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Toutes ces choses que j’aurais adoré connaître par cœur BEAUTÉ

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POETRY2

 


Parmi toutes les choses que je ne pourrai pas faire avant ma mort, il y en a quelques-unes que je trouve dommage de ne pas avoir tentées.


 


Oui, j’aurais pu et pourrais m’y atteler mais plus par manque de temps (que par paresse) et par faiblesse, j’y ai renoncé.


 


Pourtant quand j’étais jeune (oui… disons vers dix/onze ans), j’avais établi une liste des « choses à faire », des « choses à savoir » et des « choses à ne jamais dire ». Parmi les « choses à savoir », il y avait cette catégorie qui stipulait « à connaître par cœur »…


 


La voici avec quelques commentaires…


 


1. Tous les poèmes de Verlaine : évidemment, quand on aime Rimbaud, on ne peut pas être insensible à Verlaine, et les connaître tous par cœur, c’était mon but à dix-sept ans (oui, je sais, on n’est pas sérieux à dix-sept ans, comme le disait Arthur !). Maintenant, combien en connais-je par cœur ? Disons une dizaine, mais pas plus. C’est bien dommage, car avec de tels sonorités, on ne peut jamais ni s’ennuyer, ni se perdre : « Une rotation incessante de moires, Lumineuses étend ses flux et ses reflux… Des guêpes, çà et là, volent, jaunes et noires. ».


 


2. Mes cours de maths : Honnêtement, maintenant, cela ne me servirait plus à rien, à part faire la belle dans les dîners en ville ! A l’époque, j’aurais pu nettement améliorer mon potentiel et atterrir directement dans la filière maths avec mes copains. Mais, premièrement, j’ai toujours préféré les arts aux calculs, et deuxièmement, j’aimais mieux la physique et la chimie… le tableau périodique des éléments, moi, je trouve cela toujours passionnant ! Du coup, j’ai laissé les équations de côté et j’ai privilégié l’Histoire et les histoires.


 


3. Le code d’entrée de mon immeuble : Quand je me suis retrouvée en bas d’immeuble en culotte et t-shirt parce que la porte s’était refermée derrière moi (oui, bon, que faisais-je en culotte dans le hall de l’immeuble ? Je remontais du sous-bassement où il y avait la laverie automatique de l’immeuble !) et que j’ai sonné comme une folle pendant dix minutes espérant que ma moitié de l’époque daigne s’aventurer sur l’interrupteur et appuie sur « on ». J’ai attendu, jusqu’à ce qu’un voisin, hilare, débarque et m’ouvre. Moi, en culotte, lui en anorak de ski. Ah, petite précision, on était en décembre, il faisait aux alentours de 2°.


 


4. Les horaires des prochains trains : Quand on prend le train, on devrait être prêt à tout envisager, même un arrêt en rase campagne, en plein milieu de la France, dans un TER pourri, sans toilettes accessibles (fermées pour cause de débordement !), et avec un contrôleur hargneux et incompétent (et limite à se mettre à pleurer au bout de deux heures d’isolement campagnard), et qu’on vous réachemine vers la gare (le trou) le plus proche, avoir le dépliant « TER régionaux » sur soi aurait été d’une grande aide. Alors refuser de prendre le dépliant malgré les supplications du guichetier, ce n’était déjà pas poli, mais, en plus, ce n’était pas l’idée du siècle. Parce que rester dans ce trou à rat en essayant de faire comprendre que « non, on ne veut pas passer par Blois pour aller à Bordeaux, mais prendre le prochain TER pour Limoges » à l’agent du guichet, qui compte-tenu de la grandeur de la gare ne doit recevoir qu’une personne par semaine, cela relève de l’exploit olympique. Du coup, vous dormez chez le Maire du bled (si, si !),prenez le car (d’autrefois, version 1940-1950) et arrivez à Brive-La-Gaillarde le lendemain soir.


