Une marraine ? Pour quoi faire ? BEAUTÉ

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Il n’y aura pas de parrain-marraine finalement. Voilà la décision que nous avions prise il y a un mois de ça, après bien des discussions. Car la notion de parrain-marraine nous posait problème. Et maintenant, je m’apprête à faire la demande officielle à mon amie… Pourquoi ce revirement ? Mais d’abord : c’est quoi être marraine, aujourd’hui ?


 


Il y a bien sûr la tradition chrétienne qui veut qu’une marraine et un parrain soient désignés pour le baptême. Ils ont avant tout un rôle spirituel et religieux. N’étant pas catholique, quoi que baptisée, cette vision traditionnelle du parrainage n’était donc absolument pas dans mes vues. Il n’y aura pas de baptême, donc la marraine choisie sera une marraine de cœur.


 


La notion de marraine de cœur, justement, on la retrouve de plus en plus, S-Mummy en parlait d’ailleurs récemment. Tout comme les cérémonies d’engagements qui remplacent le mariage à l’église, le parrainage de cœur remplace le parrainage traditionnel religieux. Légalement, cela n’a aucune valeur notoire, c’est un acte totalement personnel, qui n’engage que les sentiments. C’est une manière de témoigner son amitié et sa confiance, et de demander à un adulte de faire partie de la vie de son enfant, sans obligation ni mission particulière. C’est cette vision que j’ai de ma marraine : une femme qui m’a accompagnée toute ma vie, que je vois régulièrement, qui se préoccupe de moi et avec qui je passe de bons moments. Et j’avais envie de donner une marraine comme ça à ma fille.


 


Et puis il y a la notion de tutelle qui est nettement sous-entendue dans la notion de parrainage. On dit souvent qu’en cas de problème, ce sont les parrains et marraines qui s’occupent de l’enfant. Juridiquement, c’est totalement infondé, néanmoins la question se pose pour moi. S’il devait nous arriver quelque chose, je refuse de savoir ma fille élevée par un membre de nos familles respectives. Pour nous, c’est juste inconcevable. La question s’est donc posée de savoir qui désigner, et comment.


 


Si nous en étions arrivés à abandonner l’idée de nommer un parrain et une marraine, c’est à cause de ces différentes visions et de la difficulté de tout combiner. D’un côté, je rejette par principe tout acte religieux, ce qui exclut la désignation d’une marraine. D’un autre côté, j’avais envie de faire ce cadeau à mes amies chères et à mes enfants. Mon homme, quant à lui, a autant de mal que moi avec la tradition chrétienne, mais sa sœur lui a demandé à être marraine et il n’avait pas envie de lui faire de la peine. Le truc, c’est que pour moi une marraine et une tante sont deux choses différentes, et qu’il était hors de question de désigner quelqu’un pour lui faire plaisir. S’ajoutait à cela l’impératif de la tutelle, ce qui rend le choix extrêmement complexe. Faire confiance à ses amis, c’est une chose, mais encore faut-il que leur situation leur permette d’envisager une telle éventualité. Bref, nous avions déjà du mal à nous mettre d’accord sur la valeur que nous donnerions à ce parrainage, ce qui nous a finalement dissuadés.


 


Et puis, très récemment, la conversation a repris. Je voulais choisir un second et un troisième prénom. Là encore, les traditions ont la dent dure, mais à partir du moment où je veux absolument donner un second prénom à un éventuel petit garçon, il me semble évident qu’il faut le faire pour ma fille aussi… Bref, dans ma tête il a toujours été clair que je donnerai le prénom de la marraine en second ou en troisième. Le débat était relancé. Cette fois, nous avons pris les choses dans l’ordre, et nous avons décidé de désigner une marraine de cœur. De toute façon, cette histoire de tutelle ne sera pas réglée dans les mois à venir, alors autant se laisser du temps pour décider. Du coup ce sera mon amie, qui n’est pas encore au courant. Pour le parrain, l’Homme hésite encore à demander à son meilleur ami, qui n’est pas exactement du genre à s’occuper d’un enfant… Je me dis encore qu’il serait plus simple de laisser tomber pour le moment et d’attendre de voir un notaire pour trancher, mais ces trois prénoms accolés me plaisent vraiment, et surtout j’ai envie d’entendre ma fille appeler ma copine « marraine », lui donnant ainsi le statut particulier qu’elle mérite. J’aime me dire que, contrairement à la famille, on l’a choisie, elle, pour ce qu’elle est.


 


C’est ainsi que je me retrouve à la veille de la grande demande à la marraine, et j’ai prévu quelque chose de spécial, un souvenir qu’elle gardera longtemps j’espère. Mais je lui laisse la primeur avant de vous le dévoiler…


 


Article rédigé par Un Carnet Rose.


 


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