La procrastination ou « aujourd’hui j’peux pas, j’ai… » BEAUTÉ

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J’ai sans cesse tendance à remettre les choses à plus tard. Et jusqu’à il n’y a pas longtemps (à peu près deux minutes quand j’ai voulu écrire cet article et donc fait une recherche Google puis lu la définition sur Wikipédia), j’étais persuadée que ma procrastination venait d’une constante recherche de la perfection et du fait que je me disais : « je ferais ça quand j’aurais le temps de le faire bien ». Et paf, voilà que Wikipédia me dit que non, qu’il n’y aucune connexion entre perfectionnisme et procrastination !


 


Par contre, le lien serait fort entre la procrastination et « l’anxiété, une faible estime de soi, et une mentalité masochiste». Donc si je résume, c’est plutôt : « je ferais ça plus tard parce que sinon, je vais tout foirer et je préfère stresser plus longtemps à cette idée parce que j’aime me faire du mal ».


 


Je ne sais pas pour toi, mais moi je préfère mon interprétation. Parce qu’à chaque fois que je me projette dans quelque chose, j’imagine faire les choses à la perfection. Quand on est devenus propriétaires de notre maison, je m’imaginais en Martha Stewart (la papesse des arts ménagers outre-Atlantique, la Geneviève Lethu américaine, tu vois). Et puis je me disais que je me mettrais au jardinage, plus seulement dans les trois bacs à réserve d’eau sur le balcon. Je deviendrais au jardinage ce que Caroline Ingalls est à la tarte aux pommes. Ah, et j’aurais un beau carnet de recettes ! Je ferais aussi mon pain, mes yaourts et des brioches le dimanche matin, si bien qu’à côté de moi, Bree Van de Kamp pourrait passer pour une équipière MacDo.


 


Sauf que bon, je n’en suis pas à passer dans « C’est du propre » mais on va dire que c’est un peu vivant quand même chez moi. Et puis le dimanche matin, je ne me lève déjà pas pour les acheter, les brioches, alors les faire… Question jardinage, heureusement, j’ai découvert que les plantes, ça pousse tout seul (une vraie révolution), il suffit de les arroser de temps en temps.


 


Pourquoi je n’y arrive pas? Mais parce que mes « objectifs », si tant est qu’on puisse parler d’objectifs vu que je n’ai pas bougé le quart d’un doigt de pied pour les atteindre, étaient à la base totalement irréalisables !


 


Step #1


 


Revoir mes objectifs à la baisse. Je ne serais jamais Martha Stewart, et quelque part, c’est tant mieux parce que c’est chiant la perfection!


 


Step #2


 


Arrêter de me trouver des excuses. Un joli carnet de recettes ? Ok mais si je dois mettre dix ans parce que tous ceux que je vois dans le commerce ne me conviennent pas, alors je vais le faire moi-même, mais il faut que je cherche pendant trois mois une bonne idée sur le net et puis… Stop. Les excuses c’est comme les points noirs, on peut toujours en trouver.


Step #3


 


M’y mettre. Là, tout de suite. Dès que j’aurais envoyé cet article. Et regardé mon fil d’actus sur Hellocoton. Et mes mails. Et là, il sera l’heure de lever mes filles de la sieste et de partir chercher mon fils à l’école. Puis le goûter, et…


Ah ben ce soir, j’peux pas, j’ai kermesse… Dommage.


 


Source photo : www.marthastewart.com


 


Article rédigé par La Fée du Lac



 
 


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