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Faire ses courses, mode d’emploi BEAUTÉ

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Quand je vais faire les courses, j’ai  parfois un peu l’impression de payer mon ticket pour le zoo. Il y a des magasins comme ça qui inspirent une atmosphère de grande pagaille, mêlée à de l’hystérie et de la non-politesse ; avant même d’entrer dedans, je sais que toutes mes bonnes résolutions vont passer à la trappe.


 






Source image : www.weheartit.com


 


En deux secondes chrono. J’essaye pourtant d’être conciliante, je prends ma charrette comme une bonne cliente, je ne bouscule personne, j’ai le dos bien droit et une liste plaquée dans les mains.


 


Souvent,  j’ai pris une douche avant, j’ai un jogging et un sweat à l’américaine, en gros autant de style que si j’allais au fastfood un samedi soir. Sauf que je ne vais pas au fastfood le samedi soir. Et qu’en général je ne suis pas d’humeur.


 


Si comme pour moi, les courses sont pour vous un calvaire mêlé d’incompréhension, je vous ai préparés un mode d’emploi détaillé, histoire que tout se passe bien pour vous une fois débarqués chez les gnous.


 


Step One : franchir les portes coulissantes


 


Il y a comme un mauvais karma entre moi et les portes coulissantes, comme avec tout ce qui ressemble à un tourniquet ; ces installations publiques me poursuivent  depuis des années sans que je  ne sois jamais parvenue à les maîtriser.


 


Ça me fait le même effet que quand je dois poser mon pied au bon moment sur la marche de l’escalator, j’hésite, je tente, je me retrouve paralysée ou mieux, je dérape et tombe sur mon séant. Parfois, par chance, j’arrive à me glisser dans le magasin sans accrocs. Tu parles de la tronche de fière que je tire après ça.


 


Step two : garder son caddie vide à l’œil


 


Ça peut paraître très bête, mais en général le caddie que j’ai sous la main, il vaut déjà l’euro que j’ai mis dedans pour pouvoir le conduire, et ça, c’est un investissement temporaire qui peut me rendre très possessive. Je les connais moi, les clients qui te chouravent la charrette alors que t’as même pas encore commencé tes courses, que t’étais juste allée peser des cacahuètes sur la balance du supermarché, (tu sais celle qui fonctionne à peine, dont tu te servais quand t’était petit pour peser ta main et avoir un ticket).


 


Du coup, réaction infantile, je fais mon rictus des mauvais jours, je me voûte comme quasimodo, en gros je crée un périmètre de sécurité de trois mètres autour de moi, et celui qui ose approcher, je lui change son faciès  à coup de laitue. Je ne suis pas violente, juste un peu tendue.


 


Step three : faire face aux promotions


 


On la connaît bien, celle-là : au départ tu rentrais dans le magasin pour acheter une bouteille de Valvert et un chocolat, puis tu croises un paquet de  culottes immondes mais comme il y en a une gratuite, et que le panneau publicitaire derrière est sacrément grand et coloré, tu te rues sur les quatre derniers exemplaires.


 


Et là, il n’y a qu’une consolation face à cette réaction impulsive, c’est qu’au moins tu te serviras de cet achat pour couvrir tes fesses après avoir mangé le chocolat.


 


Step four : choisir son horaire


 


On le sait, le matin très tôt, à l’aube, il y a déjà une armée de petits vieux plantés devant l’enseigne, chacun aussi frêle qu’un bout de soie, ça n’avance pas très vite dans les rangs, c’est le pire client qui soit. Ils squattent toutes les caisses, à raison de un par poste, marmonnent beaucoup, font « rhoooo » quand tu oses les doubler dans un virage. Non vraiment, c’est désagréable de ne pas pouvoir manier sa charrette comme Schumie alors qu’on gère du caddie en temps normal.


 


Vaut mieux éviter aussi le créneau « mec-super-canon » : la seule heure de la semaine où tu as décidé de ne faire aucun effort, il y a un bout de papier toilette collé à ta godasse, t’as le jean qui serre un peu trop, le pull un peu flasque, et tu croises Bogoss en chair et os, tout de classe vêtu, qui se trouvera à la même caisse que toi et te fera regretter de ne pas t’être mieux habillée pour aller acheter tes tampons. Oui, on le connaît tous ce jour de grande solitude, et on s’en remet mal.


