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Je mange plus pour grossir plus BEAUTÉ

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Non, ce n’est pas une mauvaise blague dirigée contre celles qui font ou entreprennent de faire un régime express avant l’été. Ce n’est pas non plus un pied de nez aux règles de beauté qui exigent la minceur à tout prix. C’est encore moins de la vantardise du fait que je sois trop mince et que du coup je m’en plaigne. Je veux vraiment grossir et voyez-vous, ce désir ne date pas d’hier et n’est pas né un soir de pleine lune, en d’autres termes, point de lubie. C’est un souhait lointain qui remonte à l’époque de l’adolescence. Vous savez bien, on passe tous par là, c’est une période sacrément ingrate que l’on passe haut la main ou qui casse une personnalité durant de longues années.


 





 


« T’es maigre » ! Voilà, le mot est lâché, si insultant et rabaissant qu’il fait encore son petit effet en me triturant l’esprit et le cœur même si ce sont de lointains souvenirs. Les mots sont souvent aussi violents qu’un coup de poing dans la gueule et souvent plus difficiles à oublier. Je peux parler sans problème des bagarres que j’ai provoquées ou non lors de mes périodes rebelles mais j’ai beaucoup plus de difficultés à parler des insultes que j’ai subies. Beaucoup d’autres mots plus subtils existent pour qualifier les maigres même si, je vous l’accorde, on en revient toutefois à dire la même chose ! Mais on entendra quand même rarement les gens s’extasier devant quelqu’un pour lui dire : « T’es beaucoup trop filiforme comme fille ! » ou bien « Tu es bien trop svelte ! ». Le mot maigre est tellement plus facile à dire bien que péjoratif, les gens en sont totalement conscients, mais vous savez les gens s’en balancent pas mal. Le respect est une valeur oubliée depuis des lustres. Bref, j’en reviens à mon qualificatif. Quand je dis maigre, je ne parle pas de l’anorexie qui est une maladie et non la tare des mannequins comme beaucoup de gens se plaisent à le dire. Je parle des personnes qui ont du mal à grossir du fait de leur constitution faible et qui ont souvent eu à faire à des gens stupides qui croient qu’elles ne bouffent que dalle, comme ce fut le cas pour moi.


 


«- T’es maigre ! 


- Ah, tu fais bien de me le dire, je n’étais pas au courant !»


 


 


«- Tu dois avoir un tout petit estomac !


-  Toi par contre, tu as une grande gueule ! »


 


 


« - Tu ne manges pas ou quoi ?


- Non, je me nourris exclusivement d’herbe et d’eau fraîche. » 


 


 


« Tiens, comme tu ne manges pas beaucoup, je ne t’en donne pas plus…


- Oui, d’ailleurs j’ai décidé de faire une grève de la faim aujourd’hui »


 


Parfois, je vous assure que c’est éreintant d’avoir à faire à des gens aussi cons. Et moi dans tout ça ? J’ai la malchance d’avoir un métabolisme rapide et comme je suis plutôt active, je ne prends pas de poids, ce serait plutôt l’inverse. Bon, de toute façon, je ne suis pas là non plus pour me plaindre ou me faire plaindre, j’ai juste posé les bases de façon à ce que tout le monde comprenne bien.  J’imagine qu’il en serait peut-être autrement si je n’avais pas eu dès mon jeune âge autant de critiques à mon égard mais à l’heure actuelle, ce que j’ai décidé d’un commun accord avec mon corps, c’est de faire grimper mon IMC (indice de masse corporelle) à grands coups de je-me-venge-sur-la-nourriture afin d’obtenir les kilos qui me manquent pour être dans la « normalité ». Plus facile à dire qu’à faire dans mon vilain cas de métabolisme rapide. Mais je prends les choses en main !


 





 


Si vous saviez tout ce que j’ai pu tenter pour prendre du poids ! J’en reparlerai peut-être d’ici là mais pour le moment, j’essaie déjà de manger plus de calories que ce que je pouvais manger avant. J’en oublie presque le méchant cholestérol et cette vilaine gastrite qui a élu domicile dans mon estomac il y a huit ans. En même temps, Lapin m’a un peu initiée à la bouffe rapide lors de nos escapades à Paris et je me suis étonnamment vite prise au jeu. A tel point que c’est désormais moi qui propose d’y bouffer. Et pourtant, il sait bien cuisiner. Donc, je mange plus riche mais pour tout vous dire, j’en chie aussi. Halte là ! Point de mauvais jeu de mots. C’est juste que mon estomac ne l’entend pas de cette oreille  et dès que c’est trop sucré ou trop lourd, il fait grise mine et la gastrite se réveille. Bref, j’ai de l’espoir même si je fais le même poids depuis au moins 15 ans. Je rentre toujours dans du 36 (parfois 38), j’ai toujours mes jeans de lycéenne rebelle, j’ai toujours un corps de jeune adolescente, je suis toujours aussi plate que ma table à repasser mais j’ai pris du poids ! Bon d’accord, c’est comme ça tous les mois, c’est le fameux kilo des hormones en folie mais un jour, je dis bien un jour, j’aurai ma revanche sur la balance et là, on pourra enfin me traiter de grosse !


 
Photos réalisées par Apodioxe.


