Maintenant que vous avez été attirés par ce titre ultra racoleur, plus possible de faire marche arrière. Non, il n’est pas question de jeunes dégénérés organisant des teufs d’enfer (humour) dans les cimetières. Je viens partager avec vous la nouvelle inquiétude sanitaire du jour.
En effet, l’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire, de l’alimentation, de l’environnement et du travail) étudie actuellement de très près les effets indésirables potentiellement mortels des boissons dites énergisantes. En cause : six cas parmi lesquels deux arrêts cardiaques intervenus en 2008 et 2012, qui semblent liés à la consommation de ces boissons en association avec de l’alcool.
« On suspecte une relation de cause à effet, mais maintenant, il faut qu’on aille au-delà pour que cette relation soit avérée », a dit à Reuters Irène Margaritis, chef de l’unité d’évaluation des risques liés à la nutrition à l’Anses.
Depuis 2008, trente cas d’effets indésirables pouvant être liés aux boissons énergisantes ont été signalés, et un lien de causalité possible ou probable a été établi pour treize d’entre eux. Ces effets sont d’ordre cardiologique, neurologique, psychiatrique, et rénal dans un cas.
« Les effets sont tous qualifiés de graves dans notre nomenclature », a précisé Irène Margaritis, évoquant crises d’épilepsie, vomissements ou encore troubles du comportement.
Vu le succès croissant de ces boissons, gageons que le résultat de cette étude est très attendu. Sinon, les morts n’auront jamais eu autant de pep’s !
Source reuters
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