Pourquoi Maman ? Il existait des capotes pourtant à ton âge ! BEAUTÉ

 

Quand j’étais petite, tu as toujours été très stricte avec moi. Cela ne me gênait pas plus que cela car à mes yeux tu étais la meilleure mère du monde. J’avais l’impression d’être la seule et unique à tes yeux. « Je t’aimerai toujours plus que tout au monde », tu me disais cette phrase qui me réconfortait à chaque fois.

 

Mais ça c’était avant… Les jumelles sont nées et à partir de ce moment-là, notre relation a changé. Tu es devenue encore plus stricte qu’avant, tu ne me parlais que lorsque tu avais besoin de moi. Je ne te le cache pas mais ça a vraiment été très dur pour moi de passer de fille unique à grande sœur. Je ne t’en veux pas d’avoir fait d’autres enfants, non car mes petites sœurs je les aime plus que tout au monde.

 

Mais il y a plusieurs choses que je ne comprends pas : la manière dont elles sont devenues les petites princesses, le fait que tu leurs cèdes tout (oui, quand elles avaient deux ans et demi, elles ont eu une télé écran plat), je ne comprends pas pourquoi tu ne leur dis rien lorsqu’elles te ramènent des 0 de comportement alors que moi, si je te ramenais un 7 je me faisais incendier. Je ne comprends pas…

 

Mais surtout Maman, je ne comprends pas pourquoi tu es devenue une personne aussi lunatique, méchante et blessante. Comment te dire qu’à cause de toi, j’ai totalement perdu confiance en moi. Le nombre de fois où tu m’as dit « Tu n’es qu’une merde, je regrette de t’avoir faite » à force… J’ai commencé à me dire que tu as surement raison. Mais ce qui ne passe vraiment pas, Maman, c’est la fois où tu m’as étranglée une semaine avant Noël, non vraiment ce n’est pas passé ! Le fait que tu le nies, surtout, ça ne passe pas.

 

Ce qui est navrant, c’est que tu peux être sûre que je serai toujours présente, quand tu seras devenue une personne âgée… Je viendrai t’aider dans les moments les plus durs. Oui, parce que malgré tout ce que tu m’as fait, je continue à t’aimer. Même si ça me détruit un peu plus chaque jour, même si tu me détruis un peu plus quelques jours.

 

J’espère juste… Ne jamais être comme toi plus tard : mes enfants ne connaîtront jamais toute la souffrance que j’ai pu connaître par ta faute.

 

Suis-je la seule à vivre cela ?

 

Article rédigé par Miia.

 

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