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Mise à nue BEAUTÉ

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Alors, si tu t’attendais à des photos de mon anatomie, c’est loupé. Pour une première sur le blogzine, j’ai décidé de vous parler de moi. Excellente thérapie pour quelqu’un qui déteste parler d’elle. Certes, l’enfant timide que j’étais a combattu, je n’ai pas encore vaincu mais je me soigne…


 


S’il existe bien un mot qui me poursuit depuis au moins une trentaine d’années,  c’est certainement le mot « perfectionnisme ». Ah celui là, je crois que je l’ai cuisiné  à  toutes les sauces… Je me souviens, à l’époque où j’ai commencé à chercher du boulot (oh mon Dieu, j’ai l’impression d’être une vieille quand je parle comme ça !), je me délectais de le placer à chaque entretien d’embauche. Je suis incapable de te dire si c’était tendance, si je trouvais que ça faisait « pro » ou si, tout simplement, ça me permettait d’échapper rapidement à la traditionnelle question « citez-moi une de vos qualités et un de vos défauts ». Hop hop, je le collais pour les deux, moi !


 


D’un côté, je trouvais que ça me correspondait pas mal : toujours le besoin de faire bien, voire très bien, de viser l’excellence, … Mais à force, tu te fixes des objectifs tellement irréalistes que du coup, tu tombes dans une spirale infernale de « perfectionnisme névrosé » où quoi que tu fasses, de toute façon, tu n’arriveras jamais à en tirer une quelconque satisfaction personnelle. Et là, ce maudit perfectionnisme, il vient te pourrir ton quotidien crois-moi. J’ai toujours été une grande anxieuse de nature mais quand, en plus, tu te lances dans la quête  perpétuelle de la « sainte perfection »,c’est le grand plongeon et je t’épargne l’estime de soi, quasi inexistante, vu que tu ne fais jamais bien !


 


Et puis d’un autre côté, l’autre piège quand t’es ado, c’est celui de la perfection du corps. Largement influencée par les magazines féminins qui rivalisent de filles aux lignes sublimes « zéro défaut », toi en parallèle, tu prends conscience de ton corps, le corps d’une jeune fille de 15 ans, élevée au bonnes tartines beurrées, avec un petit bidon tout mignon mais qui ne correspond pas aux canons des publicités.  Et en plus, pour t’achever, il y a toujours  « la » fille sublime de la classe, celle à qui la petite robe noire va si bien alors que toi elle te « boudine », celle qui t’énerve avec ses cheveux lisses alors que toi tu te galères avec une touffe de « ouf », celle qui a tous les mecs à ses pieds alors que toi, ils ne connaissent même pas ton prénom, cette fille si « cool » parce qu’elle boit de la bière pendant que toi, tu en es encore à siroter des diabolos… Bref cette fille si parfaite que tu la détestes en secret dans ton journal intime, elle, si énervante qu’elle te sort par les trous de nez ! C’est bien connu, on désire toujours ce qu’on n’a pas !


 


C’est donc tout naturellement ensuite que j’ai traversé ma période de désert, j’entends par là, les nombreuses catastrophes vestimentaires, les tentatives ratées de changement de coiffure, les premières déceptions amoureuses. Tu fais ton apprentissage de la vie, de ta vie, tu te cherches, tu copies pour ne pas décevoir ou pour être bien vue ou encore pour faire « comme tout le monde ».


 


Et puis au fil du temps, en vieillissant, avec un peu plus de maturité et d’expérience, tu apprends à t’accepter telle que tu es, avec tes qualités et tes défauts et à finalement t’apercevoir, enfin, que  la perfection est un mythe et que t’es pas une fille si nulle que ça.


 


Aujourd’hui, j’ai rayé le perfectionnisme de mon quotidien, j’ai adopté la citation de Voltaire : « Perfection is the ennemy of good ». Aujourd’hui je vis et je profite. Alors NON je ne suis pas parfaite, j’en suis loin et c’est tant mieux, mon corps porte ces petites marques de la vie, me rappelant la naissance de mes deux filles, mon appart’ est un joyeux bordel organisé, la panière de linge déborde de douceur et de doudous, et le silence a fait place aux rires.


 


Voilà à travers ces quelques lignes, c’était un peu de moi, c’était ma manière à moi de me mettre à nue. Alors qu’importent les diktats trop pesants, ce qui est sûr, c’est qu’aux yeux de mes princesses, je serai toujours la plus belle des mamans…


 


Une belle journée à vous


 


Article rédigé par Magchou.



 
 


Si vous avez aimé cet article, vous pouvez retrouver Magchou directement sur son blog.





Le truc qui te sauve la mise BEAUTÉ




T’en souviens que l’autre fois je te parlais de la mode des Birkenstock ici dans le Sud ? Ouais bon ben ce que je ne t’ai pas dit sur le moment c’est que les birks ça a beau être sympa, pratique, les pieds à l’air, crains dégun y’a un truc qu’est quand même pas top si tu fais pas gaffe.


Que je te plante le décor: il fait beau, le soleil brille de mille feux, tu te sens d’humeur d’aller à la plage vétue de ta mini robe transparente, les birks aux pieds, le panier rempli de crème solaire, de magazines de filles, d’eau fraîche, bref de tout le bordel indispensable à la plage !
Tu pars faire la sirène dans l’eau et pour ne pas brûler tes petits pieds sur le sable chaud tu renfiles tes birks pieds mouillés. Et là c’est le drame ! Ouais passque tu vois les birks une fois qu’elles ont pris l’eau c’est foutu, elles se mettent à puer quelque chose de correct !


Hé ouais c’est du vécu et pourtant à la base je pue pas des pieds ! Je te dis pas par la suite lorsque tu les enlèves c’est digne d’une arme chimique… La classe hein, surtout lorsque tu souhaites essayer des chaussures en magasin, que tu veux faire ta belle devant le beau gosse qui t’as tapé dans l’oeil, j’en passe et des meilleures…
Bref heureusement que ma coupine C. m’a filé un truc pour remédier à ça passque moi jusqu’à présent j’avais pas capté que c’était la flotte qui les faisait puer du coup je les lavais à grande eau…


Le truc en question c’est l’acide borique. T’inquiètes pas ça va pas t’attaquer les chaussures, c’est une poudre qui fait office d’agent antibactérien préconisée dans le lavage des blessures et des yeux en dilution mais qui sert donc également à lutter contre les odeurs et la prolifération de microorganismes dans les chaussures.



Regarde je te montre:






Alors tu ouvres ton sachet, tu étales bien la poudre à l’intérieur de tes chaussures, tu laisses agir une nuit minimum puis tu enlèves le surplus et hop le tour est joué !





Je ne te cache pas qu’en cas de très fortes odeurs tu devras recommencer mais c’est drôlement efficace cette histoire !
Je suis vraiment ravie du résultat et en plus c’est carrément donné puisque le sachet coûte environ 0.90 € en pharmacie et qu’il te sert pour deux paires de chaussures.


Correct hein ?
Voilà alors plus d’excuses aux pieds qui emboucanent, tu peux désormais avoir l’esprit tranquille et les pieds à l’air petite fleur des bois !




Miss tête en l’air


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