Une semaine sur la blogosphère #30 BEAUTÉ

  • 0





 


Quand ma grand-mère préférée (je sais c’est mal, mais c’est ainsi !) est partie rejoindre mon cher grand-père, j’ai eu l’impression qu’on m’arrachait à nouveau un morceau du cœur, mes souvenirs de ce qui avait mon enfance, qui m’avaient fait devenir la jeune adulte que j’étais alors, tout était saccagé… Lire le très beau texte d’un Poulpe à Paris m’a fait revenir en mémoire ces souvenirs douloureux qui ont fait de mon père un orphelin !


 


Quel que soit l’âge auquel nous perdons nos parents, cela fait de nous des orphelins, que nous soyons enfant ou adulte, une part de notre vie nous quitte à jamais.  On se retrouve alors seul, si seul, sans cette ancre essentielle à notre vie. Marie Harmony et son « Et un jour, la vie s’en va » nous confronte à la douleur de son amie qui malgré la distance qui les sépare doit être bien touchée d’un cœur aussi généreux.


 


Les souvenirs se ramassent à la pelle, disait la chanson ; Marie Sourire nous conte une bien belle histoire, sur une poule et son poussin, ou comment expliquer à son enfant avec des mots simples que les limites qu’on lui fixe sont des fortifications pour qu’il devienne un adulte équilibré et heureux.


 


C’est justement la question que se pose Faël, tu seras un homme, mon fils ! Oui, mais quel homme ? Quand elle regarde son petit bout d’humain, elle imagine un peu quel enfant il sera, puis vient l’adolescent et enfin l’homme. Sans être une réplique de ses parents, leur enfant deviendra en quelque sorte ce qu’ils lui transmettront, et l’éducation en est une bonne partie. Sacré responsabilité que l’on accepte en mettant un enfant au monde.


 


Devenir mère, c’est quelquefois être confrontée à l’échec d’un lien qui ne se crée pas dès le départ. L’amour n’est pas forcément inné, Chimère et Tourbillons nous révèle ses débuts difficiles avec sa fille, son deuxième enfant, donc pas d’histoire d’instinct maternel absent, juste une souffrance, qu’elle attribue au fait que sa fille la renvoie justement à sa propre histoire difficile. Aujourd’hui, elle est la prunelle de ses yeux, alors même si le lien a mis quelques mois à se créer, il n’en est que plus fort.


 


Devenir maman, comme nous le conte si bien Fée des Etincelles, c’est aussi un paradoxe : celui de voir grandir trop vite ce petit bout, alors que justement, maman souhaiterait sortir de la routine des bibis, des couches et autres tétées. C’est accepter que ce petit être qu’on a porté devienne indépendant de nous, doucement mais sûrement… Que nous reste-t-il à part des vêtements bien trop petits, que le cœur serré on se résoudra  à emballer dans un dernier regret.


 


On se retrouve la semaine prochaine si vous voulez bien, avec mes nouveaux coups de cœur. Bonne semaine à toutes !


 


Article rédigé par Petite Salamandre



 
 


Si vous avez aimé cet article, vous pouvez retrouver Petite Salamandre directement sur son blog.





No comments:

Post a Comment