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La So News du Jour : une love story entre Michael Jackson et Whitney Houston ? BEAUTÉ

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C’est en tout cas ce qu’affirme Matt Fiddes, ancien garde du corps de la diva devenu son confident.


 


D’après lui (info ou intox, la question reste ouverte), la romance aurait duré deux ans et il aurait même été question d’emménagement à Neverland…voire de mariage !


 


Malheureusement, les addictions de Whitney et ses démons auraient eu raison de leur amour, Michael étant surtout devenu le confident et le soutien de sa belle en dérive.


 


En 2001, il aurait d’ailleurs supplié Whitney d’arrêter enfin la drogue…


 


Vraie ou fausse,  cette news a quand même de quoi faire rêver toute personne qui a grandi dans les années 80 !


 


Source : Gala.fr


 




 
 






Bibis et voilettes : une success story (vintage) franco-américaine BEAUTÉ



Quand cette « image du jour » proposée le 3 mai dernier, par mon éphéméride Taschen m’est retombée sous les yeux, j’ai immédiatement pensé à deux choses : Grace Kelly et le film « El » de Bunuel.


 


Ce profil à la fois délicat et énergique, cette blondeur aux cheveux tirés en un chignon dégageant le visage, pouvaient être ceux de Grace Kelly. Y compris cette pose de recueillement, cette attitude de fiancée ou d’épouse rangée et religieuse, que démentent toutefois l’abondance de fleurs piquées dans la mantille et les rangs de perles blanches et noires sur le gant blanc. Sans parler du rouge de la veste, couleur de la passion ! Tout rappelle les rôles que lui a donnés Alfred Hitchcock qui jouait sur le contraste entre les traits classiques, et quasi virginaux, du visage de l’actrice et les passions qui agitaient ses personnages – et agitaient aussi Grace Kelly dans la vie.
 


Chapeau  et manteau par Lilly Daché 1948, source thecouturetouch.blogspot.fr


 


Cette beauté froide, qu’on suppose agenouillée dans une église, m’a fait me souvenir aussi du film de Luis Buňuel « El ». Ce film en noir et blanc de 1953 développe l’amour insensé, jaloux, possessif et profondément délirant du riche Francesco pour la belle Gloria qu’il arrache à son fiancé Raul, notamment en la poursuivant dans l’église où elle fait ses dévotions. L’église, la messe, comme lieux de rencontres et de séduction relèvent bien de l’univers de  Buňuel, qui, tel un Hitchcock espagnol, a souvent cherché le volcan amoureux sous la banquise des conventions sociales.


 



 


A gauche, photo de Lilly Daché devant son miroir, source bobbinsandbombshells.blogspot.fr ; à droite, la femme avec une voilette créée par Lilly Daché photographiée par bobbinandbombshells.blogspot.fr

 


La légende de cette image est « Lily Daché Hair nets, 1944 ». Bien avant  Buňuel et Grace Kelly (qui aurait eu 15 ans) donc … Et le « é », bien français, de Daché m’intriguait. Qui était donc cette Lily Daché dont le nom me faisait penser à Ella Baché *?


 


Lilly Daché est née en France le 10 octobre 1898 à Bègles en Gironde. Formée à Paris par la célèbre modiste Caroline Reboux (1837-1927) qui coiffait Marlène Dietrich et Elsa Triolet dans sa boutique de l’avenue Matignon, elle est partie très tôt aux Etats-Unis (en 1919 ou 1924) poursuivre sa carrière.


 



 


Turban de Lilly Daché, source photo : thecouturetouch.blogspot.fr

 


En 1931, elle épouse le parfumeur Jean Desprez qui travaillait pour le parfumeur et industriel François Coty – la vie de ce dernier est un roman à elle seule-. Jean Desprez est l’auteur de nombreux parfums dont le célèbre « Bal à Versailles » avec son adorable flacon rétro et son slogan « Lorsque le parfum est une œuvre d’art », créé en 1962, mais aussi de « Votre main » en 1943 ou  de « Schéhérazade ».



Bal à Versailles de Jean Desprez, source image : shearwizards.com

 



 


Votre main de Jean Desprez, source image fr.hprints.com

 



Publicité bal à Versailles, source image : fr.hprints.com

 


Lilly Daché dessinait des chapeaux excentriques, des turbans aux drapés sophistiqués, des voilettes à l’inspiration surréaliste. Sa personne mêlait l’esprit d’entreprise de Coco Chanel et l’extravagance de Hollywood. Son salon  de présentation des modèles était une pièce ronde couverte de miroirs. Deux salons d’essayage différents avaient été conçus pour les stars et starlettes : l’un couvert de métal argenté pour les brunes, l’autre de métal doré pour les blondes. Quant aux acheteuses en gros pour les grands magasins, Daché les recevait dans une pièce couverte de satin rose. Elle-même affectionnait les couvertures, châles, vestes et « slippers » en léopard qu’elle faisait doubler en rose shocking. Après la Seconde guerre mondiale, portée par le succès, elle dessina également des gants, des sous-vêtements féminins et des vêtements d’intérieur et publia deux livres « Talking Through My Hats » en 1946 et « Lilly Daché’s Glamour Book » en 1956. Son magasin principal sur Park Avenue à New York employait alors 150 modistes et elle avait des antennes à Chicago et Miami Beach. Sa devise : « Le glamour c’est ce qui fait qu’un homme vous demande votre numéro de téléphone. Mais c’est aussi ce qui amène une femme à vous demander le nom de votre couturier ».


