Salut, je n’ai plus de vie BEAUTÉ

  • 0



 


Les étudiants sont tous les mêmes. Ils ne sont jamais contents de leur statut de « glandeur pénard ». Pourtant être à l’école, c’est la parfaite planque. Pas d’impôts à payer, pas de responsabilités sur leurs petites épaules et surtout nourris blanchis logés chez Papa/Maman. Ouais d’accord, pas tous, mais une bonne partie.


 


Ils gémissent à l’approche des examens. Les pauvres chous, ils ont 5 matières à apprendre par cœur ! Oh my god ! C’est invivable. Nous, les salariés, nous nous prenons la tête avec des dossiers urgents sur le feu, nous répondons aux ordres d’un manager tyrannique (ou non), nous devons atteindre de véritables objectifs, sans oublier que nous ne pouvons pas nous disputer avec les collègues comme on le ferait en classe !


 


Imaginez un peu la scène : « Quoi ,tu n’as pas fait ce que je t’ai demandé en temps et en heure ? ». A l’école ça donne : « Quelle connasse celle-là, elle fout rien, laisse tomber on la vire de l’équipe ». Au boulot ça donne : « Et tu penses pouvoir le faire d’ici la fin de la semaine ? »
 
En gros, tu la fermes. No choice. L’année prochaine, tu ne changes pas de service ! Les collègues c’est sacré, ils risquent de te suivre pendant un moment ! Généralement, les gens sympas tombent enceinte ou démissionnent. Bien souvent, on se coltine les cons… Vous n’avez jamais remarqué que l’on doit faire face à un processus chimique ? Les abrutis restent collés à nous. Ainsi va la vie.
 
De quoi ils se plaignent, tous ? Ils peuvent sécher, tricher, faire des grasses mat’, répondre à leurs profs et en plus, quand ils tombent malades, on leur fout la paix ! On ne les appelle pas pour savoir où est rangé tel dossier… ET LE MUST reste les vacances scolaires ! Deux mois de suite à ne rien faire ! Au programme estival : farniente, farniente, drague, farniente, mojito, farniente, plage, farniente et disco !
 
D’accord, je l’avoue : moi aussi j’ai été glandeuse professionnelle hors pair. Fraîchement jeune salariée, je regrette le temps où je rechignais à faire mes devoirs le week-end et à apprendre mes poésies sur le bout des ongles (à cette époque, ils n’étaient point manucurés d’ailleurs, normal j’étais pauvre). Le temps a passé et désormais, je suis pétée de thunes. Enfin, tout est relatif… Passer de rien à une paie signifie décrocher le gros lot quand on est jeune (et naïf).
 
Tout cela pour souhaiter une bonne rentrée aux petits étudiants  : profitez de vos dernières années d’études supérieures ! Le temps du stress, de l’overbooking et de la pendaison (non je déconne, quoique) est proche… Je peux même vous rappeler qu’un grand nombre de salariés consomment des petites pilules pour garder le moral !


 


Dernière chose, le soir, vous serez trop crevés pour sortir autant qu’avant ! Alors clubbez pour moi, d’avance merci !


 


Une ex-vieille étudiante


 


Article rédigé par Camille G.



 
 


Si vous avez aimé cet article, vous pouvez retrouver Camille directement sur son blog.





No comments:

Post a Comment