Hopper au Grand Palais : L’exposition dont tout le monde parle.
Eh bien, je l’ai fait : j’y suis allée. On m’avait dit que je ferai trois heures de queue. Ah ah, et puis quoi encore ? Non, j’ai préféré réserver ma place sur Internet. Deux mois à l’avance, ça c’est de l’anticipation !
Après n’avoir pas même attendu dix minutes, j’ai donc plongé dans l’univers d’Edward Hopper. Je me demandais si ça valait vraiment le coup, mais maintenant j’ai ma réponse. Hopper fait ressortir la beauté de la réalité, de la « banalité » : il arrive à faire apparaître une scène ou un paysage a priori insignifiant comme une œuvre à part entière. Devant certains tableaux, je restais là, figée, à contempler la toile, en m’imprégnant de cette atmosphère si particulière qui en émanait. Enfin, j’avais parfois un peu du mal, avec la grand-mère derrière moi qui commentait CHAQUE tableau en disant : « Oh oui, oui, c’est très torturé… », jusqu’à ce que je l’imite (sans savoir qu’elle était encore là, bien sûr) avec ma copine Leïla et qu’elle se taise, vexée. Oups…
La lumière tient aussi une place très importante dans son œuvre ; il joue magnifiquement bien avec, c’est d’ailleurs l’une des raisons pour lesquelles j’admire sa peinture. J’ai aussi découvert que nous avions une passion en commun : le théâtre. J’ai toujours trouvé les salles de théâtre superbes, avec une ambiance particulière, chaleureuse… ce qui était apparemment aussi son cas, vu le nombre de tableaux portant là-dessus.
Au milieu de l’exposition, un « entracte » très inattendu : salle sombre, grand écran au mur… Une projection de 84 photos d’un artiste que je ne connaissais pas jusqu’alors : Philipp-Lorca Dicorcia. J’ai tout simplement adoré : ce sont 84 photos de prostitués, toutes plus belles les unes que les autres (Non, je n’ai pas oublié de « e » à « prostitués »). C’est bien dommage parce que seule une petite partie de ces photos sont disponibles sur Internet, mais pour vous donner une idée, voici le lien de son site : www.thecollectiveshift.com
Enfin bref, tout ça pour dire que non, on ne parle pas autant de l’exposition Hopper pour rien. Je ne développe pas plus ; je vous conseille vraiment d’aller y faire un tour avant la fin. Même si je doute qu’il reste encore des places via réservation Internet, vous pouvez y aller le matin, pour l’ouverture, il n’y aura certainement pas beaucoup de monde, et ce sera d’autant plus agréable !
Croyez-moi, ça vaut le coup de sacrifier une grasse matinée ! (Et au moins, quand vous entendrez des gens en parler, vous ne vous sentirez plus en dehors de la conversation ;) !)
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