 



 


Ella Baché, source photo : le-jardin-de-laetitia.over-blog.com

 


Elle a travaillé jusqu’à l’âge de 70 ans et a fini sa  vie en France. Avait-elle gardé, comme la sculptrice Louise Bourgeois, un terrible accent français ? On ne le sait pas, mais si c’était le cas, dans le grand melting-pot qu’est New-York, ça ne pouvait qu’ajouter à la French Touch, si appréciée des Américaines.


 


*Ella Baché, née à Budapest, y apprend la pharmacie avant de s’installer à Paris vers le milieu des années 1920. En 1929, elle crée sa propre ligne de soins cosmétiques qu’elle vend dans sa boutique de la rue de la Paix. Son credo : offrir aux femmes des produits à emporter chez elles et faciles à utiliser. En 1930, elle lance en Europe la première ligne de cire chaude pour l’épilation, My Epil, qu’on pouvait faire chauffer chez soi dans une petite casserole. En 1952, elle est également la première à lancer la cire froide en bande à utiliser chez soi. Sa société est devenue internationale très rapidement et existe toujours.


 




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American Horror Story ou la série qui m’a filé des insomnies BEAUTÉ




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Série découverte grâce à mon homme qui a eu du mal à me convaincre de la regarder… au début. Parce que, oui, parfois je peux être une vraie chochotte et soit les films/séries horrifiques me tétanisent de trouille soit ils me passent complètement au-dessus de la tête. Le pire c’est que généralement ce n’est pas le film en lui-même qui me fout les jetons mais juste un petit détail qui va me rester en mémoire pendant un bout de temps… Et dans ce cas, impossible de se balader dans ma grande et vieille-maison-qui-craque dans le noir !


 


Mais j’avoue que je n’avais encore jamais vu une série qui me fasse autant flipper tout en m’accrochant autant ! Il n’y a que deux saisons pour le moment, qui sont vraiment bien réalisées ! Le scénario tient la route, les acteurs sont convaincants, les personnages ne sont pas insupportablement manichéens ou trop stéréotypés et les mystères sont au rendez-vous. Tout pour plaire. L’originalité de la série est que les saisons n’ont aucun lien entre elles. Elles ne se passent pas à la même époque, ni au même endroit et ne sont clairement pas sur le même sujet. Il y aussi quelques éléments réels qui y sont incorporés, donnant une dimension encore plus réaliste à l’histoire.


 


Enfin, en même temps, pour que j’ai besoin de dormir la lumière allumée à plus de 20 ans, c’est qu’elle paraissait déjà bien réaliste cette série…


 


La première saison en elle-même n’est un peu flippante qu’au début, le temps d’appréhender un peu les personnalités de chacun, il y a quelques plans caméra basiques faits pour faire sursauter mais l’intrigue est intéressante et on a hâte de voir la suite.


 


Je crois que c’est la première série qu’on regarde en amoureux et où on passe la nuit à enchaîner les épisodes (parfois 6 d’affilée sans pouvoir s’arrêter), avides de voir la suite.


 



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La seconde saison est dix fois plus glauque que la précédente. Je vous plante le décor : 1964, un asile tenu par des bonnes soeurs pas si touchées par la grâce de Dieu que ça, privilégiant les sévices mentaux et corporels plutôt que les prières, des patients plus bizarres les uns que les autres, des exorcismes, un professeur timbré mais-pas-tant-que-ça qui fait des expériences étranges (et abominables) sur les patients, un tueur en série qui dépèce ses victimes. Mélangez un peu tout ça en leur apportant de la profondeur et vous obtenez — en gros — American Horror Story Asylum.


 


Et c’est là qu’ont commencé mes sueurs froides.


On a quelques scènes du présent qui viennent s’ajouter au passé pour le compléter et une scène en particulier qui m’a filé des cauchemars et des insomnies pendant un peu plus d’une semaine. Jusqu’à ce qu’on finisse cette série, qu’on l’épuise jusqu’au dernier épisode (oui, une semaine parce qu’impossible pour moi de regarder ça dans ma vieille baraque-qui-fait-déjà-trop-peur-à-elle-toute-seule, alors direction l’appartement de l’Homme pour voir les dernières scènes. Et même avec ça, j’allais vérifier que la porte d’entrée était bien verrouillée. Voyez à quel point j’suis courageuse ?).


 



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Voilà comment une série arrive à vous faire crever de trouille tout en vous rendant totalement addict. Je vous rassure, mes cauchemars ont commencé à cesser après le visionnage du dernier épisode, même s’il m’arrive encore de penser à Bloody Face et aux créatures étranges qui se baladent autour du manoir en claquant des dents.


 


De mon point de vue, la seconde saison est de loin supérieure à la première. Et même s’il y a quelques bémols à dénoter,  je n’ai jamais autant mouillé ma petite culotte de trouille. De trouille que Bloody Face me tombe dessus par mégarde, que le professeur fou me trouve, qu’au détour d’un chemin je tombe une de ces créatures qui me font froid dans le dos.


 


 « Âmes de trouillardes absolues s’abstenir », ils auraient dû marquer ça sur l’affiche tiens. Mais malgré toutes ces frayeurs nocturnes, American Horror Story est une série à ne pas louper !


 


Article rédigé par Ivy Read.


 


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