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Les choses que je devrais taire plus souvent BEAUTÉ

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Il y a des jours comme cela où on se dit intérieurement “tu aurais dû la fermer !”. Effectivement, j’aurais dû, bien des fois, me taire.


 


N’étant pas particulièrement idiote ou impulsive, je me dis qu’il doit bien avoir une raison pour que je rue dans les brancards au lieu de rester stoïque et coite.


 


Comme je ne fais jamais rien comme tout le monde (un des reproches familiaux préférés), voici quelques exemples de phrases ou pensées que l’on devrait taire ou celles que l’on ne devrait  jamais prononcer dans n’importe quel avenir !


 


A Choupinet : « Honnêtement tu commences sérieusement à me gonfler avec ta mère ! » : oui, parce que si sa mère est une harpie, hystérique et envahissante, ce n’est pas la faute de Choupinet. Et puis, à bien y regarder, la vôtre n’est pas un  ange et elle vous porte sur les nerfs un jour sur deux. Et qui, dans ces moments-là, ne dit rien, sourit et vous embrasse : Choupinet. Pensez à faire pareil !


 


A Choupinet (encore) : « Tu crois vraiment que je n’ai pas compris ton manège ? » : Alors là, vous vous êtes dit au moins dix fois « Ta Gueule » intérieurement quand vous avez vu la pouffe s’approcher et lui faire des sourires sous prétexte qu’ils se sont croisés en réunion « deux ou trois fois, hein Choupi ? ». Ah, elle l’appelle « Choupi » ? Au lieu de vous en prendre à Choupinet (qui a viré rouge garance), écartez la bestiole à jupe et demandez-lui de rester avec des gens de sa catégorie (les cons).


 


A sa meilleure amie : « De toute façon, c’était un gros con » : Oui, effectivement, Raoul était con mais BestFriend était épanouie, rigolote, souriante et grandement heureuse depuis deux ans, trois mois, quatre jours et sept heures ! Et oui, Raoul vous a soulagée pendant des mois de la sempiternelle litanie téléphonique : « Personne ne m’aime, je vais finir vieille, seule, aigrie, et avec des chats » (ce qui se profile pour vous si vous continuez vos agissements avec Choupinet !). Bref, Raoul était un gros con, mais vous n’avez rien dit avant… Pourquoi commencer maintenant ? Car, si Raoul revient, vous risquez le bûcher pour trahison !


 


A votre mère : « Tu fais ce que tu veux avec ce jeune homme, ce n’est pas mon problème, maman ! » : Oui, alors, là, aussi, il faut vous faire justice… Le jeune homme en question a trente ans de moins que maman et risque de sortir de la salle de bains de la maison familiale en caleçon Mickey. Avez-vous pensé à votre tête (et à celle du Choupinet ou tout autre joli garçon en votre compagnie) le premier matin de cohabitation ? D’accord, maman est amoureuse d’un garçon de l’âge de votre frère cadet (tiens, justement, il en dit quoi, lui ?) mais donner votre approbation, là, c’est un peu risqué, non ? Surtout si votre père débarque à l’improviste avec sa nouvelle fiancée (vingt-cinq ans et toutes ses dents…de lait).


 


A votre collègue de bureau : « Honnêtement ta promotion, c’est canapé, non ? » : Oui, parce que compte tenu de sa catégorie de physique (une bombe anatomique), de sa capacité de stockage (cerveau lent), de sa propension à travailler (une heure sur les huit imposées) et à porter la jupe ultra courte (tous les jours), elle n’a pas véritablement dû passer l’oral de rattrapage, elle ! Mais, comme c’est votre aimable collègue de bureau (que vous partagerez encore quelques années) mieux vaut lui sourire et la féliciter quitte à vous étouffer avec le croissant pur beurre acheté pour l’occasion.


