon. Ce mois-ci, ayant mon trotteur en attente, j’ai pris presque 3 cm et 600 g mais même à ce rythme, je marcherai à quatre pattes avant de pouvoir l’utiliser.

 

 

Alors moi je dis, il y a de la discrimination envers les petits bébés ! Oui Madame, oui Monsieur ! Je le dis dans mon langage, en grognant, chouinant et pleurant même. Pourquoi sur les jouets, sur les chaises hautes et sur les poussettes, il y a des âges écrits alors que quand on est petit en taille, rien ne va ? Ma chaise haute et ma poussette par exemple, il suffit de me regarder pour voir qu’il y a un problème : les bretelles de harnais m’arrivent au dessus des oreilles. Pour le trotteur, à six mois, il m’aurait fallu 8 cm de plus. Sérieusement, les entreprises prennent des bébés géants pour tester leurs produits ? Ils ne pensent pas aux 25 % des bébés qui sont dans le bas du tableau du carnet de santé ? Rien que pour trouver une cuillère à la taille de ma bouche pour mes premiers petits pots, ce fut toute une histoire ! Je ne vous parle pas de ma première tétine, mon premier anneau de dentition, mes chaussons et chaussettes, tout était trop grand, gros, disproportionné ! Pourtant, la plupart des accessoires de puéricultures sont réglables : deux hauteurs pour les bretelles de poussette, trois hauteurs pour le trotteur. Mais alors, pourquoi ne pas ajouter un cran encore en dessous ?

 

Parce que moi, je suis petite mais je suis bien vive, je suis forte et je suis musclée. Je me redresse dans mon transat – j’ai des abdos de bébé béton – je me tiens debout contre le dossier du canapé avec mes gambettes de compet. Non, je ne suis pas un bébé en sucre qui veut attendre patiemment de grandir pendant que mes petits copains du même âge, mais plus grands, parcourent la maison au volant de leurs bolides multicolores. Je vois des photos, ils se cachent derrière les rideaux, ils attrapent le linge sur l’étendage, ils tirent la jupe de leurs mamans, ils essayent d’attraper le chat. Moi, je reste sur mon tapis et je m’énerve, je m’énerve à vouloir avancer ! J’ai même un copain qui a un super camion, à califourchon, mes pieds doivent être à 10 cm du sol.

 

Alors moi, Nénette mini Princesse, je dis : à bas les préjugés, à bas la discrimination par la taille, les petits bébés ont droit aussi à une vie d’aventure s’ils le souhaitent !

 

C’était mon coup de gueule de bébé, merci aux entreprises qui pensent à nous. Sur ces mots, je retourne mâchouiller mon doudou.

 

Article rédigé par Satine et Paladins.

 

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