Une semaine sur la blogosphère #38 BEAUTÉ

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L’instinct maternel d’une mère naît souvent durant ces quelques mois où la symbiose sera totale entre ces deux êtres. Celui du père vient après à la naissance du rejeton. Happy Hippie Shake soulève la délicate question de l’instinct beau-parental (je sais, l’expression n’existe pas, mais j’ai eu envie de la créer pour elle !), ou quand devient-on beau-parent ? Cette question, je ne me la suis jamais posée, moi qui suis devenue belle-mère en quelques semaines, j’ai fait avec, et j’ai appris sur le tas, même si j’aurais voulu avoir plus de temps pour mieux définir ce rôle où l’on me casait comme si j’avais la science infuse, moi la nullipare ! Alors, je voudrais simplement lui dire que la patience est la meilleure des vertus, et que le temps aide à construire une relation enfant/beau-parent.


 


Devenir mère, c’est perdre à tout jamais sa tranquillité d’esprit, c’est ne plus connaître le repos du cœur pour ce petit être qui dépend et dépendra tellement de nous… Vivre avec cette peur permanente, avec cette parenthèse glaciale qu’il lui arrive malheur, c’est le quotidien de Femme Sweet Femme depuis la naissance de bébé, elle qui vivait déjà dans l’angoisse pour les autres et elle doit maintenant apprendre à vivre mère de peur. Un texte poignant dans lequel je pense chaque mère se reconnaîtra un peu.
 
Alors non, tu n’es pas la seule à avoir peur, et même à avoir eu très peur ! C’est l’expérience que nous conte Chimères et Tourbillons avec le Caid et la  Chouine… On doit laisser nos enfants vivre dehors, dans certaines limites bien définies, mais sachant les choses sans nom qui ont pu être commises par des êtres sans scrupules, sans conscience, il y a de quoi être effrayée. La libération prochaine de Michelle Martin, ici en Belgique, réveille nos peurs et malgré notre refus, ce monstre sera malheureusement un jour libre. Paix aux âmes de ces petites filles parties trop tôt…


 


Reine des Licornes vit, elle, dans l’angoisse de ces mères qui se décident à procréer à plus de 45 ans, faisant ressortir des souvenirs de son enfance où elle a vécu dans la peur permanente de perdre sa « vieille » maman trop tôt. Pourtant, c’est un choix que je serai encore capable de faire si la vie me le permettait, car il est tellement plus facile d’élever un enfant avec une sécurité financière, un boulot stable, une situation où l’avenir est bien fixé. Et puis, à 40 ans et plus, on sait surtout ce que l’on veut, et ce que l’on peut offrir et je crois que cela reste le plus beau des cadeaux.
 
Linosqui aborde un sujet parallèle aux sujets précédents, bien que différent par son choix  : de quel droit juge-t-on ceux qui ont fait librement le choix de ne pas être parents ? Que nous nous souvenions tous de ces enfants abandonnés à leur sort, élevés par des parents démissionnaires ou trop occupés par leur boulot, de ces parents qui font mourir sous les coups ou la torture des petits êtres sans défense… Oui, malheureusement ça existe, alors avant de juger trop vite parce que vous êtes parents et que tous devraient faire de même, réfléchissez  ! Ne peut-on faire ce choix, de ne pas vivre en élevant des enfants ? La vie ne se résume pas à procréer et à élever, nous ne sommes pas tous faits pour assumer ce rôle !


 



Ce choix ne s’est pas imposé à moi, mais me l’a été par la vie, pourtant autour de moi, je sais que d’aucun pense que je l’ai fait par égoïsme ! De quel droit me jugez-vous ?


 


Article rédigé par Petite Salamandre



 
 


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