 


5. Tous les mots du dictionnaire : Quand j’ai commencé à écrire, je me suis dit que connaître tous les mots du dictionnaire serait un plus pour mon écriture. Je pourrais changer, aligner et jouer avec les rimes et les sonorités. Eh bien, j’ai abandonné à la lettre C (qui a dit comme « con » ?!).


 


6. Tous les rois mérovingiens dans l’ordre et avec les filiations et les épouses : pour le contrôle de CM2. Parce qu’au final, un, pour la première fois de ma vie « d’Histoire », je n’ai eu que 8 (la honte familiale), deux, la maîtresse m’a collé une punition (150 lignes) et mes parents ont râlé pendant des heures et ont été mortifiés pendant des jours pour savoir qui de l’un ou l’autre avait légué à leur fille le « don de se rebeller ». La raison de cet oubli d’apprendre les rois ? J’avais focalisé sur la Reine Basine (mère de Clovis 1er, roi des Francs, oui quand même !)… Quelle femme pour l’époque ! Alors ne citer qu’une reine, c’était un peu juste pour avoir une bonne note !


 



Et vous, quelle(s) chose(s) aimeriez-vous connaître par cœur ?


 


Article rédigé par ItemLiz Girl.



 
 


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Les 10 expressions à connaître pour en mettre plein la vue en soirée BEAUTÉ



Quelques-definitions-pour-briller-en-societe

 


Dernièrement, lors d’un dîner « en ville » (expression particulièrement ampoulée), exercice que j’évite autant que faire se peut (je préfère les petites soirées entre amis, tous assis autour d’un plat unique et avec une discussion éclairée mais divertissante), un couple a attiré mon attention (et celle de mon cavalier du soir). Ils étaient assortis côté vestimentaire, idéologie de base, gestuelle et, surtout, par leur étroitesse de vue et culture générale. Cela ne « volait » pas très haut et cela a empiré quand notre hôte a imposé un « jeu drôlement intelligent » qui consistait à répondre à des questions de « culture G». Ils ont fait du mieux qu’ils pouvaient pour ne pas être ridicules, mais l’un comme l’autre, chacun à leur tour, disait des énormités qui me faisaient glousser (ne parlons même pas de mon cavalier qui lui a dû sortir prendre l’air pour éviter tout éclat de rire sonore !).


 


En revenant à la maison, nous avons discuté des quelques expressions que nous pourrions leur poser pour juger du niveau du couple le plus « assorti » que nous avions vu depuis quelques décennies (bon, d’accord, des mois). Nous avons passé une heure à choisir dix phrases véridiques que nous avons ressorties au dîner suivant (les hôtes étaient au courant et bien heureux de « jouer » avec leurs « amis » qui, de toute évidence, les insupportaient depuis un moment !).


 


Voici les phrases prononcées çà et là par nous autres, convives (cons vifs ?) et les commentaires du It-Couple (sic… si, si, je vous jure !):


 


Un nycthémère est un terme technique utilisé en physiologie, en médecine, en science vétérinaire ou encore en écologie pour désigner une alternance d’un jour et d’une nuit et correspondant à un cycle biologique de 24 heures


 


Déjà, au premier mot, elle a regardé son homme et a blêmi. Il faut dire que Monsieur ne souriait plus du tout et semblait chercher mentalement dans son Google mental la définition de nycthémère (les hôtes aussi, d’ailleurs) ! Et encore (comme dirait mon cavalier), « nous n’avons pas utilisé le terme grec ! ».


 


Depuis sa création en 1900, le prix Nobel a été attribué à 766 hommes contre 40 femmes (chiffres de 2009)


 


Elle a souri, s’est tournée vers son homme et a dit un magnifique « c’est ce qu’on appelle l’égalité, chéri ! ». Oui, oui, égalité 40 – 766. Balle au centre !


 


Le point Némo est le nom donné au pôle maritime d’inaccessibilité, c’est à dire le point de l’océan le plus éloigné de toute terre émergée. Il se trouve dans l’océan Pacifique sud


 


Et lui, de dire sérieusement « Némo, comme le poisson ? »… « Non comme le capitaine » a répondu l’hôtesse du soir sous le regard étonné de la demoiselle énamourée. Pas sûre qu’elle connaisse son Jules Verne par cœur… Touché, coulé ! On en rit encore !