 


A votre chef vénéré : « Vous croyez vraiment que je vais rester jusqu’à 22 heures pour vous tenir la main » : eh bien, la réponse est OUI !! Il est tout chafouin le vénéré. Il a loupé l’occasion du siècle en déclinant la proposition de poste à Bali car son épouse adorée avait un poste à Rio. Que c’est triste ! Troquer Bali contre Rio ! Mais quelle vie de merde, quand même ! Cela n’arrangera  pas son moral (et le vôtre) si vous lui dites que « c’est trop injuste » de vous laisser ici comme une vieille chaussette. Alors un peu de compassion et dites en affichant votre sourire de Joconde (conne) : « Ah, je suis ravie pour vous ! Rio ! J’en rêve ! ». Avec de la chance, vous aurez droit à une carte postale… La première année !


 


La suite bientôt… En attendant, n’hésitez pas à lire Les choses que je ne fais pas assez souvent


 


Article rédigé par ItemLiz Girl.



 
 


Si vous avez aimé cet article, vous pouvez retrouver ItemLiz Girl directement sur son blog.





Les 10 fois où j’aurais mieux fait de me taire BEAUTÉ



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Il y a des jours où l’expression « tourner sa langue sept fois dans sa bouche avant de parler » prend tout son sens…


 


#1- Dans la cour de l’école primaire. C’était un grand jour pour A., ma BFF. Elle avait décidé, après plusieurs mois d’hésitation, de déclarer son amour à S., le futur père de ses enfants, selon le plan. Elle avait besoin de soutien alors, elle m’avait demandé de l’accompagner, l’air de rien. A 10h15, j’étais à ses cotés et prenais un air faussement détaché : « lalala oh tiens, un papillon ». Elle s’est approchée de S., a bredouillé quelque chose d’inaudible et a fini par battre en retraite. Ma BFF avait flanché. Alors, je me suis entendue hurler : «  Mais c’est idiot, elle voulait juste te dire qu’elle t’aime ». Ils m’ont regardée, médusés. The Girl on the Bridge : blogueuse humeurs adepte des répliques dramatiques et grosse quiche qui veut que l’amour triomphe toujours since 1999.


 


#2- La seule fois où on s’est engueulées avec ma colloc en six ans de vie quasi commune. Je ne sais plus ce que j’ai dit mais je sais qu’on a fini par couiner l’une sur l’épaule de l’autre : un grand moment de classe et de maturité.


 


#3- Lors des élections présidentielles de 2007. Je n’aurais jamais dû rester à table alors que les membres de ma famille se lançait dans un débat politique houleux entre la poire et le dessert du sacro saint déjeuner dominical. Surtout, je n’aurais pas dû prêter attention au discours du tonton d’extrême droite (oui, on a tous le même). Ça m’aurait évité de lâcher le « gros con » qui me valut une réprimande paternelle pour outrage à vieux débris raciste.


 


#4- Quand j’ai fait croire à ma mère que j’étais lesbienne (pour qu’elle me lâche la grappe rapport à la recherche du prince charmant).  Elle a failli aller mettre un cierge pour que le ciel lui donne quand même une ribambelle de petits enfants.


 


#5- La somme rocambolesque de textos envoyés après trois mojitos. La palme revient à : « Je ne porte pas de culotte » censé faire rire mon mec sauf que, comme je commençais à voir double, je l’ai envoyé à une connaissance de la fac. #Epic fail


 


#6- La somme rocambolesque de textos envoyés à jeun, sans l’excuse de l’alcool. La palme revient au texto de débrief de mon rendez-vous raté avec une copine, celui qui disait, en substance : « Ce mec craint » sauf que, comme je suis étourdie, je l’ai envoyé au mec en question. #Epic fail bis


 


#7- Toutes les fois où j’ai répondu « oui » à la question : « tu étudies le droit toi, non ? ». En règle général, c’est à ce moment que ton interlocuteur commence à t’expliquer, au choix,  que le caniche de son voisin aboie à trois heures du mat’ et que c’est insupportable, que sa femme est partie avec son meilleur ami et qu’il veut lui faire prendre cher pour le divorce, que sa mère veut le déshériter parce que de toute façon elle a toujours préféré son frère…  « Qu’est ce que tu ferrais toi, juridiquement parlant ? »… Je posterai un message sur VDM et j’arrêterai de prendre les juristes pour des codes civils vivants ascendant assistante sociale.


