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Qu’est-ce qu’une femme selon l’Education Nationale ? (ou la résurrection des bons vieux clichés) BEAUTÉ

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Non mais je demande parce que ça n’a pas l’air clair pour tout le monde. D’ailleurs, c’est tellement pas évident à définir que j’ai voulu lire cet excellent article sur Madmoizelle, qui m’a guidé vers la définition que l’Education Nationale fourni aux CP/CE1.


 


Attention, il y a du lourd : (copie d’écran pour montrer ma bonne foi)
 




 


Déjà, mes petits mammouths de l’Education Nationale : sachez que si on définit une jeune fille par les termes « jeune fille », c’est pour mettre une frontière entre femme et adolescente. Ce qui veut dire par conséquent qu’une jeune fille n’est pas une femme. A moins que vous considériez qu’une jeune fille de 14 ans est une femme qui doit avoir de la poitrine (mais ceci est un autre débat).


 


Bon alors, avant toute chose, sachez que les longs discours sur le féminisme et les poils sous les bras, c’est pas mon truc. C’est juste que je demande comme la plupart de mes congénères le respect de la parité et la reconnaissance du rôle de la femme dans la société. L’application des bonnes valeurs que la France se targue de respecter, le minimum quoi.


 


En fait en lisant cette définition (qui, il faut se le rappeler, s’adresse à de jeunes cerveaux pas encore très bons dans la critique), j’ai hésité entre plusieurs sentiments : révolte, agacement, placidité et dérision. Ils ont beaucoup d’humour à l’Education Nationale, vraiment : « Miss France est la plus belle femme de France ». Non, vraiment, on ne s’en lasse pas. Et cerise sur le gâteau : « elle peut porter des bijoux, des jupes et des robes. Elle a de la poitrine. » AHAHAHAH.


 


Bon mes petits loups, va falloir que je vous fasse une révélation terrible qui va vous bouleverser (mais je pensais qu’au XXIème siècle ce mystère était déjà levé) : une femme chie, pète, rote, a des problèmes gastriques, peut aimer la bière et jouer au foot. Et aussi, une femme régulièrement se tort de douleur pendant ses règles qui puent, qui la met de mauvaise humeur et qui, dans certains cas (oui ça sent le vécu), font tellement mal que ça coupe les jambes. Attention aussi, une femme peut ne pas aimer les bijoux, ni les jupes ni les robes.


 


Ah mais non, suis-je bête, si un bipède rationnel n’aime ni les bijoux, ni le shopping ni les jupes ni les robes, ça n’est pas une femme. C’est donc là que tombe cette interrogation fondamentale : mais alors, qu’est-ce ? Une chose, un truc non identifié qui n’a pas de définition. En gros, ça ne mérite même pas d’exister. Et bien sûr toutes les femmes les trucs qui n’ont pas de poitrines sont soit des hommes, soit rien. Pas de poitrine : t’es rien.


 


Car voyez-vous, il semblerait que pour l’Education Nationale, la femme se définit par une paire de  nichons. T’as pas de seins, tu sers à rien (excellent slogan).


 


D’ailleurs, ça va encore plus loin : « une maman, une mamie ». La femme c’est deux seins, un utérus qui ne sert pas à rien hein, faut pas déconner non plus. On a un utérus : c’est pour faire des gosses. CQFD. Vous remarquerez la délicatesse de l’Education nationale qui ne met pas la définition d’une femme qui ne se sert pas de son utérus comme machine à reproduction (une salope ? Une pétasse ? Le mystère reste entier)…


 


Maintenant, je me pose une question sur ma propre identité : j’ai 21 ans, j’ai déjà fait l’amour un nombre incalculable de fois avec mon homme, je n’ai pas d’enfants, je n’aime pas trop les bijoux mais j’ai de la poitrine : suis-je une femme ? Non mais parce que là, ça me fout un doute. En fait, je ne suis peut être rien. Une chose indéfinissable. Un simple bipède. Ou alors, il faut vite que je tombe enceinte pour résoudre ce paradoxe existentiel insoutenable.


 


A ce point crucial de la définition, je me suis évidemment demandé si mon homme, au moins lui, correspondait bien à la définition de l’homme :
 




 


Ah déjà, il y a une évolution, on parle « d’humain » (terme complètement occulté pour la définition de la femme). Ensuite vous noterez l’association homme/parler beaucoup de langues, en opposition avec l’association femme/enfants/beauté.


 


Par contre, mon homme est imberbe et donc n’a pas (ou très peu) de barbe. Il ne parle que le français tandis que j’en parle six (le langage « chat » comptant comme une langue à part entière).


 


MERDOUILLE. Niquedouille, mon homme n’est pas un homme. Nous sommes donc un couple de deux « trucs ». Peut être est-ce un nouveau genre ?


