Oui je sais, l’heure est grave, nous avons un anticyclone des Açores qui pèsent sur nos têtes depuis plus d’un mois et nous pourrit l’été. Mais est-ce que vous saviez que la durée de ses blocages varie entre quelques semaines et plusieurs mois, et cela se reproduit en général tous les 5 à 10 ans en moyenne ?
Voilà, maintenant vous êtes rassurées, vous allez pouvoir vous plaindre pendant des mois sur vos réseaux sociaux en variant vos propos de la rage au désespoir : « qu’alors nous devenir ? ». Jusqu’à l’hystérie des premiers rayons de soleil.
Personnellement, ce temps ne me fait ni chaud ni froid. Serait-ce parce je suis originaire Nord ? Que j’habitais en Belgique ? Que que je passe tout mon temps libre en Angleterre et au Pays-Bas ?
Peut-être. En tout cas, on m’a toujours appris qu’il est bien plus facile de voir le verre à moitié vide qu’à moitié plein. Moi aussi, j’ai des amis qui sont les doigts de pieds en éventail sur des plages grecques. Et si vous voulez tout savoir, j’aurais pu aller travailler cet été en Floride mais non. A la place, j’ai enchaîné un stage de deux mois non rémunéré trois jours après mes partiels. Bien entendu, je dois aussi rédiger un rapport et faire une soutenance sinon, ça ne serait pas drôle.
Alors oui, je pourrais rejoindre le groupe des plaintes incessantes contre la météo. Mais voyez-vous, j’ai décidé de profiter quand même de mon temps libre. Au lieu de me dire « S’il ne pleuvait pas, je pourrais aller faire ci et ça »,
je me dis que certes, le soleil n’est pas au rendez-vous, que ça n’est pas bon pour ma cure de vitamine D, que les récoltes ne vont pas être aussi bonnes que l’année dernière et que les activités à l’extérieur sont assez limitées. Mais la vie ne s’arrête pas là.
Et puis, en y réfléchissant, on peut quand même aller au cinéma, faire les soldes, aller boire un verre avec des amis, visiter des monuments, aller au musée, à la piscine, faire du sport…
Pour le reste, un parapluie, un imperméable et une bonne paire de botte feront l’affaire. Pluie du matin n’arrête pas le pèlerin !
Et puis, je n’ai pas peur de la pluie, ça n’est que de l’eau, après tout ça n’a jamais tué personne. Ca ne m’empêchera pas de faire du canoë ce weekend, de toute façon dans les deux cas, on finit mouillé, non ?
Au final, il y a même quelques avantages : moins de monde dans les parcs d’attraction, pas de risque de se faire piquer par des moustiques ni par des abeilles, pas d’insolation ni de coup de soleil, pas besoin de se balader avec un déodorant, pas de copine qui se la joue avec son bronzage du weekend et le top du top, le soir je n’ai pas besoin de me battre pour avoir le seul ventilateur disponible.
En fait, ce qui me déprime plus, ce n’est pas le mauvais temps, c’est la réaction des gens. Parfois, j’ai juste envie de leur dire de prendre exemple sur les anglais qui, quand le soleil pointe son nez, sortent leurs tongs et autres tenues estivales (alors que le thermomètre ne dépasse pas les 18 degrés) et déclarent fièrement : « quand il ne pleut pas, c’est qu’il fait beau »
Alors oui, il fait gris et nuageux, mais j’ai décidé que la météo ne gâchera pas mes quelques jours de vacances ni mon moral. Et puis, il ne faut pas oublier qu’ils nous restent moins de 6 mois à vivre selon certains. Alors autant en profiter, non ? Après tout, ne dit-on pas : après la pluie, le beau temps ?
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