Je ne sais pas vous mais, moi, ces histoires de réchauffement climatique, d’icebergs qui fondent et de villes côtières immergées, ça ne m’a jamais empêché de dormir. C’est le côté irresponsable de la jeunesse, il paraît, celui qui fait qu’on se fout de tout. De la crise, du monde qui fout le camp, des animaux qui sont en voie de disparition, des pauvres qui crèvent la gueule ouverte, des parachutes dorés, des banques qui dilapident notre argent, de la pollution qui détruit notre planète. On est jeune donc on s’en fout. CQFD (oui, je sais, j’ai l’art de faire des titres trompeurs, c’est mon côté comique, tout ça !).
A cela, évidemment, je répondrais que non, on ne se fout pas de tout mais qu’on ne connait pas toujours les bonnes portes auxquelles frapper pour pouvoir pleinement s’investir dans une revendication ou un engagement « pro meliore terra ». Et puis, tout cela, c’est quand même un peu de la foutaise, hein. Parce que la moitié des « vieux » ne s’investissent pas plus que nous, les « jeunes », et sous quel prétexte ? Qu’ils sont trop vieux pour ça ? Allons, donc ! La vérité, c’est que tout le monde tiens à son petit confort, c’est tout.
Bref, tout ça pour en venir à un sujet qui me préoccupe de plus en plus, à savoir… La météo !
Je ne sais pas comment ça se passe chez vous mais à Bruxelles, c’est clairement un gros bordel météorologique depuis environ deux ans. Au point que j’en suis parfois à me demander si une essence divine à l’humour (ou à la Némésis) pourri ne serait pas en train de se foutre royalement de notre gueule.
Nan mais allez, c’est vrai, quoi. Imaginez-vous, vous êtes en train de jouer aux Sims et vous pouvez décider du temps qu’il fait… ça doit être assez poilant, en fait, de place dix averses, une violente bourrasque, un soleil déchainé engendrant quelques coups de soleil, un petit coup de grêle et deux trois cumulonimbus ombrageux sur la même journée, le tout en une heure de temps. Vous regardez alors vos Sims se dévêtir, courir partout, être trempés, avoir trop chaud puis trop froid, tomber malade, ne jamais vraiment guérir, être perturbés, danser sur un pied puis sur l’autre, pleurer leur mère et finir par déprimer profondément parce qu’alors qu’ils escomptaient faire du ski en janvier, vous aviez décidé de régler la température sur 20 degrés et qu’au mois de mai, alors qu’ils avaient prévu pique-niques et barbecues, ils en sont encore à manger de la raclette en buvant leur chocolat chaud près du feu.
Dans le fond, à quoi ça sert les saisons ? C’est surfait, c’est obsolète, démodé ! L’air est au caméléonisme, on ne vous l’avait pas dit ? Peut-être est-ce même un complot de scientifiques qui sont en train de mettre au point une combinaison ultrasophistiquée qui change de texture en fonction du temps qu’il fait, en fait…!
Hein ? Quoi ? Vous vous demandez où je veux en venir et à quoi il sert, cet article ?
À me plaindre, pardi ! Parce que c’est encore ce que je fais le mieux et que, jusqu’à preuve du contraire, il n’y a pas de service clientèle spécifique pour les plaintes de type météorologique (preuve qu’on est encore loin du compte, scientifiquement parlant ! Quand je pense qu’Asimov, en 1960, avait déjà imaginé qu’on vivrait sous un dôme où la météo serait contrôlée et où les robots pourraient ni vu ni connu devenir premier ministre, je me dis que pour des hommes du 21ème siècle (trukdeouf), on est vraiment mal embarqué).
Bref… What’s wrong with the weather, hein, franchement ?
Article rédigé par Naira
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