Certes, on le sait déjà toutes et tous, mon titre n’est en rien révolutionnaire. Cela serait trop facile si l’on pouvait au pays des fœtus sélectionner son foyer en fonction de critères bien définis.
Une maman fashion, un papa agent secret, un frère batteur dans un groupe de boys band, une sœur pom pom girl, sans oublier un perroquet savant. On peut toujours rêver !
Mauvaise pioche, passez votre tour ! Dans le véritable jeu des sept familles, on se coltine les secrets de polichinelle, l’hypocrisie, les retournements de situation, les tromperies et j’en passe. Fantasmes sado masochistes. Dans la famille de mes envies je demande l’impossible. J’ai beau piocher, je ne la trouve pas.
Dans les réunions annuelles, on te laisse croire que tu es parfait, intelligent mais ces paroles qui flottent à la surface ne tarderont pas à faire naufrage. Rien n’est à sens unique. Ils donnent et tu dois redonner derrière, tôt ou tard. Le baromètre indique déjà une hausse de la pression atmosphérique. Pas de bol. Sortez les bouées et mettez le cap dans la caverne la plus proche.
Au contraire, on choisit ses amis et on construit des relations solides et sincères (du moins je l’espère). Parfois on hausse le ton, on durcit les mots et on en vient à se disputer. L’ampleur n’excédera pas la bouderie alors qu’au sein du cocon familial, c’est une tempête qui se lèvera. Pour peu que l’on ait affaire à des proches colporteurs, c’est la fin des haricots. Toute la meute sera mise au courant d’une broutille aux conséquences mondiales. Fléau facebookien : avec les nouvelles technologies de communication, on se permet tout et surtout n’importe quoi. Irrespect, intrusion, rage, incompréhension viendront à bout de vous. On raye les gens comme on supprime un spam de sa boîte email.
On ne choisit pas sa famille mais on modèle son comportement en fonction de ceux qui nous entourent. En fin de compte, qu’est-ce que la notion de famille ? On me dira qu’elle se limite à ses parents et à ses frères/sœurs. Je vais finir par m’y résoudre. Ou bien devrais-je peut-être compter uniquement sur la personne que je suis ?
On ne choisit pas famille mais on choisit d’aimer ceux qui en valent la peine. Il me semble que les liens du sang ne sont définitivement pas aussi bénéfiques que l’on voulait me le faire croire.
Article rédigé par Camille G.
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