Avoir un blog, c’est génial. Détenir un blog anonyme, c’est tellement mieux ! Manque de bol, lors de la création de ce dernier, j’ai opté pour la non préservation de l’identité. Parfois, je m’en ronge les ongles et j’en perds les cheveux (non, là j’exagère). En cours de route, j’ai failli changer la donne en réfléchissant à l’ouverture d’un nouveau blog caché, genre agent secret de la blogosphère, histoire de pouvoir émettre des articles plus « durs ». Des critiques sur ce que je vis, sur ce que peuvent me faire subir les individus, bref parler des choses qui ne vont pas. Par exemple les copines qui vous laissent tomber, une fois dans les bras d’un garçon… Je ne reviendrai pas sur le sujet, je l’ai déjà évoqué avec « Copines mais pas trop ». Ecrire c’est bien, faire passer des messages c’est encore mieux et toucher la cible c’est bingo.
Passons. Souvent, comme aujourd’hui, j’aimerais davantage évoquer des scènes personnelles, pour obtenir des avis sur ce qui me laisse perplexe… Je pourrais aller voir un psy me répondriez-vous mais peut-être que parmi mon lectorat se cache des âmes fortes en conseils. Si je vous parle du cas de l’amitié Femmes-Hommes, vous allez sûrement vous retrouver dans ce qui suit…
Mon meilleur ami a rejoint le réseau gay et c’est peut-être pour ça qu’il a le statut de meilleur ami. Avec les autres vrais potes, il n’y a aucune ambiguïté (enfin, je ne crois pas) sauf avec l’un d’entre eux.
En se rencontrant à travers un site de rencontres, il est certain que nos attentes ne répondaient pas franchement à des objectifs amicaux. Quoique… Depuis six mois déjà, nous sommes ces amis qui se voient, s’appellent et se fréquentent très régulièrement. Je n’y voyais aucun mal et sortir au moins une fois par semaine avec lui me rend heureuse. Clairement, j’aime passer du temps avec lui.
Dès le début, j’avais mis au clair la situation. « Tu ne m’attires pas. On s’entend bien, c’est clair. On sera amis. Si tu ne le souhaites pas, tenons-nous en là. Fin de l’histoire » Je sais qu’il a difficilement digéré la chose et que finalement, il a laissé de côté ce qu’il pouvait ressentir. Du moins c’est ce que je pensais, jusqu’à ces derniers jours.
Paradoxalement, lui comme moi ne supportons pas l’idée que l’autre puisse rencontrer une personne, pire, nous sommes tristes si potentiellement l’un d’entre nous raconte qu’il a une ouverture amoureuse. En gros, s’il me dit qu’une nana lui plaît, je deviens agressive et vice versa. Ridicule, je sais.
C’est le mec parfait. Celui dont un paquet de nanas pourrait rêver et pourtant, je n’arrive pas à m’imaginer qu’il pourrait être plus que le parfait ami. Ne plus le voir est inconcevable, se faire la tête (oui, ça nous arrive) nous rend « malades » mais tenter de tisser une relation plus qu’amicale me bloque complètement. Je lui ai collé l’étiquette du mec bien amicalement parlant.
Ma mère l’apprécie, mes amis aussi et mes lectrices ont l’air de le trouver sympa. Sauf que l’on ne vit pas pour les autres ! Alors pourquoi est-ce que le savoir (bientôt) en couple avec une autre me rend folle de rage ?
Quel beau bordel, cette amitié.
Article rédigé par Camille G.
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