Pourquoi j’ai toujours clamé que je ne pourrais pas me taper un mec qui a 10 ans de plus que moi ! BEAUTÉ

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Je me fais draguer, comme plein de nanas, par des hommes passablement plus vieux que moi. Déjà, parce que la plupart me donnent quelques années de plus (ce qui me vexe considérablement!) et parce que je sors plutôt dans des endroits où la moyenne d’âge est de 30 ans et plus.


 


Ajouté à ça le fait que j’aime le single malt et qu’en général, c’est ce que je bois quand je sors (pas quand je vais danser, hein), je suis assez souvent un aimant à quarantenaires.


 


 Il y a quelques semaines, je me suis laissée draguer. J’ai protesté, mais intellectuellement, ce type m’intéressait réellement. On a passé une semaine à discuter sur Skype et un peu inévitablement, on a fini par avoir une aventure.


 


Moi et mes «15 ans de plus, c’est beaucoup trop», on cogitait. Parce qu’au pieu c’était juste génial et intellectuellement, vraiment bien. Sauf que, vous vous doutez bien, un homme qui avait déjà un gamin alors que j’étais une sale morveuse d’à peine 20 ans, ça a largement plus d’expérience que moi. Ce qui a l’art de m’agacer.


 


Ce n’est pas forcément le fait d’avoir eu une vie avant, mais celui d’en savoir plus et d’avoir certains réflexes et certaines phrases comme «tu verras à mon âge», «tu verras quand tu seras plus vieille» et j’en passe. J’ai une sainte horreur qu’on me prenne de haut, ou simplement qu’on se comporte de façon paternelle avec moi.


 


Je n’aime pas non plus qu’on me considère comme un jouet, ou un trophée. «La nana» plus jeune. Celle qu’on se tape pour se redorer l’ego, celle qu’on utilise un peu, mais on ne se l’avouerait pas, faut pas abuser ! Pas qu’il m’ait traitée comme ça, sauf qu’en cas de doute ou de moindre paranoïa, c’est assez facile de se dire qu’on est simplement la Barbie de service. La jolie fille qu’on sort pour se faire remarquer. On n’est pas apparus en public ensemble, ce n’était donc pas le cas, mais comme certains de mes potes jouent déjà à ça, je me méfiais un peu.


 


Ce qui m’a le plus assise sur ma position de «je ne sortirai pas avec un homme de plus de 10 ans mon aîné», c’est surtout ce que j’ai envie de construire. Je n’ai pas besoin d’être constamment rassurée, qu’on me prenne en charge financièrement, ni qu’on soit aux petits soins avec moi. J’ai besoin d’un homme de mon âge, avec les mêmes références culturelles que moi, qui a encore envie de sortir faire la fête, de boire toute la nuit, qui n’a pas encore d’enfants et qui n’en veut pas maintenant, qui se voit un jour plus raisonnable, mais pas maintenant.


 


J’ai besoin de folie, de déraison, de passion, d’extase, d’aventures, de partage de découvertes, d’avoir une connexion intellectuelle et physique avec quelqu’un qui a autant à apprendre que moi. J’ai aussi envie de construire quelque chose de neuf, qui nous est propre et qui ne risque pas d’avoir un souvenir ou une ombre d’un passé vécu avec une autre.


 


Alors oui, les quadras, au pieu, ça cartonne, je pensais pas, j’ai été très agréablement surprise, intellectuellement c’est enrichissant, mais pour le reste, je veux un mec de mon âge.  Ça n’a donc pas duré deux semaines. L’expérience était intéressante et m’a ouvert les yeux sur ce que je veux maintenant, sur ce que je suis prête à investir dans une relation, sur ce qui me convient réellement et aussi sur ma sur-consommation masculine de l’hiver.


Je n’ai plus envie d’écumer les boîtes pour m’envoyer en l’air avec un inconnu avec qui le cul sera aussi inintéressant que les discussions, je préfère boire un verre affalée dans mon canapé devant un bon film. En moins d’un mois, je suis redevenue la nana un peu plan plan, qui aime sortir, mais pas à outrance.


 


J’avais besoin d’ouvrir les yeux et de voir ce qui me traînait sous le nez. Parce que ce qui me traînait sous le nez, ou du moins pas si loin et probablement en train d’écumer les boîtes et les bars comme moi, c’est l’homme que je viens de rencontrer. Lui, il n’est pas quadra, il n’a pas de gamin et il a tout autant à apprendre et à construire que moi. Je suis ravie du coup de pouce, sans lequel je ne me serais probablement pas réveillée de mes nuits éthyliques et de ma collection d’amants.


 


Comme quoi, ils en savent plus que nous, ces vieux dragueurs ! Au final, mon trentenaire en sait aussi passablement beaucoup, intellectuellement ça cartonne, au pieu aussi et avec lui, j’arrive à me projeter un peu plus loin qu’après-demain.


 


(Merci, au passage, je suis heureuse maintenant).


 


Article rédigé par Lala Lala.


 


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