 


Pour conclure


 


Ça ne sert à rien de se la jouer gros dur, c’est toujours l’anguille qui gagne.
Être un pro du supermarché, ça demande des années de pratique, mais si moi j’y arrive, il n’y a pas de raison que vous échouiez.


 


Des bises les roses


 


Article rédigé par Rose Cocoon.



 
 


Si vous avez aimé cet article, vous pouvez retrouver Rose Cocoon directement sur son blog.





L’art de faire les courses ! BEAUTÉ




 


Il y a quelques jours, une de mes collègues et moi sommes arrivées à un point de non-retour sur une tâche de la vie quotidienne : les courses (option nourriture). Elle m’expliquait avoir pris la décision de faire une liste et de s’y tenir « à peu près ».


 



Pour ma part, il y a quelques façons différentes de faire les courses :


 



  1. Je suis seule (et personne n’a prévu de s’incruster at home !)


 


Dans ce cas-là, c’est extrêmement simple. J’ai établi une liste eu égard aux menus prévus, et je m’y tiens. Bon, d’accord, honnêtement, j’évite certains rayonnages car depuis l’enfance, j’ai une tendance nette à ne pas pouvoir résister à des biscuits salés.


 


Donc, hormis ce rayon « biscuits apéritifs » maudit, j’arrive peu ou prou à la caisse avec l’intégralité de ma liste sans ajout inconsidéré.


 


Cependant, il existe deux exceptions (sinon, ce n’est pas drôle !) : Noël et Pâques. Impossible de ne pas repartir avec des marrons (crème, frais, cuits, etc.) à Noël et du chocolat à Pâques (j’adore les poussins et les lapins de Pâques) !


 


Notez bien que, systématiquement, quand j’arrive à la maison, j’ai oublié un truc, je le note sur la liste suivante et je peste contre mon manque d’organisation !


 



  1. J’ai du monde à la maison mais j’y vais seule.


 


Là, idem, j’ai une liste, mais elle est scindée en trois parties : logistique, basique, extra.


Pour la logistique, cela dépend du nombre d’individus s’étant incrustés chez moi ; pour le basique, je m’en tiens aux menus élaborés, seule, qui seront soumis à l’opprobre dès mise sur la table ; pour les extras, cela rassemble les désidératas de tous et à chacun sa marotte et sa marque attitrée.


 


Je finis à la caisse, épuisée, énervée, ayant répondu dix fois au téléphone pour rajouter « trois fois rien » sur la liste « extras » et, au vu de l’ampleur du caddie, la caissière me fait un malaise et je reste stoïque devant le tapis roulant en attendant que la « Chef » arrive pour suppléer au mieux son hôtesse.


 


Ma Visa vire rouge écarlate dès je l’introduis dans le plod prévu à cet effet et mon visage se décompose.


 


Quand j’arrive finalement à la maison, c’est pour voir tout le monde penché sur mes sacs en détaillant chaque objet et repérant le sien. Un troupeau d’affamés qui râle car je n’ai pas « trouvé » le « truc le plus important de la semaine » (le fromage dans le cas précis de notre famille).


 


J’en passerai bien quelques-uns par la fenêtre, mais la copropriété ne souhaite pas de publicité négative pour notre résidence.


 



  1. J’y vais avec mon père ou ma mère.


 


Dans le deux cas, je déprime avant même de monter dans la voiture !


 


Quand j’y vais avec mon père, c’est invariablement un cours d’économie ou de politique intérieure, tendance « Je suis Dieu » ; quand c’est avec ma mère, c’est tendance « Vas-y Chérie, je pousse le caddie »… histoire de me faire galoper dans les rayons en ne faisant pas trop grand-chose….


