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Peut-être justement parce que c’est lui BEAUTÉ

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Il vaut mieux que je l’admette tout de suite, je ne suis pas du genre amoureuse transie, une fleur bleue et encore moins le genre à me morfondre d’amour pour quelqu’un. Je suis plutôt du genre à encaisser sans laisser sourdre la moindre émotion et à prétendre que tout cela n’a aucune importance.


 


Pourtant, il suffit juste d’un nom et/ou d’une silhouette pour que ma garde se baisse. Il suffit juste que ce soit lui.


 


Je ne sais toujours pas pourquoi lui plutôt qu’un autre. Il y a maintenant vingt-sept ans que cela dure. Vingt-sept ans depuis le premier jour où nous nous sommes croisés, si jeunes, et aimés au premier coup d’œil. Vingt-sept de (très) bons et (très) mauvais jours. Vingt-sept à sentir mon cœur battre un peu plus fort quand il est là et à soupirer (le plus discrètement possible) quand il n’y est pas.


 


D’autres sont passés, sont restés un moment (long pour certains), ont persisté dans leurs idées de mariage-bébé-vie-commune et ont même failli réussir. Mais à chaque fois, il faisait sa réapparition au moment M et tout reprenait forme dans nos vies et nos corps.


 


Entre nous, cela a toujours été chimique avant tout. Cela repose juste sur une alchimie bizarre : l’eau et le feu, la froideur et la passion,  le raisonnement et la folie, ou encore la peur et l’envie. Devinez un peu qui cumule les éléments froids de ce classement ?


 


J’ai beau me dire que nous perdons notre temps à essayer de trouver un point d’équilibre à nos différences, je perds à chaque fois une once de terrain dans la bataille.


 


Pourtant, je sais qu’il n’est pas la personne adéquate pour moi, mais il reste mon premier amoureux transi, celui qui m’a écrit les plus belles lettres et m’a dit les plus jolies choses un certain matin d’août.


 


Longtemps, j’ai pensé que nous nous étions loupés à un croisement, mais depuis quelques mois (disons plus d’un an), je suis persuadée que nous jouons à un jeu dangereux pour nos âmes. « Le premier qui se rend a perdu, n’est-ce pas ? » m’a-t-il dit récemment.


 


Je n’arrêtais pas de penser à cela l’année dernière quand j’ai entendu une chanson et j’ai compris à quoi nous jouions et que cela est devenu bien trop triste.


 


C’était comme une évidence, un retour à la réalité, un coup de poing invisible dans l’estomac (que j’ai, par ailleurs, fragile) et une immense prise de conscience. Il fallait que cela cesse, qu’un de nous deux perde la partie définitivement. J’ai assumé le rôle du perdant avec un goût amer dans la bouche et un beau sentiment de gâchis monumental.


 


Pourtant, il a suffi d’une soirée à deux au restaurant, sur une plage puis dans une chambre d’hôtel pour me rendre compte qu’il est pire qu’une alliance, un bout de papier officiel ou bien un enfant, il est une partie de ma vie que je ne souhaite pas effacer mais qui m’entrave pourtant certains jours.


 


Il a cette particularité d’être plus sûr que moi et plus ouvert aux sentiments amoureux que moi. Je suis plus réservée, moins souple et plus distante en amour qu’en amitié. Si notre relation était basée uniquement sur l’amitié, nous serions déjà largement engagés dans une longue, très longue, histoire. Mais son envie de m’enfermer dans un seul rôle (sa moitié) me fait fuir et me fait prétendre qu’il n’est juste qu’un mec comme un autre.


 


Alors, oui, je sais que nous sommes deux handicapés des sentiments (surtout moi) et que cela fait adolescents attardés. Je sais aussi que quand ce fut le bon moment pour lui, j’ai fui (avec un autre) ; et quand j’ai, enfin, cédé des années après, il a pris la tangente pour une raison futile.


 


Depuis le temps, on a appris à jouer, à perdre et à peu gagner.


 


Et fuir, cela me connaît. Il faut le reconnaître, je suis la seule fautive dans l’histoire. J’ai joué des dizaines de fois, j’ai tenté le tout pour le tout comme un joueur de poker et j’ai engrangé des milliers de minutes de bonheur, mais j’ai gagné uniquement ce sentiment d’inachevé, cette absence de romantisme et cette défiance envers l’engagement.


 


C’est incontestablement aussi sa faute, toutefois j’accepte mes torts dans cette stupide (mais néanmoins belle) histoire d’amour.


 


NB : Pour celles qui se demandent quelle peut être la chanson qui m’a fait prendre conscience de tout ce fatras, il suffit d’écouter « Love is a laserquest » d’Arctic Monkeys.


 

 
 


Article rédigé par ItemLiz Girl.



 
 


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On a peut-être retrouvé la maison d’E.T. ! BEAUTÉ



planètes

 


Ce n’est pas une blague ! Le télescope spatial américain KEPLER vient de découvrir deux exoplanètes (hors de notre système solaire) suffisamment éloignées de leur étoile pour éviter l’enfer d’une atmosphère trop chaude (cool, un hammam perpétuel)  et suffisamment proches de leur étoile pour ne pas avoir une atmosphère glaciale (chouette, des glaçons partout !). Bref, elles sont idéalement situées pour que l’eau qu’elles contiendraient puisse être sous forme liquide ce qui constitue un élément nécessaire à l’apparition et au développement de la vie !


 


Ces deux planètes font 1,5 fois la taille de la nôtre et seraient telluriques c’est à dire de constitution rocheuse ce qui en fait « les meilleures candidates pour être habitables » d’après la NASA. Malheureusement, le télescope, parmi les plus puissants qui existent, ne l’est pas encore suffisamment pour que l’on soit sûr que ces deux planètes contiennent de l’eau. Mais elles sont aujourd’hui notre plus bel espoir. En effet, depuis qu’ E.T. est reparti de la Terre en 1982, nous ne savons pas quelle direction il a pris et Eliott, son ami terrien, souhaite lui envoyer une carte postale. Ce sont donc deux adresses possibles où il peut tenter de contacter son vieil ami (qui, lui, n’a pas pris la peine de le faire…).


 


Seul hic, elles sont situées à 1 200 années lumière de notre Terre, ce qui signifie qu’il faut 1 200 années à la lumière pour parcourir cette distance. Or cette sacrée chipie voyage à 300 000 kilomètres par seconde ! On vous laisse faire le calcul… bon allez, on l’a fait pour vous, ça ne fait que 11 352 960 000 000 000 km, soit un peu plus de 11 millions de milliards de kilomètres ! Bonne route !


 


Article rédigé par Delta75.



 
 


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