 


#8- Lorsque j’ai demandé à ma copine, qui essayait d’avoir un enfant, de me prévenir quand elle serait enceinte parce que je ne voulais pas fumer à coté d’elle. Réponse : « Justement, tu sais garder un secret… » Oh non, non, non ! D’abord je n’ai pas pu fumer la cigarette que j’étais en train d’allumer et c’est excessivement énervant et ensuite, la maternité n’est tellement pas mon kiff que j’ai été incapable de sauter de joie


 


#9- Au lycée, quand j’ai mouché le soleil de ma vie sans le savoir. A. était mon oxygène, mon chou à la crème, ma raison de vivre. Un jour, il m’a dit qu’il essayait de s’éloigner de son modèle, Kurt Cobain. J’ai répondu : « Bah ouais, il faut bien grandir un jour« . Il ne m’a plus jamais adressé la parole. En même temps, Kurt Cobain… 18 ans… flûte quoi !


 


#10- Le jour où j’ai déclaré fièrement : « J’arrête les cons, les mecs toxiques, les types qui me font pleurer » … LOL


 


Et vous, quelle est votre plus belle bourde ?


 
 


Article rédigé par The Girl On The Bridge.


 


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Ce jour-là, j’aurais mieux fait de me taire BEAUTÉ



C’était l’année dernière, fin mai, un samedi ensoleillé, le lendemain nous partions pour une semaine de vacances au soleil, bref, c’était une belle journée. Vers 13h, je reçois un texto de notre nounou nous réclamant son salaire du mois avant notre départ (je précise que ce jour-là, nous étions le 26 du mois).
 


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Mettons dès à présent de côté le débat sur l’opportunité de sa demande, là n’est pas le cœur du sujet, les fins et les débuts de mois peuvent être difficiles, je peux le comprendre. Cela dit, pour que vous puissiez comprendre ma petite histoire, je dois vous indiquer quelques menus détails concernant ma nounou.



 


Il y a un an, jeunes parents naïfs et innocents d’un bébé de 6 mois, nous faisions nos premiers pas dans le monde de la garde partagée en ayant remporté une première grosse bataille : trouver une famille sympa et une nounou de confiance.


 



Notre statut de jeunes parents est ainsi monté en grade pour devenir parents employeurs… Wouah quelle aubaine ! A nous le calcul du salaire, des heures de récup, la compréhension de la différence du salaire au forfait ou au réel, etc…


 



A nous aussi la joie des rapports humains, autres que ceux que nous avons avec nos collègues de travail, nos amis ou notre famille, où la diplomatie, l’arrondissement d’angles et le contrôle de soi sont encore plus de rigueur…


 



Faisant confiance à notre feeling, seul baromètre utilisable face à cette première expérience, c’est néanmoins rassurés que nous avons confié Choubidou à M.



 


Les débuts ont été difficiles, après quelques jours seulement de garde, je récupérais Choubidou en ayant face à moi une nounou  désarmée au bord du burn out m’expliquant que mon fils était hyper actif et capricieux.



 


La cerise sur ce gâteau absolument indigeste fut la suite du commentaire : « qu’une séance d’ostéo serait un vrai cadeau à lui offrir pour le défaire de ses tensions » (mots pour mots).



 


Toute maman sait qu’il est absolument insupportable d’entendre le moindre jugement sur ses enfants… alors imaginez-vous quand cela sort de la bouche d’une nounou que vous ne connaissez que depuis une semaine !
 


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Bref, en plus de gérer ma reprise du boulot et la séparation avec mon fils, je devais aussi gérer le fait qu’il soit un démon (alors qu’en réalité, il s’agit plutôt d’un enfant facile).