 


Dans les deux cas, donc, je suis une liste établie par la partie « adverse » qui commente tout article déposé dans le caddie avec moult détails et explications sur l’utilité de la chose. Comme je suis en mode « plus vite on aura fini, plus vite je pourrais retourner à la casbah », je ne réplique rien ou alors (grave erreur) je souffle et ronchonne, ce qui me fait passer pour « la chieuse » de service avec la réplique parfaite du duo à l’appui : « La prochaine, tu y vas seule ! ».


 


Avec papounet, la fin des courses finit par un apéritif à la maison, en mode incrustation longue durée et en finissant la bouteille de Pineau (et moi le Cognac !) ; avec ma mère, c’est « vas-y, range tout, sinon tu vas râler ! », en s’affalant dans le fauteuil, me regardant courir partout et en parlant aux chats « Ah, là, là, mes poussins ! Quelle galère ces courses ! Heureusement, votre sœur est un génie du caddie ».


 


Un, je rappelle que j’ai déjà deux frère et sœur, plus une adoptée, plus une semi-adoptée, et que je ne suis pas un chat (peut-être un lion d’après mon horoscope, mais cela varie, quelque fois je suis vierge… pff… n’importe quoi !). Donc, parler aux chats (même de la famille) en me référençant comme « sœur », c’est quand même une avanie !


 



  1. J’y vais avec Choupinet.


 


Comme expliquer les courses avec Choupinet (quel que soit le choupinet d’ailleurs !). Le dernier en date (oui, actuellement, Choupinet est en mode Off) était du style « Encore des courses, pourquoi faire ? ». Comme si nous avions le ravitaillement automatique ! Il avait beau m’expliquer que ce n’était « pas grave » s’il manquait un truc, il finissait par le noter sur la liste « des courses à faire ».


 


Il venait contraint et forcé (sinon point de Pringle’s !) et commençait à râler dès l’entrée dans le parking (trop de monde, pas de place, trop de français – précision il était anglo-irlandais,  etc.) et se réfugiait dans le mode « je ne comprends pas le français » pour éviter de parler au boucher, charcutier ou autre magasinier !


 


A la caisse, il sortait gentiment sa Visa Premium comme s’il était face à un peloton d’exécution et me regardait sourire délicatement à l’hôtesse de caisse qui lui expliquait le bon de réduction sur les soupes en s’essayant à la langue de Shakespeare. Il était à chaque fois « consterné » sur la « nullité des français en anglais » (lui qui parlait français « comme une vache espagnole »).


 


Gentleman, il montait quand même les courses dans notre appartement en prenant bien soin de cacher « ses » Pringle’s, au cas où…. Du coup, on s’engueulait dès le retour sur sa mauvaise volonté et son côté « Rosbif ». Il me reprochait mon côté « tour de contrôle » et trop aimable (ce qui faisait hurler de rire mon papounet !).


 



  1. J’y vais avec mes copines.


 


Alors, là, point besoin d’expliquer… On se marre dès l’arrivée au parking car :


 


1) Il y a un beau garçon dans la voiture d’à côté qui nous sourit l’air déprimé.


2) Le caissier est tout aussi sublime et drague ouvertement Olive.


3) Stéph a encore oublié la liste.


4) On met trois quart d’heure à choisir un paquet de chips.


5) On reste deux heures devant les shampoings en essayant d’être en accord avec « nos blogs ».


6) On s’envoie des textos débiles « t’es où ? » ; « rayon fromages » ; « lequel ? » ; « y’en a qu’un ! ».


7) On remonte le moral de Sophie qui pleurniche sur son mec « qui fait du jogging tous les matins pendant une heure au lieu de faire câlin ».


8) On rit avec elle en pensant qu’il la trompe sûrement avec une jolie joggeuse.


9) Olive glisse à Stéph qu’elle va se contenter de « deux paquets de pépitos » cette fois-ci.


10) On en découvre dix dans le sac à l’arrivée.


 


Bref, on est des filles, on fait les courses en papotant et en trouvant cela « amusant ». Bien sûr, nous ne l’avouerons jamais devant nos moitiés respectives (pas folles, les guêpes ! Cf. point 4). Et vous ?


 


Article rédigé par ItemLiz Girl.



 
 


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