 


Je pourrais poursuivre cette analyse encore des lignes et des lignes, mais je crois que vous en avez saisi l’idée principale : le clivage homme/femme (qui n’est pas considérée comme un humain je rappelle) est toujours là, ancré dans les bons vieux clichés (il ne manquait que le « une femme fait la cuisine »), que l’Education Nationale souhaite transmettre aux générations futures. Et ainsi poursuivre la tradition des complexes féminins : ni poitrine ni enfants ni jupes, tu n’es rien. Ou alors deviens Miss France.


 


Sur ce, je retourne à mon camembert frit et à mon verre de rouge, en compagnie de mon chat et de ma moitié bipède. Libres de toute définition, nous pouvons au moins être ce que nous désirons être, sans avoir à nous conformer à des critères sociaux pathétiques.


 


Matoushi, jeune bipède à sexe non identifié


(et vive le camembert)


 


Article rédigé par Mathoushi.



 
 


Si vous avez aimé cet article, vous pouvez retrouver Matoushi directement sur son blog.





La débarquée de la beauté ou comment devenir plus addict qu’une junkie BEAUTÉ




Hey toi,







Autant te dire direct que mon addiction à la beauté et autres trucs de filles ne m’est pas venue dès le berceau grâce aux gentilles fées.



Que nenni !



Et pourtant j’ai grandi dans une famille de pisseuses (quatre au total, moi compris !) et que ma moumoune a toujours été coquette.



Va comprendre !





Petite j’étais plutôt le garçon manqué, le clown de la famille alors les trucs de filles ça me passait bien au dessus du ciboulot. J’te rassure j’ai quand même eu des poupées et autres pétasses Barbies (certaines ont mal fini d’ailleurs, mais c’est une autre histoire). Bref j’étais quand même une fille qui mettait des robes hein mais sans plus.



J’te dis même pas la période ado…





Chez mes parents, une des règle était pas d’oreilles percées avant l’âge de 13 ans, sauf qu’arrivé à 13 ans n’importe quelle autre fille aurait sauté sur l’occase…moi nan. Tu comprends se faire percer les oreilles aurait signifié être comme les autres, être une vraie fille même si à l’époque y’avait aussi beaucoup de cakes garçons qui se les faisaient percer. Alors vers l’âge de 15 ans j’ai décidé de ne me faire percer qu’une oreille mais pas sur le lobe, faut pas déconner ! Le piercing tu oublies direct c’était pas encore répandu, j’ai donc eu droit à un joli trou en haut du lobe à la limite du cartilage. Trop fière j’étais. Puis j’en ai fait d’autres dans la continuité mais pas sur le lobe hein, faut toujours pas déconner !





Ouais t’as bien compris que le seul truc qui me plaisait c’était d’être différente, alors j’t’ai dégoté anneau pour le nez qu’avait pas besoin de trou (j’t’ai dit que c’était pas encore répandu le piercing, faut suivre hein !) et là comment te dire ça a été le début du grand n’importe quoi !



Y’a eu la période grunge, hippie, punkette (plutôt soft mais bon quand même !), les cheveux oranges, les grandes jupes, les tresses de fil dans les cheveux, les Doc Martens jaunes, noires, coquées, non coquées, montantes, basses en veux-tu en voilà puis les (vrais) piercing…au grand désespoir de ma famille. Ah ça j’en ai entendu des remarques et des critiques en tout genre, mais je m’en foutait royalement. Tu vois j’étais un peu le vilain petit canard, la rebelle de la famille à cette période (mais moi ça me plait ça et je t’avoue que c’était quand même pas mal de la provoc’ tout ça).



A un moment donné je me suis calmée et je suis entrée dans une phase je m’en balance. Tu vois le genre ouais bon faut s’habiller passqu’on peut pas sortir à poil… ‘Tention hein j’avais pas non plus des goûts de chiottes, genre la polaire orange fluo n’est jamais passée par moi mais bon j’étais à l’arrache, la plupart du temps en jean, sweat à capuche et baskets (hyper girlie quoi !). Ça a duré un moment avec des périodes plus ou moins soignées, mais c’était pas le Pérou non plus. Question beauté c’était le strict minimum : déo, crème hydratante (passque ma peau a toujours été sensible et fragile) et parfum (mais d’homme hein, on se refait pas !)





Pis j’ai rencontré une fille (une vraie) avec qui je travaillais et qui m’a fait prendre conscience de mon potentiel féminin tant au point de vue vestimentaire que cheveulesque (?) et maquillesque (?).C’était il y a 5 ans environ, elle m’a beaucoup appris et je lui ai souvent dit que je lui devais cette métamorphose.