Article rédigé par Apodioxe.



 
 


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J’ai trop mangé de chocolat BEAUTÉ






 


Noir avec 76% de cacao. Du moelleux au chocolat aussi. De la glace, des madeleines, sans oublier les cookies. Pas tout le même jour, rassurez-vous. En ce moment, j’ai toujours envie de manger. Plutôt, toujours faim, nuance. Je fais effectivement la part des choses. La gourmandise et la faim sont bien distinctes, nous sommes bien d’accord. Que la nourriture soit sucrée ou salée, peu importe, quand j’ai faim je peux manger du camembert après une glace au chocolat. Je me rends compte que je ne saurais pas choisir entre les deux. Si certaines se rappellent mon ancien article sur ma façon de manger plus pour grossir plus, vous avez peut-être envie de connaître la suite ? Surtout que les réactions furent nombreuses, en bien ou en mal.


 


Que s’est-il donc passé depuis le mois dernier ? Ai-je grossi ? Maigri ? Stagné ? Heureusement, je n’ai pas maigri. Je pense avoir mangé assez de bananes pour ne pas perdre un gramme. Comme je vous l’ai déjà expliqué, j’ai un métabolisme rapide. Je ne vous raconte pas tout ce que je dois m’enfiler au goûter pour ne pas avoir faim, rien que d’en parler j’ai déjà faim. Je m’explique. Avoir faim est devenu une habitude chez moi. Plus précisément, un symptôme. J’ai un petit souci stomacal qui fait que j’ai souvent faim deux heures après avoir bouffé. Le moment où la digestion a commencé, que mon estomac se met à œuvrer en produisant beaucoup trop d’acidité, que mon œsophage lutte pour ne pas que toute la nourriture me sorte par la bouche et que de sympathiques crampes d’estomac viennent égayer mes soirées, s’ensuivent alors des brûlures puis, la faim.


 


Mais aujourd’hui, j’ai trop mangé de chocolat. Deux carrés. C’est peu, certes, mais je n’aurais pas dû. Je m’en mords les doigts à chaque fois que mon estomac se rebelle. J’ai des aliments « interdits », le chocolat en fait partie. Au même titre que les tomates, le café ou les boissons chaudes, le pétillant, la menthe, les fruits à grains, les sucreries et j’en passe… En gros, tout ce qui perturbe l’équilibre acido-basique. Mon estomac est trop acide et mon apparence s’en ressent. Malheureusement, je ne prévois pas quand mon estomac n’acceptera pas un aliment dit « interdit ». Ma vie est donc faite de privation quand ça ne va pas. Ce qui fait que je finis indéniablement par perdre du poids, d’une part parce que mon organisme est mal fichu en n’assimilant rien et d’autre part parce que le moindre petit bonus de nourriture peut me rendre malade durant trois jours. Il m’est arrivé, il y a quelques années, d’avoir des malaises d’hypoglycémie parce que je ne mangeais plus de sucre et plus grand-chose d’ailleurs tellement mon estomac me faisait souffrir et que je ne savais vraiment plus quoi faire de moi. Les médecins, eux, m’ont soignée à grands coups d’antibiotiques et ont aggravé la situation, m’offrant pour le coup une gastrite à vie. Au début, je n’arrivais pas à la maîtriser ne sachant pas comment faire, puis j’ai fini par l’amadouer et maintenant, c’est ma meilleure ennemie. Elle ne me lâche plus, la conne. J’ai appris à vivre avec. Je ne sais pas pourquoi je me suis chopée cette saleté, ce n’est pas grave mais c’est très frustrant de ne pas pouvoir manger comme les autres. Un soir, Lapin et moi sommes allés nous balader sur le front de mer de Lacanau et forcément, il a voulu une glace (gourmand comme il est) et moi, je n’ai pas pu en prendre – même si j’en crevais d’envie – parce que dans la même journée, j’avais déjà mangé deux carrés de chocolat. Des cookies certainement aussi.


 


Et là, vous vous dîtes, mais il y a comme un hic ? La dernière fois, elle nous disait qu’elle mangeait plus pour grossir plus ?


 

 


Alors oui, je mange parfois des hamburgers quand je suis avec Lapin, de la glace, des aliments plus sucrés et plus riches mais uniquement durant les périodes où mon estomac décide de me laisser tranquille tout en prenant le risque qu’il se détraque de nouveau. Je n’ai pas le choix, je veux prendre du poids !  Je suis obligée puisque sinon, je maigris ! Tenez, par exemple, en ce moment, j’ai la chance de pouvoir finir mes repas avec un magnum. De manger des cookies au goûter, parfois quatre d’affilée ! Et hier, en me pesant j’ai eu l’immense joie de constater que j’avais pris du poids ! Presque un kilo de plus affiché sur la balance et je criais victoire ! Maintenant, je vais essayer de m’y tenir, d’autant que j’ai repris le sport. Le vélo en mode mamie d’accord, mais le vélo quand même. Et le rameur aussi. J’ai de vieilles articulations à réveiller. La gastrite sommeille, j’en profite, mais jusqu’à quand ? Jusqu’à ce que ce soit deux carrés de chocolat de trop dans mon estomac.


 
 


Article et photos réalisés par Apodioxe.



 
 


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