Quand on demande à un homme comment il voit la femme idéale (ou comment il décrit sa mère, c’est souvent pareil…), il répond en général : « Il faut qu’elle sache faire la cuisine »
Sache, lecteur, que je ne suis pas la femme idéale (non, ne sois pas déçu…). Sache, lectrice, que je suis THE boulet en cuisine !
Et tout commence au moment de la lecture de la recette. En fait, j’ai du mal à lire et exécuter une tâche. (Cyril L. , si tu lis ce billet : AIIIDDEE MOOII !)
Je m’explique :
Tout d’abord, je ne pèle pas les pommes, je ne les épluche pas, je les massacre. Il en reste autant sur les épluchures que sur le trognon. Du coup, pour faire une compote, il m’en faut deux douzaines. Et deux heures devant moi. Rapport horaire/prix de revient indécent ! En plus, j’ai deux mains gauches. Le carnage en image :
Je ne gratine pas, je crâme,
Je ne fouette pas, je touillotte maladroitement (Appelle moi Miss Grumeaux !)
Je ne nape pas, je noie,
Monter les blancs en neige est pour moi une mission impossible (c’est pas de la neige, ce sont des grélons…),
Je n’incorpore pas délicatement, je balance grossièrement…
Pourtant, j’ai un réel désir de bien faire. Mais, c’est comme si mes mains voulaient contredire mon esprit…
Je ne verse pas, je renverse. Et Merde, la farine par terre…
Je ne saupoudre pas, je lâche un gros pavé,
Je ne porte pas à ébullition, je laisse bouillir trop longtemps et ça crâme !
Je ne caramélise pas, je redécore le fond de ma casserole pour l’éternité,
Je n’émulsionne pas, je fais gicler malencontreusement…
C’est pas les oignons que je fais suer, mais mon chéri.
Je ne sais ni faire mariner, ni déglacer, encore moins démouler. C’est du chinois ce vocabulaire culinaire… Encore plus que le solfège.
Non, je ne suis pas la femme parfaite. Il me manque juste une toque sur la tête.
(Mes autres malheurs prochainement, je ne peux pas tout dire d’un seul coup, sinon Joël Robuchon va se retourner dans sa tombe… Comment ça, il est pas mort ? Oups… !)
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