 


L’entreprise Shell (qui signifie « coquillage » en français, mais cela, on ne l’a pas précisé !), aujourd’hui compagnie pétrolière, fut fondée en 1833 et était à l’origine spécialisée dans le commerce des coquillages destinés aux collectionneurs londoniens


 


Alors, là, pas de commentaire. Rien, ni sourire, ni regard. Elle a juste glissé, en partant, que quand elle avait entendu « Shell », elle avait pensé à son parfum préféré « Shalimar ». Hum…


 


On considère qu’un livre a bien été corrigé lorsqu’il contient moins de sept fautes : « Ben alors, il faut dire que les auteurs ne sont pas trop regardables sur les fautes d’orthographes, quand même ! T’avais vu ça sous cet angle, amour ? » Dixit la donzelle en robe bustier qui ne tient pas. Apparemment, elle non plus elle n’est pas « perceptible » aux fautes !


 


Jusqu’à l’époque romaine, le mois de Juillet s’appelait Quintilis. C’est le consul Marc-Antoine qui l’a renommé Julius en l’honneur de Jules César : « Et quintilis, c’est pour quel mois, alors, maintenant ? » dixit la sublime fausse blonde. Ajout, discret, de son mec « ben, le mois suivant, chaton ». Reçu cinq sur cinq !


 


Le gallium est un métal ayant un point de fusion si bas qu’il peut fondre dans votre main


 
Elle m’a regardée et m’a dit « Qu’est-ce que c’est encore que cette histoire ! Il en raconte des conneries ton cavalier ! Tu devrais pas sortir avec lui, c’est la honte ». On va songer à remplacer les convives, oui… Tiens, pour toi, la sortie c’est par là !
 


111, 111,111 x 111, 111,111 = 12, 345, 678, 987, 654,321


 


Je crois que l’iPhone de monsieur a surchauffé un moment avant que Madame sorte un lumineux : « Ben c’est logique, si tu additionnes tous ces chiffres ! ». Logique, oui, et la multiplication des pains, aussi.


 


Il y a plus de poulets que d’humains sur Terre


 


Et d’ailleurs, on en a mangé ce soir, du poulet, avec le coq et la poule étaient à nos côtés… mais ça, on ne l’a pas dit. Elle a soupiré en disant qu’elle était membre de PETA… « Non ? Mais c’est formidable, ça ! » A lancé notre hôte en me donnant un coup de pied sous la table.


 


Toutes les lunes d’Uranus tiennent leur nom d’après des personnages des œuvres de William Shakespeare ou d’Alexander Pope. C’est également la seule planète qui tient son nom d’une divinité grecque, les autres sont issus de dieux romains


 


Et là, éclair de génie (ou inconscience totale, nous n’avons pas su le dire), Madame se tourne vers mon cavalier et lui dit « Depuis le début, je me dois de te le dire, ces questions, c’est beaucoup de bruit pour rien »… Merci William, à la prochaine, mon ami !


 


Depuis, ils ne sont pas souvent conviés, car même si le terme « dîner de cons » n’est pas à proprement parler le type de choses que nos hôtes font (ils sont particulièrement ouverts aux autres et tolérants…) mais, dans ce cas précis, notre hôtesse m’a confié « Il est imbuvable avec sa façon d’exposer son fric alors qu’il manque singulièrement d’intelligence ; donc, je n’ai eu aucun état d’âme, ma chérie ! »….


 


Bon, je viens de recevoir un carton d’invitation pour son anniversaire fin septembre, normalement, et compte tenu de la liste des invités, le dîner devrait être « normalement » constitué de personnes adultes, drôles, cultivés et curieusement uniques. Tout ce que j’aime.


 
Source photo : www.cagnarddechaine.blogourt.fr
 


Article rédigé par ItemLiz Girl.



 
 


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