 


Le pauvre n’a même pas bénéficié de l’excuse de ne pas être chez lui, d’avoir changé d’environnement et de ne plus être avec sa Môman…Vraiment dommage que la nounou n’ait pas eu la jugeote de dédramatiser la situation, dommage que je n’ai pas eu à ce moment-là la présence d’esprit de la renvoyer dans ses buts (difficile d’échauder une nounou qui garde en otage votre fils 10h par jour…).



 


Quelque jours après, M. nous a demandé de constituer une cagnotte pour le cas où il pleuvrait au moment de la promenade avec les enfants et qu’elle doive s’arrêter dans un café pour s’abriter, ce qui signifie en langage décodé : « Pourriez-vous me payer mon café quand je sors vos enfants ? » Requête que nous avons bien entendu gentiment refusée.



 


Ces deux micro événements, mine de rien, je ne les ai jamais digérés. J’ai seulement réussi à les mettre de côté faute de pouvoir faire autrement. Et puis la nounou ne m’a jamais complètement convaincue, j’ai souvent eu l’impression qu’elle organisait ses journées en fonction d’elle et non des enfants.



 


Bref, nous revenons à ce jour de mai, nos valises sont quasi bouclées, et nous voilà encombrés de devoir nous organiser pour poster le chèque de la nounou. Ce n’est rien vous me direz, mais moi ça m’a gonflée, parce que la nounou me gonflait depuis un bout de temps et quand ça me gonfle, je m’énerve vite, très vite…



 


J’ai préparé un texto à la maman avec qui nous partagions la garde pour l’en informer. Je termine mon texto avec cette élégante formule : « elle fait chier ».



 


Ce texto a eu un bien triste destin… puisqu’il a atterri non pas dans la boîte de réception de l’autre maman mais… de la nounou !



 


J’ai vu mon doigt cliquer sur envoi, j’ai vu à ce moment-là que le nom du destinataire n’était pas le bon, la barrette verte s’est avancée… envoi en cours… j’ai supplié le bras en l’air, téléphone au bout du bras tous les dieux existants de faire en sorte qu’il y ait un problème de réseau (pensant qu’au-dessus d’1,70m, le réseau pouvait être défaillant…).


 



En 2-2, le SMS fut envoyé et réceptionné, et quasiment aussi instantanément, notre nounou nous annonçait sa démission… j’exagère à peine ! Ambiance !  Nous n’étions pas encore en vacances, mais celles-ci étaient déjà flinguées… comment gérer le retour sans nounou, comment gérer la recherche d’une nounou de mon transat ? ET ACCESSOIREMENT comment me défaire de cette culpabilité de nous être mis dans cette merde internationale ?



 


Les trois premiers jours n’ont pas été très joyeux, je suis du genre à ruminer tant qu’un problème n’est pas réglé… et là, je pouvais difficilement régler quoi que ce soit, Chéri essayait tant bien que mal de rattraper les choses avec la nounou, à qui j’avais envoyé (hypocritement) mes plus plates excuses par courrier juste avant de décoller…



 


Finalement, Chéri obtint d’elle qu’elle assure la garde des enfants pour les dix jours suivants notre retour, ce à quoi elle donna une condition : ne plus jamais avoir affaire à moi.



 


Elle m’interdisait donc d’emmener ou d’aller récupérer mon fiston, ce que, en plus du principe de nous imposer ses conditions, nous n’avons pas accepté. Tant pis, nous n’allions pas nous faire dicter notre conduite, ma fierté n’a fait qu’un tour, il n’était plus question de lui confier ne serait-ce qu’une heure supplémentaire Choubidou,



 


Voilà comment nous nous sommes retrouvés sans nounou du jour au lendemain ! Je crois au destin, j’ai vite déculpabilisé en me disant que mon SMS était finalement un acte manqué, et un mal pour un bien. Nous en sommes définitivement convaincus quand nous voyons comment notre nouvelle nounou, (trouvée deux semaines après) une vraie perle, s’occupe des enfants.



 


Comme quoi, une grosse boulette peut parfois s’avérer positive !


 


Article rédigé par Noz’enfants chéris.


 
 


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