On le sait depuis la folie des sneakers Isabel Marant : pour être « in », il faut posséder des baskets. Mais pas n’importe lesquelles. Ce qu’il vous faut, ce sont des compensées montantes à scratch.
Voici donc la question qui me brûle les lèvres depuis deux ans : SERIOUSLY ? Pour moi, les baskets étaient des chaussures plates, un peu moches mais confortables, que je portais pour marcher à la campagne. Alors l’intérêt des baskets à talons, j’ai un peu de mal à saisir.
1) Ces chaussures sont hideuses : ne nous voilons pas la face. Depuis quand c’est tendance d’associer des baskets (oui, le truc que tu sortais uniquement pour faire du sport, et encore) avec une petite robe ? Oui, elles sont confortables. Mais si on va par là, c’est confortable aussi, des Crocs. Pourtant personne n’en porte.
2) C’est la mode : et qui a envie de s’habiller comme tout le monde ? Voir la moitié des filles de la planète avec la même pièce me coupe complètement l’envie de l’acquérir. J’ai encore le souvenir douloureux d’un manteau noir Zara : aussitôt acheté, aussitôt regretté. Ma meilleure amie avait le même, je vous laisse imaginer.
3) Le prix d’un voyage en Angleterre : une paire d’Isabel Marrant, ça coûte quand même 500€. Oui, lectrice innocente, tu as bien lu. Ce n’est pas pour rien qu’il existe une multitude de « fakes » sur le web.
4) Des associations de couleurs qui rendraient fou un caméléon : au point qu’on se demande si Isabel Marrant ne s’est pas inspirée de Desigual. Il existe donc des paires en bleu, jaune et rouge, ou en violet rose et jaune. Et j’en passe. Qui a dit qu’elles étaient simples à associer ?
5) Le risque d’addiction : parce que oui, le talon est dissimulé. Du coup, tu gagnes 5 cm ni vue ni connue, sans accumuler les pansements sous des escarpins à talons aiguilles. Mais voyez-vous, entre des bottes de scaphandrier et des escarpins, aussi meurtriers soient-ils, je n’hésite pas une seconde.
J’ai pleinement conscience que ma vie ne tiendra plus qu’à un fil après la publication de cet article. Aussi, futures ennemies porteuses de sneakers, pardon d’avance.
A dans un an les filles, quand toutes les blogueuses les revendront sur leur vide dressing !
Source de l’image : www.lofficielmode.com
Article rédigé par Lena.
) Jean-Claude de Lanfranchi et Pierre Lamour.
