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Tous égaux devant la merde ! BEAUTÉ

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Il y a un truc sur lequel nous, les filles, sommes devenues expertes : dissimuler tout rapport entre le caca (baaaaahhh) et nous (wouuuaa). Oui, on est cleans du derrière : pas de bruit, pas d’odeur, pas de déchet corporel…



 


Nous avons toutes déjà réfléchi au timing pose crotte quand roudoudou est dans les parages.


 


Oui, tu n’es pas la seule à avoir serré les fesses en attendant qu’il aille faire une course, prenne une douche, mette la musique à fond, bref, qu’il fasse un truc pour que tu puisses t’éclipser discrétos et te retrouver en tête à tête avec la cuvette ? Pas pour un petit pipi tout mimi qui fait psssssss gentiment…. Non, on parle bien d’aller évacuer cette grosse merde qui te colle au cul depuis des heures et que tu retiens par peur que roudoudou s’aperçoive que, toi, sa princesse, t’es capable de faire une chose pareille : un gros caca qui pue et qui fait plouf dans le fond des chiottes, accompagné, le cas échant, de deux trois éléments subsidiaires : pets, contractions et soulagements.


 


A défaut d’avoir le temps ou l’opportunité de faire ça tranquille quand il n’y a personne à la maison, tu as dû aussi tester les solutions intermédiaires du type : le PQ dans la cuvette pour amortir le choc, ouvrir le robinet pour couvrir les bruits éventuels, ou encore te tordre en deux pour essayer de viser le bord de la cuvette…  Aucune de ces solutions n’étant évidemment efficaces contre l’odeur !


 


Oui, il faut l’avouer, toi et moi, nous avons honte de notre caca ! Pourtant, le cul en tant que zone érogène, on a moins de souci. Bref, on est parfois prêtes à se la prendre dans le fion, mais jamais à assumer ce qu’il en sort.


 


Décomplexons-nous du caca


 


Je sais, ce n’est pas très glamour ces histoires de merdes, mais je vous jure que même Angelina Jolie a une relation avec sa cuvette ! Et puis crotte, vos mamans vous diront que quand vous aviez trois ans, vous hurliez à tue tête : « mammaaaaan, viens voir mon cacaaaaaa ! » Et elle s’extasiait devant votre œuvre tout aussi puante et bruyante que celle d’aujourd’hui. Aaah, les joies du stade anal ! Mais au moins, à cette époque, l’excrément nous apparaissait comme une véritable partie de notre corps et on était très fière de l’exhiber. Que s’est-il donc passé ?!


 


Bah on a aussi appris que ce caca, il était sale ! Tellement bien appris, qu’on a fini par en avoir honte. Pourtant, il était à nous ce caca et au même titre que les petits garçons, on l’offrait en cadeau à nos parents comme un trésor personnel. Depuis, Walt Disney, paillette et compagnie nous ont appris qu’une « princesse » n’a aucune relation avec ce… baaahhh !


 


Bon, que les choses soient claires : il ne s’agit pas d’envelopper son caca dans un paquet surprise pour l’offrir à Roudoudou le jour de la Saint-Valentin, m’enfin nous retirer le balai qu’on a dans le cul pourrait nous aider à nous détendre un peu sur la question. Il serait temps d’affirmer et d’assumer devant les hommes que oui, nous aussi on fait des cacas ! Des mous, des durs, des moitié-moitié, des petits, des gros, des verts, des blancs, des noirs, des marrons, des rapides, des envahissants… Et que ça ne nous empêche pas d’être des princesses ! Oui les filles, la libération de la femme passe aussi par le fion : soyons tous égaux devant la merde !


 


Article rédigé par La KroNiqueuse.


 
 


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J’ai testé pour vous : faire une présentation devant mon chef et tous mes collègues sans partir en courant BEAUTÉ






 


Vendredi midi, je sors d’une réunion pendant laquelle je devais intervenir et présenter un dossier contre ma volonté, je le précise !


 


J’ai préparé cette intervention pendant toute la journée de la veille : pré-réunion, plans, tableau. J’avais essayé de penser au moindre détail (tout en étant persuadée au plus profond de moi-même que vue la longueur de l’ordre du jour, mon passage serait zappé). C’était sans compter sur la poisse qui m’accompagne parfois….


 


Le patron a chamboulé l’ordre et m’a fait passer en premier, voilà ! J’ai bien essayé de lancer des regards désespérés vers mes collègues pour voir s’il n’y avait pas moyen d’échapper à la corvée, mais je n’ai reçu aucune aide en retour, rien, le vide ! Alors, je me suis levée, j’ai distribué mes plans et tableaux et j’ai commencé à parler sans regarder les notes que j’avais pourtant soigneusement préparées.


 


Je ne me suis pas rendue compte tout de suite que mon coeur battait la chamade mais je me suis vite aperçue que j’étais complètement essouflée, comme si j’étais en train d’escalader une montagne. J’étais comme dans un état second, incapable de reprendre mon souffle… J’ai beaucoup de mal avec la prise de parole en public ; la timidité, qui a gâché mes jeunes années, refait alors surface, sans crier gare.


 


Je me revois des années plus tôt me présenter à la chambre de commerce pour passer un test afin d’être sélectionnée pour une remise à niveau d’anglais. On me fait attendre sur une chaise et plus j’attends, plus je me liquéfie (au sens propre comme au sens figuré). Tant et si bien que lorsque l’on m’appelle, je suis incapable d’aligner un seul mot dans la langue de Shakespeare. Et la dame de me dire : « Comment voulez-vous que je vous évalue si vous ne dites pas un mot? », bah oui, je sais bien…


 


Je suis repartie comme j’étais venue et je n’ai jamais suivi de cours d’anglais à la chambre de commerce. Je me revois aussi pendant l’épreuve du permis de conduire que j’ai fini par décrocher au quatrième coup vue la fâcheuse habitude que j’avais de faire erreur sur erreur dès l’installation de l’inspecteur à mes côtés.


 


On s’imagine prendre de l’assurance en vieillissant et je ne nierais pas avoir beaucoup évolué mais je crois que ce travail de lutte contre sa timidité, contre son manque d’estime de soi est un travail de toute une vie. Il n’y a aucune guérison, tout au plus des rémissions de temps à autre mais dès que tu lui fournis matière, elle ne tarde pas à réapparaître avec autant de fougue que par le passé…


 


Et toi, tu connais ça, la timidité, la perte de ses moyens, le manque de confiance en soi ?


 


Article rédigé par Arwen du blog Chiffons & Co.



 
 


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