Règlement intérieur à l’usage des chefs BEAUTÉ

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Après le règlement intérieur à l’usage des employés, voici celui des chefs. Car eux aussi ont une ligne directrice à suivre, un comportement à avoir en tant que dirigeant, tête pensante, donneur d’ordre. Non pas pour survivre dans la jungle du monde du travail, car le chef est un prédateur et se situe en haut de la chaîne professionnelle mais pour effrayer, manipuler voire dévorer les proies faciles que sont les employés.


 



Règle n° 1 : Je suis le/la chef, c’est moi qui décide.


Ça servirait à quoi d’être chef si ce n’est pas pour faire ce qu’on veut !


 


Règle n° 2 : Je délègue, je délègue, surtout ce que je n’aime pas faire.


Un chef est fait pour penser, réfléchir, avoir des idées, les employés doit simplement agir et mettre en œuvre tout ce que le chef a pensé, même si c’est particulièrement complexe et compliqué, ce n’est plus mon problème !


 


Règle n° 3 : Je sème le trouble, fais naître le doute chez mes petits employés en disant ce que je ne veux pas, ce que je n’aime pas mais sans dire ce que je veux et ce que j’aime ! Ainsi, ils ne sauront pas quoi faire.


 


Règle n° 4 : Je fais preuve de mauvaise foi.


J’opte pour le « C’est pas moi, j’étais pas là ». Même si j’ai une part de responsabilité dans un problème, j’accuse des collègues, l’administration en général, le système pour me dédouaner et détourner l’attention.


 


Règle n° 5 : Il paraît qu’avoir un bureau en désordre est signe d’un esprit dérangé et qu’il faut alors s’interroger sur l’esprit d’une personne dont le bureau serait vide. Aussi, je me dois de  toujours avoir du travail apparent sur le bureau, plein de travail, des piles de livres, de dossiers, de la paperasse partout. Cette grosse charge de travail matérialisée peut rester la même durant des semaines, voire des mois car qui s’en apercevra, je n’ai pas de chef pour venir voir régulièrement mon bureau (oui car si j’ai un chef, je le vois peu).


 


Règle n° 6 : Je fais preuve d’une grande hypocrisie, surtout quand j’ai besoin de quelque chose.


Ex : complimenter un ou une collègue car bientôt, il faudra lui demander de faire un travail supplémentaire.


 


Règle n° 7 : Je ne félicite pas mes petites fourmis pour leurs efforts.


Après tout, elles ne font que leur travail et pourraient se congratuler et se reposer ensuite sur leurs lauriers. Leur faire comprendre que c’est correct mais qu’elles peuvent faire mieux car elles ne feront jamais assez bien. Un(e) chef se doit d’exiger le meilleur.


 


Règle n° 8 : Je ne règle pas les conflits.


Véritable perte de temps pour la tête pensante, surtout dans une équipe composée majoritairement de femmes. Attendre que le problème se règle de lui-même ou que les personnes concernées finissent par s’entre-tuer, en plus, ça peut être distrayant.


 


Règle n° 9 : Je récolte les lauriers à la place des autres.


A force de pousser mes petits employés à la perfection, ils font du bon boulot. Ainsi, lorsque mes collègues chefs et/ou mes supérieurs (car oui, parfois, les chefs ont eux aussi des chefs) complimenteront ce beau travail accompli, telle une vieille publicité avec Valérie Lemercier, je m’enorgueillirai en disant « Ça vous plaît, c’est moi qui l’ai fait ! »


 


Règle n° 10 : Je prends conscience que je ne serai jamais aimé. Car c’est cela être chef : pas aimé, toujours critiqué.


 


Article rédigé par Tytania.


 
 


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