Ça se fête, ça, un anniv’ de séparation ? A priori, oui, parce qu’en un an, c’est un peu comme si vous aviez avalé trois vies, d’une traite. Essoufflée comme jamais, vous soufflez la bougie un bizarre sourire aux lèvres. Parce qu’un an après, le résultat, c’est ça…
La môme par-ci, le job par là et ce cœur Bang Bang Boum Boum qui s’emballe à la Beth Hart. Imparfaitement tout (trop) à la fois sans savoir sur quel pied danser en cherchant l’équilibre dans le déséquilibre : putain de ballet qui s’appelle ça te fera les pieds. Cette année, vous avez appris à danser.
Vous avez peu de temps pour penser à ce qui ne va pas, donc juste le temps de vous dire que tout va.
L’expression compter sur soi-même a pris une nouvelle dimension. Vous avez le rire plus facile, même s’il sonne parfois un peu cynique. Bizarrement, vous ignorez toujours ce qu’est le célibat. Et ça vous va. Vous ne savez toujours pas à quoi ressemble le site adopteunmec.com, et ça vous va très bien aussi.
Vous n’aviez jamais croisé autant de célibataires désespérés, cons ou les deux. Et ceux qui sont adorables mais invisibles, parce qu’adorables. C’est un phénomène de société à voir, au moins une fois. Une petite dose de comédie humaine, c’est très bon accompagné d’un café serré.
Vous courrez très vite lorsque vous sentez la fumée, alors que le feu n’est même pas encore allumé. Éviter le plan mec voie sans issue, c’est un truc qu’on apprend une fois qu’on s’est cassé les dents.
Apparemment, l’amour existe encore. Ce n’était pas prévu, vous n’avez pas fait exprès. Il n’était pourtant pas si petit votre bouclier.
En grattant un peu, il s’avère que vous n’avez pas changé de fond en comble. Vous continuez à vous dire que franchement, elle serait bien plus belle en bleu, la tour Eiffel. Et vous avez conservé cette terrible indulgence envers autrui, allez savoir pourquoi, mais c’est comme ça. Et avec vous-même, toujours la même : exigeante, virant chiante.
Vous êtes doucement imbibée de petits bouts de passé qui ont un drôle d’après-goût. Aujourd’hui a meilleur goût. Bientôt peut-être, vous aurez dessaoulé.
Vous débarrassant de maux, vous avez renoué avec les mots : les éparpiller, les aligner délicatement ou les coucher violemment. Il y a tant à écrire, à défaut de savoir bien dire. Blog à l’appui.
Article rédigé par Petite Voix Off
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