Ma vraie addiction n’est venue que plus tard au fil du temps, d’abord par envie de me sentir belle et de m’occuper de moi mais aussi grâce à une autre fille, Miss Beauté (ma coloc’ de bloug !). Passque Miss Beauté je l’ai toujours vue maquillée, passque Miss Beauté elle adore prendre soin d’elle, passque Miss Beauté elle adore lire les blougs beauté et que c’est grâce à elle que j’ai débarquée telle une vierge exploratrice en terre inconnue dans l’immensité de la blogosphère (faudrait pas qu’elle se paie le melon celle-là alors je m’arrêterai là !)



Dès lors j’ai farfouillé dans les méandres des blougs beauté, maquillage, fringues, shoes, sacs, coiffure et là ben j’te préviens je suis totalement addict et pis ça a pas l’air de s’arranger hein !





Ah ça je vais t’en causer de la fringue, de la chaussure, de la crème, du vernis et du mascara et tu vas voir que je vais aussi te parler d’autres trucs passque n’est pas blonde qui veut et n’est pas une catastrophe qui veut non plus !





Miss tête en l’air a aussi un cerveau et n’a pas dit son dernier mot !





A plus toi !





Miss tête en l’air
























































Rendez-vous sur Hellocoton !




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Ce n’est qu’une question de volonté… BEAUTÉ



On se connait désormais toi et moi depuis un moment et je n’ai pas pour habitude de pratiquer la langue de bois. Je pense avoir laissé ici même des petits morceaux de moi dans chaque article montrant qui je suis dans la vraie vie et crois moi ici ou ailleurs je suis la même. Aujourd’hui je vais te parler d’une chose qui me travaille depuis quelques temps et que j’aimerais laisser de côté une bonne fois pour toute.


Je suis une fumeuse. Je ne me décrirais pas comme une grosse fumeuse qui, à peine les yeux ouverts, s’allume une cigarette à jeun, mais je suis une fumeuse tout de même. Je fume depuis un certain nombre d’années déjà et ces derniers temps je pense très souvent à m’arrêter. Ce matin même je suis allé m’acheter des cigarettes et j’ai pensé à ça. Alors pourquoi les ai-je acheté quand même ?! Par habitude, par angoisse de partir travailler sans cigarettes, par manque anticipé lors de ma pause café… pour toutes ces raisons qui n’en sont pas vraiment.


 


Les gens autour de moi ne sont pas tous des fumeurs, je suis parfois « secouée » par les non fumeurs qui, de l’extérieur, ne peuvent pas vraiment comprendre ce qu’il se passe dans la tête d’un fumeur. On ne va pas faire un cours ici mais le fumeur est sous dépendance nicotinique, alors oui la volonté personnelle est nécessaire pour arrêter de fumer mais pas que.
Ce qui m’énerve parfois c’est que je suis tout à fait capable de ne pas fumer pendant des heures sans pour autant être en stress et puis à d’autres moments je vais enchainer les clopes les unes derrière les autres juste parce que je bois un verre, que je suis avec d’autres fumeurs et comme un mouton leur geste de fumeur déclenche en moi l’envie de fumer. Clairement les cigarettes que je fume dans une journée ne sont pas toutes appréciées, je l’avoue, beaucoup d’entre elles sont juste par habitude, ennui ou que sais-je.
Au delà de l’argent que je dépense aujourd’hui je pense à ma santé, j’aime prendre soin de moi, j’essaie autant que faire se peut d’avoir un mode de vie équilibré, mais contradiction ultime je fume. Toutes les crèmes du monde ne pourront rien faire pour rendre ma peau plus belle et éclatante si de l’intérieur je l’encrasse. Et encore je dirais que ce n’est même pas pour ça que je m’inquiète. Non, je m’inquiète pour mes poumons, la santé de mes organes, mon avenir et si un jour je deviens maman que se passera-t-il ?
Oui, mais je fume, cette prise de conscience n’a pas encore eu assez d’impact pour que je stoppe net, avec ou sans aide, j’essaie de diminuer mais je l’avoue la plupart du temps en vain. Attention je ne fume pas non plus un paquet par jour hein. Parfois j’envie ma maman qui fume de manière sporadique, au maximum trois par jour mais très souvent même pas une.


Des copines ont arrêté, je pense à Natacha notamment avec qui j’en discutais dernièrement, je sais que c’est dur, je sais qu’on a peur des kilos que l’on va prendre, que la dépendance est forte. Mais je sais aussi que l’on se sent tellement mieux après, que lorsque les effets négatifs du sevrage sont passés on sent une vraie différence.
Malgré tout je sais qu’aujourd’hui encore je vais fumer, mais j’ai des techniques (à deux balles je te l’accorde) pour ne pas fumer la cigarette entière. C’est pitoyable et complètement débile mais c’est comme ça.
Alors est-ce que tout ça n’est qu’une question de volonté ? Aujourd’hui j’ai envie de te dire oui mais pas que et peut être que demain je te dirais un grand OUI franc et massif !


 


Miss tête en l’air


 


 


 




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